«J’ai répondu à votre invitation pour essayer d’apporter ma contribution aussi en vous prodiguant des conseils », déclare le doyen d’entrée de jeu. Quand on parle de crise, dit-il, le rôle, le devoir d’un journaliste est de couvrir tous les évènements avec loyauté, neutralité, franchise, l’honnêteté, vérité envers les différentes parties de la crise pour être à la hauteur de sa mission. C’est-à-dire, ajoute le Doyen Salif Gaoussou Diarra, « quand on demande à un journaliste de couvrir pendant une période de crise, sur la base de la vérité, il ne doit pas s’aligner derrière l’une des parties en conflit. Se faisant, il est clair dans ce cas que le bas public sera clairement informé. En somme, il doit approcher les deux protagonistes, les écouter et analyser ce qu’ils ont dit et faire une diffusion pour ne pas perdre sa valeur. Ce qui nous conduira vers un développement harmonieux de nos sports de façon générale et du football en particulier», explique le Doyen S.G.Diarra. Le journaliste enchaine le doyen, peut faire des erreurs, mais la persistance dans l’erreur est grave. « Interpréter fidèlement ce qui a été dis par les uns et les autres pour que vous soyez une notoriété », conclu le Doyen.
Si le Doyen S.G. Diarra n’a pas voulu entrer trop dans le fond de la crise qui secoue notre football, le représentant de Malitel, Sidi Dembélé, acteur averti du sport surtout le ballon rond, a donné son point de vue personnel après avoir félicité l’initiative de la tenue de la rencontre et rassurer le soutien de sa société aux côtés du sport malien. «Je pense et je reste convaincu que la crise qu’on connaît est dans la normale des choses. Il se trouve que pour chaque crise, il y a des signes annonciateurs. J’ai constaté qu’hier, on avait la possibilité de s’asseoir et de parler, aujourd’hui c’est devenu difficile pour ne pas dire impossible», déclare Sidi Dembélé. Le retard accusé par le Ministre des Sports de s’affirmer le rôle important que les journalistes sportifs pouvaient jouer dans cette avec leur neutralité, n’ont pas échappé à la vision de Sidi Dembélé. «Il y a neuf mois que le ministre des sports d’autorité pouvait imposer une ligne de conduite à chacune des parties. Mais il ne l’a pas fait. Il ya neuf mois, les journalistes sports mieux informés sur le sport que toutes les associations, institutions, personnes ressources qui ont été impliquées, pouvaient être au cœur de la médiation. Malheureusement, les uns et les autres très tôt pris des positions», ajoute Sidi Dembélé. Malgré tout il dit garder espoir que les négociations de dernière chance proposée par le ministre des sports aboutissent à un résultat. Et de dire aux acteurs des camps opposés, «on se retrouve dans la vie de tous les jours . Je ne vois pas pourquoi ces parties ne se parlent pour trouver une solution. Les textes sont faits pas des hommes, ils sont fichés. Dans l’intérêt général des joueurs, de l’avancée du sport malien, on peut les revoir et ne plus laisser des ambiguïtés en les élaborant afin de ne plus permettre à chaque camp de ne plus l’interpréter à sa manière», conclu Sidi Dembélé.
Hadama B. Fofana
Je suis d’accord avec M. Salif G. Diarra, quand il y a crise, le journaliste doit etre le moderateur, mais pas partisan. Nous avons constate que certains soit disant journaliste sportif a savoir M. B. Haidara de l’Independant et Baba Cissouma de Match ne sont pas du tout a la hauteur, ils doivent aller apprendre le metier de journalisme. Ces deux journalistes nous a montre leur vrai face c’est a dire partisan de M. Baba Diarra de la FEMAFOOT, mais on comprend bien cet alignement en faveur de Baba Diarra. Mais cela ne marchera pas au Mali et un jour la verite triomphera.
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