Au lieu de venir expliquer les vraies raisons de cet échec à tous les maliens comme il se doit dans toutes les fédérations sérieuses et respectueuses, les responsables de la fédération malienne de football tombent dans une provocation arrogante et inouïe. Au lieu de présenter leurs excuses au président de la république et au peuple malien, Baba Diarra et Boukary Sidibé déclarent honteusement qu’il faudrait garder encore le sélectionneur national, Henry Kasperczak qui à leurs yeux peut encore mieux faire pour le Mali.
Mais le comble c’est lorsqu’ils affirment sans gêne que le Mali vient d’obtenir la meilleure équipe la plus combative, la plus technique depuis 20 ans. Si tel est le cas comment comprendre qu’une une telle équipe ne puisse gagner la moindre victoire en trois matchs alors que la victoire les tendait à bras ouvert. Pourtant ce sont ces deux personnes qui avaient critiqué sur les toits du monde entier que les troisièmes places obtenues en 2012 et en 2013 par leurs prédécesseurs et qu’on ne devait pas se glorifier de cela. Malgré les moyens financiers colossaux mis par l’Etat malien à la disposition de la fédération malienne de football (condition sine qu’à nun à leurs yeux pour que les Aigles remportent la CAN 2015), malgré les assurances données au peuple malien, les Aigles ont été piteusement éliminés dès le premier tour et pire incapables de gagner le moindre match. Or pour gagner un trophée, il faut obtenir le plus grand nombre de victoires par rapport aux adversaires. Notons que contrairement aux éliminations dès le premier tour en 2008 et 2010, le Mali a toujours obtenu au moins une victoire. Au lieu de tirer les leçons et les enseignements de cet échec humiliant, les responsables fédéraux tentent de noyer le poisson dans l’eau en déclarant que le Mali n’a pas été battu par le Cameroun et la Côte -d’ivoire comme si battre ces deux équipes était l’objectif principal des Aigles du Mali pour cette CAN 2015. Comme on le voit malgré le plébiscite des maliens obtenu par Ibrahim Boubacar Keita lors de la présidentielle de 2013, la médiocrité longtemps décriée sous le régime ATT, continue d’être magnifiée encore dans le pays. Pauvre Mali !
Said BOCOUM
Opportunistes
le football malien est maudit. cette malédiction prend sa source à l’histoire bouvier ce grand pionnier de cet art a été sourdement laissé au oubliette.
en plus de cette anecdote, quant on fait une analyse approfondie, l’on se rencontre compte tout se fait de travers au vu et au su de tout le monde. il faudrait repenser le système d’organisation de football.
faite un tour dans les quartiers et voir les conditions dans lesquelles les enfants s’entrainent cela expliquent le tout. on peut aimer le beurre et l’argent du beurre en ce sens que nos sélections ne sont jamais de qualité. pour être sélectionner il faut payer de l’argent. ça c’est le comble.
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