Du 20 janvier au 10 février 2008, le Ghana abritera la 26ème Coupe d’Afrique des Nations. Le tirage au sort des poules a eu lieu le vendredi 19 octobre 2007 à Accra en présence du chef de l’Etat Ghanéen John Kufuor, du président de la CAF, des représentants des 16 nations qualifiées.
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Le Mali qui a arraché de haute lutte son billet en terrain adverse de Lomé au Togo, le 12 octobre dernier, évoluera dans le groupe B en compagnie du Nigeria, du Bénin et de la Côte d’ivoire. Les Maliens ont salué le fait que le Mali se trouve dans la même poule que ces pays voisins et de la sous région.
rnEn effet, quels sont ces 4 pays de l’UEMOA et de la CEDEAO qui s’affronteront ?
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La Côte d’Ivoire : Grande nation de football, la RCI regorge de vrais battants, engagés pour la patrie, qui n’iront certainement pas au Ghana en accompagnateurs. Meilleure formation du moment, la Côte d’Ivoire fait montre d’une santé pétillante et d’une forme à toute épreuve. Bien préparée, cette équipe cherchera à supplanter les équipes de son groupe. Outre Didier Drogba, l’attaque ivoirienne est percutante et plus prompt à exploiter les erreurs défensives avec plusieurs éléments talentueux.
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rnLes Super Eagles doivent être pris au sérieux. Cette formation est loin d’être finie et ne doit pas être sous estimée. Habitué des grandes compétitions, les Nigérians ont plus d’un tour dans leur sac et ne se laisseront pas aplatir au sol par les Eléphants. Ce sont de sérieux prétendants que le Mali ne doit pas sous estimer.
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rnLes Ecureuils du Bénin ont montré qu’à force de travailler, l’on obtient ce que l’on veut. La présence du Bénin à ce stade ne nous surprend guère. La nation béninoise a récolté ce qu’elle a semé en organisant la CAN junior chez elle. Tout au long des éliminatoires, l’équipe a surpris. Cependant, sa percée à l’occasion de cette phase finale risque de mal se passer.
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rnEn effet, par constat, les équipes africaines qui ont fait leur préparation au Brésil ont de tout temps échoué. Cependant le président Yayi Bonni convoite aussi la coupe au soir du 10 février.
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rnQue dire de nos Aigles ? Félicitations pour avoir voulu se surpasser au Togo en gagnant par 2 buts à zéro.
rnL’arbre ne doit pas cacher la forêt. Une règle voudrait aussi que l’on fasse preuve de réalisme et de beaucoup de modestie. A Lomé, ce sont les joueurs décidés, engagés qui se sont donnés à fond pour décrocher leur billet. Ce n’est pas le résultat d’un système de jeu imposé par un coach.
rnLes Aigles doivent être revus dans tous les compartiments de jeu.
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Le gardien de but à besoin de travailler sa concentration, la défense peut et doit mieux faire avec l’arrivée de nouvelles têtes. Il faut revoir dans les détails près cette défense qui peut s’amender davantage.
rnL’entre jeu a besoin d’être corrigé, d’être bien organisé en spécifiant le rôle de tout un chacun. Les Aigles ont besoin d’un vrai distributeur du genre de Gary Lineker de l’Angleterre.
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rnAujourd’hui, il nous manque un vrai relayeur. Au niveau de l’attaque, il faut plus de vivacité de combativité, de lucité, de vélocité pour désaxer la défense en face. Il nous manque en ce moment un attaquant vivace et véloce.
rnLes Aigles pour combler les attentes et surprendre leurs adversaires ont besoin de travailler, de se remettre en cause.
rnL’Etat ne doit pas lésiner sur les moyens. C’est l’occasion ou jamais d’offrir au Mali une coupe Afrique. Nous avons l’effectif. Celui-ci ne demande qu’à être préparé techniquement, tactiquement et surtout physiquement.
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rnEn effet, on a pu constater des baisses de régime regrettables tout au long de ces éliminatoires. A Accra les formations les mieux préparées iront loin. Il faut se départir des slogans dépourvus de tout réalisme. Ne vendons pas la peau de l’ours avant de l’avoir abattu. Le Mali est une grande nation de foot qui évoluera en compagnie d’autres plus en forme. La meilleure façon de se mettre à l’abri de toute surprise désagréable ; c’est de se remettre en cause, de faire preuve de modestie, de se mettre au travail et d’arrêter avec les inepties. Le Mali hérite d’une poule difficile au sein de laquelle l’erreur n’est pas admise.
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rnQue dire de l’encadrement ? C’est de regarder en face la réalité, de s’assumer et d’accepter les critiques saines et constructives et surtout de ne pas se laisser influencer par ceux qui, depuis le petit écran induisent les gens à l’erreur pour après l’exploiter. Jodar doit agir en son âme et en conscience. Car c’est lui qui répondra et défendra son bilan. La tâche ne lui sera pas facile. La pression sera grande. Il détient lui seul son sort. C’est à lui de savoir dire non. C’est ce que nous attendons de lui.
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rnLes Aigles, à force de travailler, pourront faire mal.
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Tiémoko Traoré
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rn26EME COUPE D’AFRIQUE DES NATIONS GHANA 2008
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Les Maliens se prononcent sur la poule du Mali
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Oumarou Tamboura : Directeur Exécutif du Comité national Olympique du Mali :
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Je trouve que c’est normal, nous sommes dans une bonne poule parce que dès qu’on est qualifié pour les phases finales, il n’y a plus de choix d’adversaires. Je crois que plus nous jouerons contre nos adversaires (Nigeria, Côte d’Ivoire et Bénin) plus l’équipe malienne sera considéré comme une bonne équipe.
rnPour moi l’essentiel c’est de jouer dès le premier match, je crois que tous les matchs sont des matchs de finales. Il n’y a aucune raison qu’on ne batte pas le Nigeria ou la Côte d’Ivoire. En tout cas, l’équipe malienne qui s’est qualifié au Togo, je la crois capable de battre toutes ces trois équipes pour se qualifier aux quarts de finales et même pour la finale.
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Je pense qu’on doit mobiliser tout le monde, que le sélectionneur national ait une bonne assistance nationale, qu’il ne considère pas que les entraîneurs maliens ne connaissent rien, il faut qu’il collabore avec les entraîneurs maliens, assoire une véritable solidarité au niveau des joueurs, le public encourage son équipe et avec une bonne préparation l’équipe malienne aura des très bonne chances.
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Allaye Dicko : Enseignant
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Je suis satisfait du tirage parce que ça nous permettra de nous préparer sérieusement. Il n’y a plus de calcul à faire donc on se tient on doit jouer contre la Côte d’Ivoire et ça nous permettra de nous préparer en conséquence.
rnLes chances du Mali ne dépendent que l’équipe malienne, le football est devenu maintenant une affaire des joueurs professionnels. Il y a des professionnels parmi toute les équipes et a ce niveau là il n’y pas de petite équipe et si nous maintenons la dynamique qui nous a poussé à battre le Togo on peut aller très loin. Je suis sûr que tout les Maliens seront derrière cette équipe.
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Brema Coulibaly dit « Papin » : joueur de l’AS Police
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Je suis très content de ce tirage parce que si on veut aller loin, on doit affronter les soi disant grands dès le debut.
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Le Mali ne pouvait souhaiter une bonne poule que celle là, parce que dans la mesure où nous allons à une CAN qui regroupe les meilleures équipes du continent et qu’on les rencontre dès le premier tour ; c’est une très bonne chose, si on se qualifie pour la suite. La Côte d’Ivoire est la bête noire des Aigles du Mali, mais on peut les battre parce que à chaque fois que les deux équipes se rencontrent même si la Côte d’Ivoire gagne, c’est très difficilement. On peut les battre. Dans cette poule, toutes les quatre équipes ont leurs chances pour se qualifier au deuxième tour.
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Moussa Fané : administrateur
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Je pense que le Mali a une très bonne chance pour pouvoir se qualifier dans la mesure où notre premier match se joue contre le Bénin et si on le gagne, ça facilitera le reste de la compétition. Comme l’entraîneur national M. Jean François Jodar l’a si bien dit, ce n’est pas nécessaire en préparation de jouer contre les plus grandes équipes du monde, mais il faut surtout de la sérénité au sein de l’équipe.
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Sadio Telly : Gérant d’une Boulangerie
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Après le tirage, moi je suis très content car ce qu’on attendait est arrivé, c”est-à-dire la Côte d’Ivoire qui est une grande équipe comme le Mali. Les gens comparaient les deux équipes, maintenant elles vont s’affronter et on attend le résultat.
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Le Mali à une très grande chance pour être dans cette poule parce que nous avons de grands joueurs comme Kanouté qu’on peut comparer à un Drogba, Djilla etc… mais il faut qu’on croit en notre potentialité. Seulement c’est l’engagement qui nous manque et on doit faire aussi une très bonne préparation pour créer la cohésion entre les joueurs.
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Omar Tamboura : contrôleur des finances
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Mes premières impressions sont bonnes, on ne peut pas dire que le Mali est tombé dans une poule facile mais parmi les quatre poules, il n’y a pas de poule facile. Le coup est jouable et c’est à nous maintenant de mesurer nos valeurs, surtout après le sursaut de Lomé et je pense qu’on peut s’en sortir. Les chances du Mali sont énormes parce que c’est d’abord une revanche à prendre contre le Bénin qui nous a coincés ici à Bamako et à Cotonou. Il y a également la « vieille équation » entre la Côte d’Ivoire et nous qu’il faut essayer de solder une bonne fois pour toute. Quant au Nigeria, il ne nous a jamais battus en phase finale et en match de poule. Mais on doit se préparer sérieusement surtout avec des matchs amicaux en cherchant des partenaires sérieux qui jouent par exemple le football anglais et le football physique, Inchallah ça ira.
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Boubacar Amadou Sidibé : Ingénieur en génie civil
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Mes impressions son très bonne dans la mesure où on est tombé dans une poule qui est un peu difficile ; donc on a nos chances entre les mains. D’abord on a joué contre le Bénin en phase éliminatoire… Quand à la Côte d’Ivoire, comme on le dit souvent, notre bête noire, ils ont de grands joueurs comme nous et on va se comparer à eux. Le Nigeria est un grand pays de football mais le coût est jouable. Ce sera une occasion pour nous de mieux mesurer nos capacités aux grandes équipes du continent.
rnA cœur vaillant rien n’est impossible, il faut que les Maliens s’y mettent et il y a beaucoup d’espoirs.
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Siriman Doumbia (stagiaire)
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