Les rideaux sont tombés sur la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations de football, CAN Cameroun 2022, ce dimanche au Stade Olembé de Yaoundé avec le sacre des Lions du Sénégal sur les Pharaons d’Egypte (0-0, tb. 4-2). Quant aux Aigles du Mali, comme en 2019, ils se sont inclinés face à la Guinée Equatoriale en huitième de finale de CAN, tout comme à la CAN 2019 en Egypte. C’est sur une mauvaise opération que Mohamed Magassouba et les siens sont éliminés. Et pourtant, tout était fait pour que les Aigles atteignent ne serait-ce que le dernier tour de la compétition. Retour sur un bilan toujours inacceptable.
Aliou Cissé, sélectionneur du Sénégal et Kamou Malo, pratiquement un inconnu avant cette CAN au Cameroun, se sont révélés des entraineurs charismatiques, imposants, techniciens hors pairs qui ont su manager leurs équipes et se sont sacrés respectivement champion d’Afrique et quatrième. Notre « expert mondial », selon ses dires, Mohamed Magassouba est encore passé à côté de son sujet. Son incapacité managériale, le manque de professionnalisme dans ses choix et son manque d’humilité ont conduit les Aigles au mur dans ce tournoi. Et pourtant, l’Etat malien et la fédération de football ont mis tous les moyens pour que cette fois-ci les Aigles du Mali atteignent au moins les demi-finales. Comme à son habitude, « l’expert Fifa », par manque d’humilité, a tout simplement fait comme s’il ne rendait compte à personne et cet orgueil, il le paye cash par l’élimination du Mali par la Guinée Equatoriale qui était très prenable.
Mohamed Magassouba arrogant ?
Dans la vie, on a beau être un expert mondial dans n’importe quel domaine, l’humilité devrait prévaloir pour arriver au but de l’objectif recherché. Le ministre de la jeunesse, des sports, de l’instruction civique et de la construction citoyenne, monsieur Mossa Ag Attaher, aura tout mis en œuvre avec la Femafoot pour mettre le technicien malien dans les conditions pour être à hauteur d’ambition. Mais hélas, lorsqu’on se prend pour le centre du monde, on tire toujours à côté. Faut-il rappeler que le technicien et son staff accusaient des salaires et primes impayés et que le département a décaissé plus 400 millions de FCFA pour que cette situation ne pèse pas sur la préparation et la phase finale de CAN au Cameroun ? Une préparation digne a été organisée et effectuée en Arabie Saoudite dans les conditions les meilleures. Mais on est encore passé à côté avec des prétextes fallacieux.
Arrivée à Buea dans la ville qui a accueilli les Aigles du Mali, le ministre de la jeunesse et des sports et la Femafoot ont travaillé et faire en sorte que pour éviter les histoires de COVID, les joueurs soient logés individuellement dans les chambres d’hôtels et c’est l’Etat malien qui a payé l’addition. Car pour la CAF, c’est deux personnes par chambre, le Mali l’a fait pour éviter des situations de cas de COVID. C’est pourquoi aucun joueur malien n’a été testé positif au COVID lors de cette phase finale grâce aux autorités et la Femafoot.
Management en cause
Dans nos différents articles et autres analyses, depuis la prise de fonction de Mohamed Magassouba, nous avions relevé que le technicien des Aigles du Mali n’a jamais inversé une situation. En cinq ans, il n’est jamais parvenu à mettre en place une équipe type et pourtant il est « l’expert Fifa ». La moindre des choses, c’est disposer d’au moins 6 à 7 titulaires qu’on peut facilement identifier. Mais non, il n’en a pas. Pis, la Femafoot a demandé à Mohamed Magassouba de se faire entourer par un certain nombre d’entraineurs maliens, pour qu’il puisse les former et les envoyer en mission en tant que sélectionneur et DTN afin d’observer nos adversaires ; la réponse a toujours été niet. A côté de Mohamed Magassouba, Fousseyni Diawara est le seul entraineur, mais il n’est ni consulté ni écouté, alors à quoi sert sa présence ? Il a des choses à raconter et qu’il le fasse avant que ce ne soit trop tard.
Mohamed Magassouba a eu le culot, juste à l’arrivée des Aigles du Mali au Cameroun, de refuser que le ministre et le président de la Femafoot saluent les Aigles à l’arrivée. Voici un entraineur qui refuse tout contact avec la presse nationale, mais qui court derrière la presse internationale pour faire parler de lui. Il est important de signaler que Mohamed Magassouba ne loge pas dans une chambre simple, depuis qu’il a pris fonction à la tête des Aigles du Mali. Il est toujours logé en suite et gare à celui qui demande une autre chambre pour lui. S’il est exigeant et très demandant, alors pourquoi pas les résultats ne suivent pas ? Il devrait avoir le minimum de personnalité pour les résultats suivent ses exigences pour ne pas dire arrogance.
Mali –Guinée Equatoriale, l’incapable Magassouba !
Contre la Guinée Equatoriale, nous avons trouvé un entraineur incapable de manager son équipe pour s’imposer à un adversaire qui était à notre portée. Par tâtonnements et par manque de personnalité, par manque de choix judicieux, notre expert-Fifa s’est lourdement planté. Comment un expert, fut-il mondial, ne prépare pas les tirs aux buts dans une compétition à élimination directe ? Tout entraîneur, qui veut tuer un match en cours de jeu, fait jouer deux attaquants. Mais notre grand coach, le « meilleur en Afrique », a tout simplement fait sortir Ibrahim Koné, un attaquant adroit devant les penalties et remplacé par El Bilal Touré, un choix incompréhensible, alors qu’il cherchait à marquer ce but fatal qui aurait pu être aux Equatos. Yves Bissouma, le maitre à jouer, est à son tour remplacé, un remplacement qui rappelle la CAN 2019 contre les Eléphants de Côte d’Ivoire quand il fera sortir Abdoulaye Diaby pour un autre joueur alors le capitaine était la tour de contrôle de son équipe. Pour arriver aux tirs aux buts, tout entraineur de haut niveau fait entrer les meilleurs tireurs, mais Mohamed Magassouba les laisse sur le banc de touche. Falaye Sacko, un joueur en doute, est toujours privilégié et traité comme un fils pour jouer dans l’axe alors que Mogass dispose de footballeurs de métier à ce poste au sein de l’effectif.
Résultat, le Mali est éliminé par les choix très discutables et regrettables de celui qui est en poste depuis 5 ans, mais qui refuse toute collaboration et tout soutien alors qu’on a beau être un expert, on a besoin des autres pour discuter, échanger et, pourquoi pas, trouver des solutions aux problèmes posés. Mohamed Magassouba oublie que le meilleur entraineur est celui qui remporte le tournoi.
Le Mali est éliminé cette année, comme en 2019, en huitièmes de finale de CAN. Les Aigles n’ont donc pas bougé de place et le résultat laisse à désirer. C’est à la fédération malienne de football de prendre ses responsabilités pour tirer les enseignements de cette CAN et situer les responsabilités pour que les barrages de la Coupe du Monde 2022 puissent se tenir dans les meilleures conditions. En maintenant Mohamed Magassouba sur le banc, face à un public qui lui sera très hostile contre la Tunisie en match aller à Bamako, faisons le meilleur choix avant que cela ne soit trop tard.
Mohamed Magassouba doit être remercié et un entraineur de haut niveau cherché pour le match des barrages de la coupe du monde 2022. Dans les conditions normales, la formation devrait être confiée à un adjoint, mais notre expert Fifa a refusé un entraineur adjoint depuis ses débuts.
A bon entendeur salut !
Diakaridia CAMARA
Source : INFOSPORT
Bonjour
Buzz et $H0W $UP€RB0WLI€N?
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