L’enjeu du Bénin-Mali de dimanche prochain n’échappe à personne dans les deux pays. Et l’heure est à la mobilisation chez nos adversaires depuis près d’un mois. Les Aigles doivent donc compter avec une pression énorme au Stade de l’Amitié parce que, pour les Béninois, tous les moyens seront bons pour ne pas perdre les trois points du match à domicile.
« Le Bénin compte sur un groupe soudé pour battre le Mali » ! C’est ce qu’écrivait le quotidien béninois, Le Matinal, dans sa parution du 11 mai 2007. « Les Ecureuils du Bénin seront obligés d’adopter une nouvelle formule pour affronter le Mali le 3 juin prochain à Cotonou », poursuivait le quotidien. Au niveau de l’encadrment technique, on a naturellement appelé en renfort de nouveaux joueurs pour venir à bout des Aigles du Mali.
Les Ecureuils, qui sont encore en course pour une qualification à la Can Ghana-2008, ont besoin d’une victoire pour prendre une sérieuse option dans ces éliminatoires. Mais, pour cette mission, la sélection béninoise sera amputée de deux éléments importants qui ont causé beaucoup de soucis à Djilla et à ses coéquipiers à l’aller à Bamako. En effet, Anicet Adjamonsi (FC Istres/France) et Mouritala Ogoubiyi (Etoile du Sahel/Tunisie) sont suspendus pour accumulation de cartons.
Le premier manquera à la défense et le flanc gauche alors que le second ne pourra pas se mettre en évidence en attaque malgré sa « forme éblouissante ». Ce qui doit normalement soulager les Aigles du Mali. Pour pallier ces absences, le staff technique a fait appel à certains joueurs qui n’avaient pas effectué le déplacement du Stade du 26-Mars de Bamako.
Ainsi, en plus du virevoltant Moussa Tiémoko, Romuald Bocco (Accrington Stanley/Angleterre), Wasiu Oladupipo (JSK/Algérie) et Prince Ofori (SK Zilina/Slovaquie) sont appelés en renfort à Cotonou.
Attaquant dans son club, Romuald Bocco est aussi défenseur de prédilection et n’hésitera pas à accomplir les tâches défensives. Quant à Wasiu Oladupipo, il est le remplaçant idéal de Mouritala Ogoubiyi. Les deux joueurs sont très attendus à Cotonou et auront sans doute à cœur de prouver qu’ils méritent leur sélection.
Gageons que Djilla et ses coéquipiers ne vont pas leur offrir une telle opportunité.
Moussa Bolly
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