Le patron de la Confédération africaine de football (CAF) depuis 2017, Ahmad, a présenté son bilan aux présidents de fédérations affiliées à la CAF. En fonction de leurs réactions, le Malgache va décider de briguer ou pas sa propre succession le 12 mars 2021 à Rabat.
Officiellement, le président de la Confédération africaine de football (CAF) ne sait pas encore s’il sera candidat à sa propre succession, le 12 mars 2021 à Rabat. Ahmad a toujours dit qu’il ne ferait pas plus de trois mandats au sein du Comité exécutif de la CAF. Le Malgache, qui en a tour à tour été membre (2013-2017) puis patron (2017-2021), pourrait donc bel et bien se représenter dans cinq mois.
Ahmad a en tout cas dressé son bilan aux présidents de fédérations affiliées à la CAF ainsi qu’à la Fédération internationale de football (FIFA). Dans un document de quatre pages, intitulé « La transformation du football africain », il y détaille les réalisations des quatre dernières années. Ce fichier ne porte pas le logo de la CAF, car il est à l’initiative de l’équipe du président et a été réalisé sur ses fonds propres, assure-t-on dans son entourage. Ce bilan est accompagné d’un formulaire de soutien à remplir et à signer par les présidents de fédérations.
Pour l’ancien patron de la Fédération malagasy de football, l’objectif est simple : savoir s’il aura assez de soutiens pour rempiler. Car celui-ci connaît trop bien les risques de retournement de situation. Lorsqu’il s’était présenté face à son prédécesseur Issa Hayatou en 2017, peu étaient en effet ceux qui le soutenaient ouvertement face au Camerounais. Et, à l’arrivée, il l’avait pourtant emporté 34 voix à 20.
Qui d’autre ?
Pour l’heure, personne ne s’est ouvertement déclaré pour le scrutin du 12 mars 2021. La date limite pour le dépôt des candidatures a pourtant été fixée au 12 novembre 2020.
Amaju Pinnick, ancien premier vice-président de la CAF, a laissé entendre qu’il pourrait se lancer. Le Nigérian, qui n’est plus membre du Comité exécutif depuis juillet 2019, réfléchit toutefois encore.
Pour rappel, « une candidature à la présidence de la CAF doit être proposée par au moins une association nationale membre de la CAF. [Cette] candidature à la Présidence de la CAF n’est recevable que si elle est soutenue, par écrit, au moins par trois associations nationales membres de la CAF, dont obligatoirement l’association nationale membre du candidat concerné ». En outre, « un candidat à la Présidence de la CAF doit avoir joué un rôle actif dans le football (en tant que Joueur ou Officiel de la FIFA, de la CAF ou d’une association nationale membre de la CAF ou d’un de ses membres affiliés) durant aux moins deux des cinq dernières années ayant précédé le dépôt de sa candidature ».
RFI