Boubacar Baba Diarra, Président Femafoot : La feuille de route du mandat

8

Lors de la première réunion officielle du nouveau Comité Exécutif de la Femafoot, le jeudi 17 octobre dernier, le président Boubacar Baba Diarra a dévoilé les grands axes de son programme quadriennal devant une assistance attentive.

 

Boubacar Baba Diarra
Boubacar Baba Diarra

«Je voudrais vous féliciter pour le choix porté sur vous pour conduire le football malien pendant les  quatre (04) années à venir.

 

Le choix porté sur vous n’est forfuit, il procède d’une évaluation de vos quallités de dirigeants de fin connaisseur du football et de ses arcanes, de votre engagement sans faille, au profit du football malien.

 

 

J’espère pouvoir compter sur chacun de vous dans la dure exaltante mission qui vient de vous être confiée. Puisse Dieu nous donner l’intelligence et la force morale de bien la conduire. Dès l’instant et sans perdre le temps nous allons ouvrir des chantiers. Ces chantiers ont pour noms : la relecture des textes de la Fédération malienne de football ; la résolution de la problématique du financement du football malien ; le développement du football et singulièrement celui des infrastructures dédiées au football des jeunes ; l’inscription du Mali au (palmarès) des vainqueurs de la Can de football ; la qualification du Mali au Mondial 2018 ; l’accès et la prenisation de nos clubs aux phases de poules des différentes compétitions africaines.

 

Voila les objectifs prioritaires que nous devons fixer et pour atteindre desquels tout effort doit être entrepris et aucun sacrifice ne doit être de trop.

 

 

L’atteinte des ces objectifs, pendant la durée de notre mandat doit être le fil conducteur de toutes nos actions ; la performance d’une discipline sportive se mesurant à l’aune des succès remportés.

 

 

Comme adjuvant à cet engagement collectif, la pacification de l’espace du football sera aussi déterminante dans l’atteinte de nos objectifs majeurs. Il n’est un secret pour personne que la prégnace de l’adversité dans l’univers du football est aujourd’hui un facteur limitant de son développement.

 

 

En effet, une introspection dans le monde du football malien fait apparaître un environnement très compliqué et une atmosphère malsaine. Groupes amis, groupes adverses, groupes incertains, groupes sûrs alternent du matin au soir.

 

 

Cet enchevêtement de groupes soumis ou insoumis est dramatique pour notre football. Des années de guéguerre ont-elles apporté une valeur ajoutée ou une gloire au football malien ?

 

 

Nous avons suffisamment guerroyé dans les tranchées de la rivalité stérile et de l’adversité mal placées. Nous  avons développé un camp comme dans l’autre  des capacités frontales souvent périphériques pour mieux placer des coups. Mais pour quels résultats ? Nous le savons tous ! Pour des résultats peu reluisants pour une grande nation de football qu’est le Mali.

 

Devons-nous rester dans cette posture, responsables du football que nous sommes ayant le souci du progrès du football malien ?

 

 

Cette mésentente chronique des responsables est-elle une fatalité pour le football malien ?

 

Responsables du football que nous sommes, nous devons féderer nos efforts pour bâtir un environnement pacifié et serein pour le bonheur du football malien. Par nos efforts de tous les jours, faisons de notre mandat celui de l’unité retrouvée, vraie, mais pas de façade.

 

 

Que dans un élan patriotique et fraternel, la famille du football puisse se retrouver une fois pour toujours afin de servir le levier au succès. En réussissant cela, nous aurons merité de la nation, surtout si l’on sait l’importance du segment de la population adepte du ballon rond.

 

 

Nous sommes les fils du même pays, nous avons un destin commun.

 

 

Pourquoi ne tracerons-nous pas une voie commune vers la consécration de nos équipes nationales et de nos clubs ?

Nous avons un important gisement de productivité à travers l’effectif de joueurs qui forment nos équipes nationales.

 

Mais ce gisement, ce potentiel qui fait rêver tout le pays ne pourrait être exploité de façon optimale que si les hommes et les femmes placés au sommet de la pyramide du football s’entendaient et évoluaient en symbiose. A la trajectoire actuelle de notre football, nous n’avons pas d’autre issue que de nous entendre.

 

 

Dirigeants des instances du football, nous devons nous ressaisir et chercher le sens de la raison. On ne bâtit rien  de durable dans la rancœur et la méfiance. Quand deux groupes d’hommes ou l’homme tout singulièrement se heurte à une contradiction si profonde c’est  que cet homme ou ces groupes d’hommes ont mal posé le problème.

 

 

Nous avons une lourde responsabilité en notre qualité de leader. Nous devons être capables de sacrifices, d’engagement et de dépassement. Nous devons être des dirigeants capables de porter un pojet, une vision pour notre football. Nous ne pouvons plus fuir nos responsabilités, nous avons des devoirs face aux générations futures. Nous n’avons plus le droit à l’erreur, nous ne devons plus décevoir, nos enfants, nos petits fils et nos cadets qui nous observent et qui aspirent le bonheur dans la pratique du football.

 

 

Ne livrons pas ou ne laissons pas à d’autres une partie de notre capacité ou pouvoir de décision. C’est maintenant qu’il faut agir pour briser le signe indien.

 

 

Durant notre mandat, je voudrais des rapports courtois et une harmonie totale avec le département des Sports qui assure la tutelle de la discipline. Des rapports de convivialité avec le Comité National Sportif du Mali et avec les Ligues et clubs de football des rapports sains se fondant sur l’esprit sportif.

 

 

Entre nous membres du Comité Exécutif, le maître mot doit être la solidarité, la complémentarité voire la subsidiarité.

 

 

Tous les actes que vous poserez doivent s’inscrire dans l’égalité, c’est-à-dire en conformité avec les dispositions pertinentes de nos statuts et réglements. Cela est de nature à éviter les comportements déviants sources de malentendu et de confrontation. Nos relations de tous les jours doivent être empruntes de convivialité. Nos rencontres doivent être des moments de relâchements et non ceux de confrontations.

 

Avec les joueurs des équipes nationales, nous devons nouer un pacte de sincérité, sincérité dans toutes les épreuves.

 

Nous devons agir à leur endroit avec pédagogie et tact, le football devant être une école de préparation à la vie future du joueur. Notre devoir d’éducateur nous impose cette voie, la seule permettant de valoriser le talent du joueur.

 

Si les principes ainsi édictés étaient observés, nous pourrons sans nul doute espérer une consécration continentale qui, je le répète, doit demeurer l’objectif prioritaire de notre Comité Exécutif.

 

Je vous souhaite plein succès dans l’accomplissement de votre mission.»

 

 

 

Composition du comite exécutif

 

 

Président : Boubacar Baba Diarra

 

1er vice-président : Boukary Sidibé

 

2e  vice-président : Salaha  Baby

 

3e  vice-président : Kassoum  Coulibaly

 

Président de la Commission Centrale des Questions juridiques : Bassalifou Sylla

 

Président de la Commission Centrale du Statut du joueur :

Sékou  Kéita

 

Président de la Commission Centrale d’Ethique et du Fair-Play : Sidi Békaye      Magassa                         

 

Président de la Commission Centrale des Arbitres:

Dramane Danté

 

Président de la Commission Centrale de Médecine Sportive : Adama  Sangaré

 

Président de la Commission Centrale du Foot  Professionnel: Mamoutou Touré

 

Président de la Commission Centrale du Foot Amateur : Hassane Cissé

 

Président de la Commission Centrale du Foot Féminin: Fatou Camara

 

Président de la Commission Centrale des Jeunes :

Abéta  AG Seydou

Président de la Commission Centrale du Futsal et du Beach Soccer : Sékou   Massiré  Sylla

 

Président de la Commission Centrale du Foot Corporatif :

Cheick Oumar Soumounou

 

Président de la Commission Centrale  Sponsoring, Marketing et Television:

Mohamed Seyba   Soumano

 

Président de la Commission Centrale des Médias : Manfa  Kéita

 

Président de la Commission Centrale   d’Organisation : Souleymane              Magassouba

 

Président de la Commission Centrale de Sécurité :

Moussa  Traoré

 

Président de la Commission Centrale Technique et de Développement :

Mahamoud  Haïdara

 

Président de la Commission Centrale des Finances :

Yéli  Sissoko

Commentaires via Facebook :

8 COMMENTAIRES

  1. Mon frère, 2 fois 3ème comme tu le dis n’est pas de nos jours un bon bilan pour le Mali.Le pays regorge de bons joueurs (artistes.

    Et puis 4 ans ça passe vite, en attendant faisons l’union sacrée autour de l’Equipe Nationale pour aider l’actuel CE à atteindre les objectifs qu’il s’est fixé au moins la coupe d’Afrique.

  2. Baba n’ira nulle part avec le football malien. Voilà qu’il n’a même pas commencer il viol les statuts et règlements en faisant des d’émissions et nominations de membre élus sous près texte d’un soit disant accord avec les rénovateurs. Quand il parle de relecture d texte ce n’est que de la poudre aux yeux. Le Mali dispose aujourd’hui des meilleurs textes de la zone CAF aux yeux de la FIFA donc on verra ce qu’il pourra y changer.
    Attention à une équipe en majorité composée de membres nommés.

  3. Mr Diarra pour que le foot ball soit credible demmande un cahier de charges pour les équipes de D1 et D2 qui prendra en compte le salaire des joueurs et leurs couverture sanitaire C’est inconcevable que les membres de fédération construissent des villas dans l’argent du foot alors que les acteurs magent du tô ou du cous-cous après 2 heures d’entrainement
    Il faut voir le cas de Niambélé et Magassouba c’est en tant que dirigeant ils sont eu des villas sinon ils font d’autre dans la vie quel est le joueur malien qui a pu s’acheter une moto “jarkarta” avec son salaire de footballeur?

    • Magassouba est un chien parmi les chiens dans la fédération malienne de foot-ball. Tout ceux qui sont membre de ce bureau fédéral ont été d ‘une manière ou d ‘une autre été membre actif de la fédération. Rappelons que Diarra a été président de la femafoot pour avoir terminer le reste du mandat de Salif Keïta. Sidibekaye Magassa est symbpole de cette preuve. Lui qui fut longtemps petit de Hamadoun Kolado CISSE. Baba Cissouma ne manquait aucun repas dans la famille de hammadoun kolado. Ces gens là ne feront rien de potables.

  4. Cette équipe ne fera jamais mieux que l ‘équipe sortante…( deux fois de suite 3eme D Afrique).

Comments are closed.