Le 20è Championnat d”Afrique de basket dames qui se déroule depuis quelques jours à Dakar et à Thiès ne restera pas dans les annales de la balle au panier.
En tout cas pas pour la presse étrangère qui, depuis le coup d”envoi de la compétition, travaille dans des conditions difficiles. Il y a d”abord les statistiques des matchs qui sont toujours insuffisantes si elles ne sont pas distribuées dans la clandestinité à la presse locale. S”y ajoute le problème de badges et d”accréditation qui empêche nombre de confrères d”exercer correctement leur travail. Ulcéré par les difficultés quotidiennes auxquelles il fait face depuis le coup d”envoi de la compétition, un confrère malgache n”a pas hésité à parler de "service à la sénégalaise".
À chaque fois que la presse évoque la question de badges ou d”accréditation, la commission communication répond invariablement par la même phrase : "les accréditations ne sont pas encore prêtes". "Dites plutôt qu”elles ne sont pas prêtes pour les étrangers", s”est insurgé un confrère tunisien visiblement écoeuré par les multiples couacs constatés ça et là. L”autre problème des journalistes s”appelle la salle de presse du stade Marius N”Diaye trop exiguë et qui est dépourvue de tout équipement. Pas de fax, pas de téléphone, pour les ordinateurs n”en parlons pas. Et dire que le complexe Marius N”Diaye a été totalement rénové avant le coup d”envoi de ce 20è Championnat d”Afrique des nations ?
S. B.
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