Salif Keita garderait –il toujours la mainmise sur le Centre qui porte ses initiales ou l’ a t-il abandonné entre les mains de Sékouba Keita, président délégué, présenté à la télé la veille de la finale de la Coupe du Mali ? Si le Centre changeait de mains, il n’en serait pas le cas pour le nom, les boys peuvent être tranquilles, le président délégué et le président fondateur étant des homonymes en ce qui concerne les initiales. Alors qu’est- ce qui ne va pas ? La confusion au sommet de la pyramide n’a – t- elle pas été le signe indien de la première finale jouée et perdue par les boys ?
La finale de la 50e Coupe du Mali de football disputée et gagnée par l’A.S Réal de Bamako sur le Centre Salif Keita par le score de 1 – 0, continue d’attiser la curiosité des Maliens. Lesquels ne comprennent toujours pas l’absence de l’icône du football africain au Stade Modibo Keîta ce jour là. Le ballon d’or attirait déjà l’attention de la blogosphère le jour où, l’ORTM a fait un zoom sur les deux clubs qualifiés. Côté Centriste, les amoureux du ballon rond, en lieu et place de Salif, ont été surpris de voir Sékouba Keîta, avec la qualité de président délégué.
Du coup, on a bondi de nos fauteuils. Où est donc Salif, pourquoi n’est il pas avec ses boys ? Est-il absent de la capitale ? Aucune réponse jusqu’au jour de la finale et rebelote, le ballon d’or est toujours abonné aux absents. Mais comment Salif peut –il ne pas être là aujourd’hui, ce grand jour pour celui qui sait que, le même Salif avait quitté le Réal pour jeter les bases de ce club futuriste qu’est le CSK, une équipe s’identifiant à ses propres initiales ? Pourquoi c’est ce en ce jour mémorable qu’il a choisi pour filer à l’anglaise ? Une finale A.S Réal- C.S.K n’est- elle pas une revanche du ciel pour le ballon d’or ? La hache de guerre n’est-elle pas enterrée entre lui et les autres leaders du club, notamment Sékouba Keîta, le frère ainé de Seydoublen du Barça ? Les deux hommes on se le rappelle, avaient eu recours au tribunal pour gérer quelque chose ayant trait au club, mais de là à voir Salif disparaître carrément, il y a bien un fossé qui cherche cureur. Volontaire, votre hebdomadaire va à la pêche et promet des détails plus croustillants.
A suivre.
Sory de Moti