Le rideau s’est levé. On connait désormais les trois finalistes du Ballon d’Or 2013. Les deux “naturels” : Lionel Messi (FC Barcelone) et Cristiano Ronaldo (Real Madrid), qui ont remporté les cinq derniers trophées (Ronaldo en 2008, Messi depuis 2009). Et le troisième homme, qu’on attendait avec une certaine fébrilité. C’est finalement Franck Ribéry. Il a été préféré par le collège de votants (sélectionneurs, capitaines de sélections et journalistes) à Zlatan Ibrahimovic (PSG) et les 19 autres prétendants au titre.
Premier enseignement de ce plateau dévoilé par la FIFA : l’international français du Bayern Munich est d’ores et déjà certain d’accrocher le podium. Une première dans sa carrière. Ira-t-il plus haut ? On le saura le 13 janvier prochain, lors du gala de la fédération internationale, organisé à Zurich. En 2013, le Français a tout raflé (ou presque) avec le Bayern Munich et s’est qualifié pour la Coupe du monde 2014 avec l’équipe de France. Il est honoré pour sa régularité exceptionnelle au plus haut niveau au sein d’un collectif bavarois, champion d’Allemagne en titre, bien parti pour l’être encore en 2014, et vainqueur de la Ligue des champions en mai dernier, aux dépens du Borussia Dortmund. Ses statistiques sont moins impressionnantes que celles de ses deux compères encore en lice. Mais son influence sur le Bayern et la France n’a rien d’accessoire.
Ronaldo, le favori
Ribéry aura fort à faire pour décrocher le Ballon d’Or puisque Lionel Messi et Cristiano Ronaldo sont encore en course. L’Argentin du FC Barcelone a connu une saison compliquée, compte tenu de ses nombreuses blessures. Il est d’ailleurs actuellement sur le flanc et ne rejouera plus avant 2014. Mais ses statistiques individuelles et son aura en faisaient un incontournable. En raison, notamment, du mode de scrutin qui favorise le talent pur aux accomplissements annuels.
Cristiano Ronaldo sera également de la fête le 13 janvier prochain (s’il décide de venir). Le Portugais est sans doute aujourd’hui le grand favori à la succession de Lionel Messi, tant il a impressionné tout au long de l’année et s’est encore plus illustré en octobre. Alors que le scrutin a été prolongé de quinze jours par la FIFA, faute de votants, le Portugais a réussi des barrages pour la Coupe du monde de feu. Il a littéralement porté la sélection sur ses épaules et probablement marqué de très gros points dans la conquête d’une seconde récompense après 2008.
Source: .eurosport.fr