Après la coupe du monde féminine, la Fiba a dévoilé le classement mondial de basket-ball. En occupant la 26e place mondiale, les Aigles Dames offrent au Mali le 2e meilleur rang pour une sélection africaine derrière le Nigeria qui se place 15e sur 118 pays classés.
Sans surprise, la tête de ce classement est occupée par les Etats-Unis d’Amérique. Après leur sacre au récent mondial disputé en Australie, les Américaines comptent 848.8 points loin devant les Chinoises (676.5 points) qu’elles ont battues en finale (83-61). Nonobstant, la Chine gagne 5 places par rapport au précédent classement en se retrouvant à ce 2e rang pour la première fois depuis 1994. Le Top 3 est complété par l’Australie (668.3 points), pays hôte du Mondial. Absente de la coupe du monde, l’Espagne en paie les frais en se retrouvant à la 4e place perdant ainsi deux rangs avec ses 661 points. Un recul pour les Espagnoles qui avaient pourtant pris la 2e place en 2014, la 3e en 2010 et 2018.
Seul pays africain lors de la Coupe du monde, le Mali se classe 26e place. En atteignant ce rang, les Aigles Dames font un bon de 9 places après avoir terminé 11e sur 12 du Mondial dernier. Un saut considérable pour une sélection qui n’avait plus pris part à l’événement majeur du basket-ball féminin depuis 2010, finissant alors 15e contre une 11e place cette année. « La plus forte progression du Top 10 est à créditer à Porto Rico, qui a grappillé 6 places pour prendre le 10e rang, grâce à sa participation aux quarts de finale de la Coupe du Monde Féminine FIBA 2022. Cette équipe a probablement été la plus belle surprise du tournoi mondial. En 2018, elle avait pris le 16e et dernier rang final en Espagne. La Bosnie-Herzégovine a elle grimpé de 10 places pour se hisser au 14e rang, conséquence de sa qualification pour sa toute première Coupe du Monde Féminine Fiba – dont elle a toutefois pris le dernier rang (12e) », analysent les experts de l’instance suprême du basket-ball mondial qui précisent qu’ : « A cause de la pandémie de Covid-19, de nombreux tournois ont dû être reportés. Ceci comprend notamment les JO (TQOF et Tournoi Olympique Féminin), disputés en 2021 plutôt qu’en 2020. Pour faire en sorte que ces reports n’aient pas un impact durable sur le classement et pour maintenir le format standard basé sur un cycle de quatre ans, les dates des matchs concernés ont été modifiées conformément à l’année à laquelle ils devaient initialement avoir lieu, avant que le facteur de décroissance temporelle ne soit calculé ».
Alassane