CAF : statut sur mesure pour Hayatou ?

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Le Camerounais Issa Hayatou et ses proches tentent de modifier les statuts de la Confédération africaine de football (CAF) pour garder la main sur la maison mère du football continental.

Le président de la CAF avec les joueurs Zambiens vainqueurs de la CAN 2012. © Sipa

Le Camerounais Issa Hayatou, qui préside la Confédération africaine de football (CAF) depuis vingt-cinq ans, et ses lieutenants multiplient les manoeuvres pour se maintenir à la tête de l’institution (la prochaine élection du président aura lieu en mars 2013). Le 3 septembre aux Seychelles, ils tenteront lors d’une assemblée générale extraordinaire de modifier les statuts de la CAF définissant les conditions d’éligibilité du président. L’initiative vient de la Fédération algérienne de football (FAF), dont le président, Mohamed Raouraoua, est un proche de Hayatou.

Dans un courrier daté du 20 juin, la FAF propose que « tout candidat aux élections à la présidence de la Confédération africaine de football, outre les compétences nécessaires, devra être ou avoir été membre du comité exécutif de la CAF ». L’adoption de ce texte permettrait d’écarter la candidature de Jacques Anouma, ancien président de la Fédération ivoirienne de football et principal rival de Hayatou. Aujourd’hui membre du comité exécutif de la Fifa, la fédération internationale, Anouma, qui n’entend pas se laisser mettre sur la touche, a récemment obtenu le soutien des autorités ivoiriennes.

20/08/2012 à 17h:06 Par Jeune Afrique

 

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1 commentaire

  1. Et on veut parler de démocratie en Afrique. Des gens qui pensent qu’ils sont indispensables, n’importe quoi. Ce Ayatou là, il faut qu’il arrête comme ça, plus d’un quart de siècle suffit comme çà. Soyons humble, on ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre. Qu’il laisse la place à d’autres compétences et l’Afrique n’en manque pas du tout. Il fait pareil que les dictateurs qui sont au pouvoir depuis 40 ans. Ce n’est pas ça la sagesse. On doit limiter les mandats à deux. En deux mandats on a suffisamment le temps de prouver ses compétences. C’est ça aussi la démocratie. Ne laissons pas cette situation pourrir, car ça va nous sauter un jour à la figure. Ayatou prends ta retraite et repose toi pour sortir grand.

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