Une nouvelle fois écarté de l’équipe de France par Didier Deschamps, Karim Benzema paierait pour ses propos à l’encontre du sélectionneur tricolore.
Nabil Fekir l’a assuré ce mardi à l’occasion de ses retrouvailles avec l’équipe de France: “il y a une place à prendre.” Jadis titulaire indiscutable à la pointe des Bleus, Karim Benzema ne fait plus partie du paysage de l’équipe de France, la faute à l’affaire de la sex-tape de Mathieu Valbuena et à ses répercussions depuis un an. Et la situation de l’ancien Lyonnais risque de perdurer si l’on en croit les déclarations du sélectionneur tricolore
L’attaquant madrilène a bien tenté de rappeler, dimanche, son attachement à la sélection, assurant “aimer son pays”, “aimer l’équipe de France” et “vouloir revenir”, Didier Deschamps qui avait laissé la porte ouverte dans Téléfoot en expliquant qu’il n’y avait pas de situation définitive et ne pas faire un cas particulier avec Karim est resté sourd à ses mots doux.Est-ce que c’était un premier pas que j’attendais de sa part ? Je n’attends rien de Karim, ni des autres joueurs d’ailleurs, c’est lui que ça concerne. Ce n’est pas ce que vous pouvez dire, ce que vous pouvez écrire ou les interviews qu’il donne qui vont changer quoi que ce soit à ce que je pense”, a-t-il ainsi assuré ce lundi.
Mais à en croire le quotidien El Confidencial, un éventuel de retour de Karim Benzema en Bleus serait impossible sans des excuses de sa part. Le sélectionneur tricolore ne lui aurait en effet pas pardonné ses propos tenus à Marca suite à sa non-sélection pour l’Euro. “Deschamps a cédé sous la pression d’une partie raciste de la France”, avait-il affirmé. Des déclarations qui avaient valu à l’ancien champion du monde de voir sa maison en Bretagne taguée du mot «raciste». Didier Deschamps n’a jamais digéré.
Par football.fr