Le nouveau président de la Commission centrale des médias du Comité exécutif de la Fédération malienne de football (Fémafoot), Brahima Sangaré, nous a accordé un entretien exclusif, dans lequel il parle de sa commission, ses rôles, ses objectifs et les grands axes du programme de développement du Comité exécutif de la Fémafoot.
Aujourd’hui-Mali : Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?
Brahima Sangaré: Je me nomme Brahima Sangaré, actuel président de la Commission centrale des médias du Comité exécutif de la Fédération malienne de football et précédemment vice-président de la ligue de Football de Koulikoro. Je suis également le président du district de football du Cercle de Kati, mais aussi président de Horoya Olympique de Kalaban Coro.
Qu’est-ce que la Commission Centrale des médias ?
La Commission centrale des médias est un organe du Comité exécutif de la Fédération malienne de football qui a pour but de véhiculer les messages et de rendre visible les actions de l’instance dirigeante du football malien. En un mot informer le monde sportif particulièrement celui du football aux activités de l’instance dirigeante du football malien.
Quels sont les rôles de votre Commission ?
Les rôles de cette commission sont divers. Dans un premier temps, c’est de donner une visibilité permanente aux activités du Comité exécutif de la Fédération malienne de football. Il est bien de travailler, mais il est bien aussi de montrer ce qu’on est en train de faire. C’est ce qui permet aux uns et aux autres de comprendre ce que le Comité exécutif est en train d’effectuer pour le développement de football. Ensuite, l’un des rôles de cette commission est d’informer l’opinion nationale et internationale sur les compétitions de différentes équipes nationales. Donc, notre rôle c’est de mettre en lumière ce que nous sommes en train de faire au niveau du Comité exécutif, à savoir les activités et les compétitions.
Pouvez-vous nous parler des grands axes du programme de développement de votre Comité exécutif de la Fémafoot ?
De façon générale, le programme de développement de notre Comité exécutif s’articule autour de quatre grands axes essentiels, notamment la réconciliation des acteurs du football, la réorganisation de l’administration de la Fédération, la refondation des compétitions nationales et enfin l’appui aux structures déconcentrées et aux clubs. C’est avec ces grands axes que nous allons travailler le plus rapidement possible.
Parlant de la réconciliation, vous savez tous que nous venons de traverser quelques années de crise où tous les secteurs du football ont été entrainés dans ce conflit. Les ligues, les clubs, les supporters et même la presse sportive nationale se sont vus embraqués dans cette aventure.
Nous allons faire savoir aux uns et aux autres que le football malien appartient à tout le monde. C’est pour dire que c’est ensemble que cette discipline pourra aller de l’avant. Par rapport à la réorganisation de l’administration de la Fédération, vous savez qu’aujourd’hui au niveau des instances supérieures du football comme la Fifa et la Caf les choses sont beaucoup plus fluides. Donc, nous pensons qu’à notre niveau, également, on doit les rejoindre. Cela doit forcément passe par des sessions de mise à jour et de formation du personnel, mais aussi avec les partenaires comme les journalistes sportifs. Il y a peut-être un lot de journalistes au niveau de la Fédération, mais il y a une grande partie en dehors. Dans nos futures actions, nous allons voir comment les former par rapport à la couverture des rencontres et d’autres événements sportifs.
Concernant la refondation des compétitions nationales, nous allons tout mettre en œuvre pour valoriser les compétitions nationales (Championnat et Coupe du Mali). En plus de cela, nous allons mettre en place des championnats pour les catégories inférieures l’Appui aux structures déconcentrées et aux clubs est le quatrième point de ce programme. Aujourd’hui, le seul partenaire qui accompagne vraiment la Fédération malienne de football afin de soutenir les clubs, c’est Orange-Mali. Donc, nous pensons chercher d’autres sponsors afin de bien entretenir les clubs. Quant aux ligues, dans un premier temps, nous allons équiper les sièges de ces différentes ligues afin de leur permettre de travailler dans les meilleures conditions possibles.
Quels sont les objectifs visés par votre commission ?
Nos objectifs au niveau de la commission, c’est de rassembler l’ensemble des journalistes sportifs particulièrement ceux qui s’intéressent au football, avant d’essayer de dégager des lignes de conduite pour une meilleure collaboration et une meilleure visibilité de nos activités. En plus de cela, il va falloir également songer à faire des formations à l’endroit des journalistes pour mieux cadrer tout ce que nous sommes en train de faire. Maintenant au-delà de cela, il va falloir faire des lignes de conduite pour mieux informer le public sportif malien sur les activités de la Fédération et sur les compétitions nationales et internationales. Bref, tout ce qui est un peu lié au football, ici et d’ailleurs.
Nous venons juste de traverser une crise qui a secoué notre football pendant quelques années. Avez-vous un appel à lancer à l’endroit des acteurs du football malien et surtout des journalistes sportifs ?
Oui, j’ai un grand appel à lancer à l’endroit des acteurs du football et des journalistes sportifs. Comme j’ai dit lors de la prise de contact avec les journalistes sportifs. J’ai fait allusion à un match de football où sur le terrain les acteurs ne font pas de cadeaux, mais une fois le match terminé, les amis se retrouvent, les parents se retrouvent. Nous mettons cette élection du Comité exécutif dans le même cadre qu’un match de football. C’était une compétition pour mettre en place un Comité exécutif donc tout était permis pour gagner cette bataille. Maintenant qu’on a un Comité exécutif, je pense qu’on est condamné à être ensemble parce que le football n’est pas pour une entité, mais pour tous les acteurs. Pour le bien-être de cette discipline, il va falloir que les acteurs des deux camps (Bavieux et Salaha) soient ensemble. Je demande à l’autre camp d’oublier tout ce qui s’est passé lors de la campagne et de faire face au développement du football malien. En un moment donné, comme les dirigeants, les journalistes étaient également divisés. Maintenant, ce n’est plus le moment, il va falloir converger les positions pour une meilleure communication autour du football. Donc, il faut qu’ils soient beaucoup plus objectifs, dire ce qui est vrai, dénoncer les lacunes et proposer de solutions.
Votre mot de la fin?
Pour mon mot de la fin, je remercie toute la presse sportive à travers votre organe et je demande à tout le monde de nous rejoindre pour le développement du football malien.
Réalisé par Mahamadou TRAORE
Ce que nous demandons à la FEMAFOOT c’est de gérer ce sport avec professionnalisme, rigueur et autorité. Ne point regarder le visage de qui que ce soit mais en appliquant les restes.
Déjà ils sont entrain d’accumuler les jours de retard sur le programme.
Le Djoliba est en compétition internationale pourquoi ne pas avancer ces rencontres qui d’ailleurs leur permet d’être en jambe que de retarder les journées de cette équipe.
Combien de clubs ont des joueurs dans les équipes nationales et même ceux qui en ont quel nombre de joueurs.
Nous soutenons la FEMAFOOT mais si elle commence à courber le dos face à certains club elle sera lâchée avant qu’elle ne démarre.
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