Le milieu offensif et capitaine de l’équipe nationale junior, Bassirou Dembélé, sociétaire du Paris Saint Germain (PSG) est à Bamako, depuis le 14 décembre. Dans cet entretien exclusif qu’il a bien voulu nous à accorder, l’ancien joueur du Centre Salif Kéïta (CSK) espère retrouver le terrain d’ici février 2009. Cela fait, cinq à six mois, qu’il est blessé. Son souhait était de participer à la Coupe d’Afrique des Nations junior avec ses coéquipiers, malheureusement le bon Dieu en a décidé autrement.
Bamako Hebdo: Peut-on connaître les raisons de votre séjour actuellement à Bamako ?
Bassirou Dembélé : Comme vous le savez, c’est la période de vacances pour les joueurs en Europe. J’ai profité pour prendre un peu de l’air dans mon pays. C’est pourquoi, je suis à Bamako, depuis bientôt deux semaines. Il s’agit, pour moi, de voir mes parents, mes amis et mes anciens coéquipiers. Comme je suis blessé, cela va me permettre d’avoir le moral avant mon retour pour bien travailler.
Comment avez-vous vécu votre premier jour au PSG ?
Vous savez, le Paris Saint-Germain (PSG) est un grand club en France. Ce n’est pas facile pour un jeune de s’intégrer rapidement avec les pressions, par ici et par là. Sinon, tout s’est bien passé à mon arrivée.
Et avec les joueurs ?
Ça se passe très bien. C’est comme en famille. Je suis arrivé dans ce club, il y a cinq mois seulement, franchement, tout se passe à merveille. J’ai de très bons rapports avec tous les joueurs et même avec l’encadrement technique.
Vous êtes combien d’Africains dans le club?
Nous sommes au moins huit Africains. Il y a des ivoiriens, des Camerounais, des Béninois, des Congolais. Je suis avec un autre Malien en la personne de Adama Traoré.
Comment se porte votre état de santé ?
Dieu merci, mon état de santé s’est très bien amélioré. Ça va mieux aujourd’hui. J’étais blessé, il y a trois mois et demi. Grâce au bon Dieu, j’ai commencé à trottiner, il y a dix jours, seulement. J’espère que tout ira le plus rapidement possible pour que je puisse retrouver le terrain de compétition.
Quel est le mode de traitement que vous suivez actuellement ?
J’ai un programme que je respecte énormément. Je suis venu à Bamako avec un programme spécial que je dois également respecter. Je passe de, temps en temps, dans une salle pour les rééducations.
A quand la reprise ?
Inchallah, je dois reprendre à partir de février 2008, si tout va bien.
Donc, vous serez absent de l’équipe nationale junior à la CAN ?
C’est dommage que je ne pourrai pas participer à la Coupe d’Afrique des Nations junior. Alors que l’un de mes objectifs était de participer à cette compétition. Malheureusement, le bon Dieu en a décidé autrement. Et ce n’est que partie remise. Je suis encore jeune. Je serai présent à la Coupe du Monde, si l’équipe du Mali se qualifiait.
C’est un regret pour vous de rater la CAN 2009 ?
Non. Je pense que c’est la vie. Il faut s’attendre à tout. Il faut être fort moralement pour supporter.
Un message à l’endroit de vos partenaires?
Je crois que nous avons une très bonne équipe qui peut faire mieux à la CAN, surtout avec un encadrement technique expérimenté. Mes coéquipiers auront leur mot à dire au cours de cette compétition. Je pense qu’ils vont faire une très belle participation. Je leur souhaite bonne chance et j’espère qu’ils viendront avec la Coupe.
Et à Djilla qui est actuellement blessé ?
Je souhaite une meilleure santé à mon grand frère et mon idole, Mahamadou Diarra dit Djilla. J’espère qu’il récupèrera le plus rapidement possible. Car, c’est un grand joueur, qui est très important pour son club, le Real Madrid et à l’équipe nationale du Mali. Je vois que sa blessure va un peu jouer sur son club, pourquoi pas sur le pays.
Propos reccueillis par Alou Badra HAIDARA
