Association des comités nationaux olympiques d’Afrique : Les chemins du futur balisés à Bamako

4

Bamako a abrité les 3 et 4 février 2017, la 50e session ordinaire du comité exécutif de l’Association des comités nationaux olympiques d’Afrique (Acnoa). Une rencontre dont la cérémonie d’ouverture était placée sous la présidence d’honneur de Mme Kéita Aminata Maïga. La première Dame du Mali est aussi la présidente de l’Académie nationale olympique du Mali, et vice-présidente de l’Association des académies nationales olympiques d’Afrique (AANOA).

 Pour le président du Comité national olympique et sportif du Mali (Cnosm) et l’ACNOAZ II (Zone II de l’ACNOA), Habib Sissoko, le choix de Bamako est “une marque de confiance et d’amitié envers le peuple malien et son CNO”. “J’en suis fier et je souhaite à toutes et à tous la cordiale bienvenue sur les rives du majestueux fleuve Djoliba”, a-t-il souligné.

Et pour le président de l’Acnoa, l’intendant général Lassana Palenfo, “la tenue de cette 50e session en terre malienne est une marque de solidarité et de soutien à l’égard de notre pays qui a connu une attaque terroriste le 18 janvier 2017”.

C’est aussi un choix tactique, car le président de l’Acnoa est conscient que l’influence d’Habib Sissoko est incontournable pour briguer le 4e mandat qu’il briguera en mai prochain à Djibouti.

Mais, à Bamako, il s’agissait officiellement de se projeter dans l’avenir pour consolider les acquis des dernières années. Un bilan que le président Palenfo juge “globalement positif” en référence à la prestation des différents athlètes africains aux Jeux olympiques de “Rio 2016” (Brésil).

Les athlètes du continent ont pu obtenir 45 médailles (or, argent et bronze) dans différentes disciplines comme la natation, l’athlétisme, la boxe, le taekwondo et aussi dans certaines nouvelles disciplines. Ce qui a fait dire à Habib Sissoko que, comparativement aux Jeux de Pékin (Chine, 2008) et d’Athènes (Grèce, 2004), “la prestation des athlètes africains à Rio a été positive”.

Après les Jeux de Rio, ont expliqué les responsables de l’Acnoa, certaines dispositions ont été arrêtées pour permettre aux athlètes de bien se préparer désormais pour les futures compétitions. Dans ce cadre, des bourses d’études seront octroyées aux athlètes leur permettant de se préparer aux Etats-Unis ou en France dans certaines universités. Le processus administratif est déjà enclenché.

Par rapport à la vulgarisation de l’olympisme et de ses valeurs, l’Acnoa dispose de nos jours de plus d’une cinquantaine de centres Olympa Africa dont deux au Mali (Banankabougou et Markala). Ces dernières années, plus de six millions de jeunes athlètes africains ont été formés dans ces écoles.

La session de Bamako a également permis aux participants de se pencher sur le budget quadriennal de l’Association, qui passe désormais de 34 millions de dollars US à 41 millions, pour la période 2017-2021. A noter que les fonds de l’Acnoa proviennent essentiellement de la Solidarité olympique.

Tirant le bilan de cette 50e réunion lors de la conférence de presse co-animée avec Lassana Palenfo, M. Sissoko a souligné les problèmes auxquels est confrontée l’Acnoa. Ils ont été passés au peigne afin de mieux baliser l’avenir.

“Aujourd’hui, le bilan de l’Acnoa est globalement positif”, a déclaré Habib Sissoko qui préside la zone II de l’Acnoa ainsi que l’Union africaine du judo (UAJ). Une organisation à la tête de laquelle il a succédé à Lassana Palenfo. Un bilan positif qui explique sans doute que l’Afrique ait été valorisée à Rio et honorée par le Prix de l’Acno 2016 par le Comité international olympique (CIO).

“Au Mali, la défense de la cause de l’olympisme est un engagement commun et global. Les illustrations de cela sont la grande compréhension de l’Etat manifestée par l’accompagnement efficace et constant de Monsieur le ministre des Sports, l’adhésion forte des responsables du mouvement sportif, la contribution financière soutenue des entreprises et surtout l’investissement des personnalités à l’instar de la première Dame, Mme Kéita Aminata Maïga”, avait déclaré M. Sissoko à la cérémonie d’ouverture.

Le ministre des Sports, Housseini Amion Guindo, avait souhaité à l’ouverture des travaux que la concertation de Bamako soit une occasion de relever de nouveaux défis. Il a exhorté les participants à se saisir de toutes les opportunités qui s’offrent pour booster le développement du sport africain par l’amélioration de sa gouvernance et la performance des athlètes.

A la fin de la cérémonie d’ouverture, le président Palenfo, a offert deux distinctions (Acnoa et CIO), à Mme Aminata Maïga Kéita pour son engagement constant et sa disponibilité à accompagner le sport et l’olympisme au Mali ainsi qu’à travers le monde.

Alphaly

Commentaires via Facebook :

4 COMMENTAIRES

  1. Habib SISSOKO UN BON A RIEN TU ES A LA TETE DE CE COMITE DEPUIS QUAND ET QUEL EST LE BILAN DU MALI ?
    LE COMITE EST T’IL VOTRE PROPRIETE PRIVE.UN ECERVELE QUI N’a PAS LE (DEF)IL EST TEMPS QUE VOUS CEDEZ CAR VOUS AVEZ UN BILAN NEGATIF.DES CONNERIES DANS VOTRE BOUCHE .ON SE CONNAIT TOUS DANS CE PAYS DEPUIS L’ECOLE DE MISSIRA OU VOUS ETIEZ UN MAUVAIS ELEVE A BIENTOT POLTRON ET écérvélé

    • HABIB L’HOMME DE TOUS LES REGIMES OPPORTUNISTE LECHE CUL TU FAIS HONTE AU SPORT MALIEN .MENTEUR COMME TU RESPIRES

Comments are closed.