L’affaire d’harcèlement sexuel qui secoue la fédération malienne de Basket Ball a eu raison pour l’instant sur le Président Harouna B Maïga . Ce dirigeant vient d’écoper d’une suspension provisoire suite à une décision des enquêteurs de la Fédération internationale de Basket-ball.
Cette décision de la FIBA a été prise suite à l’ouverture des enquêtes indépendantes depuis la publication d’un article par le quotidien New yorkais ‘’ Times’’ révélant le silence des dirigeants du basket-ball malien sur les agressions sexuelles contre les basketteuses. Les enquêtes indépendantes menées par la FIBA, au sujet de l’affaire du harcèlement sexuel des coachs sur des basketteuses maliennes, ont conclu des mesures conservatoires contre le Président de la Fédération Malienne de Basket-ball ainsi que la Fédération Malienne de Basket-ball en attendant la fin des enquêtes pour raison de passivité, selon des sources proches du dossier.
La fédération internationale de basket Ball a finalement opté pour la première option en décidant de la suspension provisoire du Président de la Fédération Malienne de basket-ball, Harouna Maiga, de ses fonctions. Et épargne du coup, l’institution de la Fédération Malienne de Basket Ball qui, selon certains acteurs, est engagée dans beaucoup de compétitions internationales. La mauvaise nouvelle est tombée comme un coup de tonnerre au sein des amoureux de la balle au panier.
Le président de l’association des journalistes sportifs du Mali, Oumar Baba Traoré s’indigne de cette suspension et prend partie pour le sieur Harouna Maïga. « La surprise dans ces enquêtes a été la suspension à titre provisoire du Président de la Fédération Malienne de Basket-ball Harouna B Maiga. Malgré son caractère conservatoire, cette sanction malencontreuse et injustifiée et a poussé des milliers d’amoureux de la balle au panier à se poser bien de questionnements de savoir : qui sont les interlocuteurs des enquêteurs de la FIBA au Mali ?-Quelles sont les intentions cachées de ces interlocuteurs ? », s’interroge ce journaliste sportif qui semble abandonner sa casquette de journaliste. Oumar Baba Traoré souhaite que la FIBA lève le voile sur l’identité des enquêteurs en envoyant une délégation au Mali pour continuer ses enquêtes. « Ce qui lui donnera des résultats probants et évitera de sanctionner des innocents », ajoute ce journaliste.
Il faut noter que l’article publié par le du journal Américain a déjà poussé notre compatriote, Hamane Niang, présumé coupable, à se retirer du moins provisoirement de ses fonctions de Président de la FIBA en attendant les conclusions de l’enquête ouverte. Cet article du New York Time, largement relayé par plusieurs médias spécialisés dans le Basket Ball, reproche au parton de la FIBA d’avoir fermé les yeux sur l’harcèlement sexuel systémique sur des dizaines de joueuses au Mali.
L’article accusateur ne mentionne nulle part que Hamane Niang s’est rendu coupable des cas abus sexuels. Mais, les auteurs de l’article avancent qu’il était au courant et aurait dû prendre des dispositions répréhensibles contres les personnes qui se sont rendues coupables des cas d’agressions sexuelles contre les femmes pendant une douzaine d’années entre 1999 et 2011.
Notre compatriote a toujours démenti les accusations formulées dans l’article du journal New York Times en déclarant « Je n’ai jamais été impliqué et je n’ai jamais eu connaissance des accusations décrites dans votre correspondance ».
Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net