Assemblée Générale Elective du CNOSM : Et de 5 pour d’Habib Sissoko

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Le 6 Février 2016, l’hôtel Onomo de Bamako a servi de cadre à l’assemblée générale élective du Comité national olympique et sportif du Mali. C’est sans surprise que le président sortant en la personne d’Habib Sissoko a été réélu à l’unanimité pour un 5e mandat afin de poursuivre l’œuvre de modernisation entamée en mars 2000. Trois nouveaux membres font leur entrée au comité exécutif et l’adhésion de trois nouvelles fédérations. Le fait marquant c’est le départ de Tidiane Niambélé du comité exécutif du CNOSM.

C’est dans un climat apaisé et jovial que s’est tenue l’assemblée générale élective du comité national olympique et sportif du Mali à l’Hôtel Onomo le 6 Février 2016. On retiendra de cette assemblée élective, la réélection sans surprise du président sortant Habib Sissoko qui était le seul candidat pour un 5e mandat. Une reconnaissance pour tous ses efforts consentis en faveur du mouvement sportif malien. A la fin des travaux, un nouveau comité exécutif de 10 membres a été mis en place. Ainsi trois nouveaux membres font leur entrée. Il s’agit d’Abdoul Wahab Zoromé élu 4e vice-président, de Seydou Ly, élu 2e vice-président et de Mme

Tounkara Kadidiatou Kanouté, élue représentante des Athlètes. On notera le départ de Tidiane Niambélé précédemment 2e vice-président sortant. Néanmoins le désormais ancien 2e vice-président du CNOSM restera u sein du comité olympique comme chef de division des programmes, évaluations et formations. Ce fut ensuite au tour des responsables des trois fédérations qui ont fait leur adhésion au comité national olympique et sportif du Mali de prêter serment condition sine qu’à nun pour être accepté au sein du comite national olympique et sportif du Mali. Il s’agit des fédérations maliennes de Criquet, de Yosheikan Budo et de Tennis de table. A la fin des travaux, une motion de soutien de 20 fédérations sportives a été adressée au président Habib Sissoko. Pour ceux qui ne le savent pas, pour être membre du comité exécutif du comité olympique, il faut appartenir à une fédération ou association spotive affiliée au CNOSM.

Sadou Bocoum

 

Nouveau bureau du Comité exécutif

Président : Habib Sissoko

1er vice-président : Seydou Ly

2e vice-président : Mme Sangaré Ami Keita

3e vice-président : Colonel-major Bréhima Diabaté

4e vice-président : Abdoul Wahab Zoromé

Secrétaire Général : Mohamed Oumar Traoré

Secrétaire Général Adjoint : Moctar Bah

Trésorier Général : Abdoulaye Coulibaly

Trésorier Général Adjoint : Abdel Kader Sangho

Représentant des Athlètes : Mme Kadidiatou Kanouté

 

Motion de soutien des fédérations sportives à Habib Sissoko

Nous, Dirigeants Sportifs, Pratiquants et Sympathisants de disciplines sportives, adressons à Monsieur Habib Sissoko, président du Comité national olympique et sportif du Mali la motion de soutien ci-après :

-Considérant avec plaisir et admiration toutes les actions entreprises par le président Habib Sissoko dans sa noble mission de conduite du mouvement olympique et sportif du pays ;

-Mesurant la justesse, l’équité et la profondeur des actions entreprises par le président Sissoko pour résoudre les innombrables conflits au sein des fédérations sportives ;

-Considérant l’engagement inlassable du président du CNOSM dans la recherche de soutiens financiers aux fédérations sportives pour la bonne exécution de leurs programmes d’activités ;

-Considérant que le pays traverse une période charnière de son histoire et demande en conséquence une synergie totale de tous les efforts dans tous les domaines ;

-Considérant la place de choix qu’occupe aujourd’hui le CNOSM dans l’architecture sportive du Mali, résultat des efforts intenses et continus du président Habib et de son équipe ;

-Considérant que le plan quadriennal pour le développement du mouvement olympique et sportif du Mali, conduit avec professionnalisme par le président Sissoko et son équipe, répond aux préoccupations pertinentes du sport malien.

-Félicite le président Habib Sissoko et l’exhorte à préserver dans cette voie ;

-Apportons notre soutien total au président Habib Sissoko, président du Comité national olympique et sportif du Mali pour sa réélection lors de l’Assemblée générale élective du 6 Février 2016

-Prions le Bon Dieu de nous accorder la santé et la force nécessaire pour bâtir ensemble un mouvement olympique et sportif fort et viable pour le bonheur du peuple malien et des peuples du monde entier.

Vive le Comité national olympique et sportif du Mali

Vive le sport malien

Vive le Mali.

 

Discours d’ouverture d’Habib Sissoko

Monsieur le Ministre des Sports

Madame la première Dame du Mali, Présidente de l’Académie Nationale Olympique du Mali

Mesdames et Messieurs les Membres du Comité Exécutif

Mesdames et Messieurs les Présidents et Secrétaires Généraux des Fédérations et Groupements affiliés au Comité National Olympique et Sportif du Mali

Partenaires du sport malien

Madame et Messieurs les Présidents des Associations des Journalistes Sportifs du Mali

Chers invités

Mesdames, Messieurs,

Le quadriennal dont nous voulons aujourd’hui tirer le bilan, a subi les effets de la terrible tentative de remise en question de l’existence de notre pays, en tant qu’Etat, en tant que Nation. La crise politico-sécuritaire a fait exploser nos certitudes anciennes et ébranler notre conscience nationale et notre fierté. On a coutume de dire que les grands peuples ne meurent jamais. En tout cas le notre s’est toujours remis des fortes secousses de son histoire. Dans l’effort titanesque de redressement nous aimerions prioritairement exprimer notre gratitude à son Excellence Ibrahim Boubacar Keita, président de la république. Les actions du Chef de l’Etat, son appel à un homme malien ressourcé donnent majoritairement le sentiment que quelque chose est en train de prendre corps. Le manifeste de son patriotisme et ses mots justes qui emplissent de bonheur le cœur de nos sportifs, la manifestation constante de sa passion du sport et son attachement à l’idéal olympique. Nous saisissons ensuite cette occasion solennelle pour adresser nos sincères remerciements et nos vives félicitations à Monsieur le Ministre des sports pour la vitalité donnée à la relation Etat/Mouvement Sportif et son accompagnement souriant qui nous vaut aujourd’hui autant de succès de nos athlètes. Nous apprécions  hautement, Monsieur le Ministre, l’ouverture de grands chantiers en vue du confort de notre sport et l’instauration de la journée nationale de la pratique sportive. Nous souhaitons aussi remercier les sociétés de téléphonie, sponsors officiels de notre sport, avec une palme à la SOTELMA/MALITEL. Nous saluons les partenaires multiples et divers dont les actions participent au quotidien de la construction d’un sport malien conquérant et de la consolidation de l’Education Olympique.

Chers délégués,

Nous voudrions maintenant parler à nous-mêmes et dire qu’au moment où nous avons choisi de conduire ensemble l’initiative historique de reconstruire le Mouvement Olympique et Sportif et National, nous savions que le processus de maturation allait être long. Aujourd’hui la confiance qu’inspire le CNOSM est un capital inestimable, ici, à l’hôtel Onomo Bamako dans les annales du parfait esprit sportif ; cet esprit qui est convivialité et souci de la gouvernance. Nous savons que l’univers du Mouvement Sportif est de passion qui charrie, par moment, de grosses vagues. En venant à la présente assemblée nous voulons marquer notre conviction de la nécessité de prôner le dialogue et la réconciliation. D’un quadriennal à l’autre nous avons ensemble précisé la mission et la vision du CNOSM en définissant les valeurs à protéger et à promouvoir. Ces valeurs, constitutives de notre croyance collective, ont jusqu’ici guidé nos actions et nos comportements. Dans cette action et pour le quadriennal finissant, nous avons mis en avant trois(03) objectifs :

-Le premier objectif est la bonne gouvernance. La gouvernance est « un choix de vivre ensemble et une manière de gérer le bien commun et l’intérêt général. Elle est gestion efficiente, efficace et éthique du sport ». En plus de la charte Olympique, la bonne gouvernance confère au Mouvement Sportif et Olympique légitimité et autonomie. Par l’exemple, le comité exécutif du CNOSM a invité les associations affiliées à l’application du processus de gouvernance (tenue des assemblées générales ordinaires, des réunions et élections démocratiques et transparentes) et au contrôle de la gouvernance (rapport d’activités, états financiers et d’audit). Par l’exemple, tous ensembles, nous marquerons notre adhésion au message de Rio du président du CIO, Monsieur Thomas Bach, je cite « Changer pour protéger la crédibilité des organisations sportives » et « Mettre en œuvre l’agenda olympique 2020, après l’acceptation par tous des principes de bonne gouvernance »(fin de citation).

-Le deuxième objectif est la culture de l’image du Mali et de son CNO. Malgré le temps des épreuves, notre CNO a renforcé ses relations de partenariat et assuré la représentation du Mali au plan international. Au cœur de cette culture de l’image, il y a l’organisation à Bamako de la Convention internationale du sport africain(CISA) et de l’assemblée générale de la zone II de l’ACNOA, la participation du CNOSM aux sessions de l’ et de l’assemblée générale de la zone II de l’ACNOA, la participation du CNOSM aux sessions de l’Académie internationale olympique(AIO), aux sessions de l’ACNOA et de l’ACNO, aux réunions de l’Assemblée générale de la fédération sportive pour la solidarité islamique(FSSI), aux jeux africain et olympique de la jeunesse, aux jeux islamiques, aux jeux africains du Cinquantenaire. L’audience de notre CNO s’est renforcée par les visites d’illustres personnalités du sport et de l’olympisme comme le Directeur technique pour l’Afrique de la fédération internationale de Tennis, Hamil Ben Mah Louf ; l’inspecteur de Tir à l’Arc, Paul Sinzou ; l’expert de Tennis de table, Lawson Kaka ; le président de l’association internationale de la presse sportive(AIPS), Obie Michell ; Docteur Arnaud Richard de l’université Paul Valéry de Montpellier ; le Directeur Exécutif de la fondation internationale Olymapafrica, Thierno Diack ; le président fondateur de « Peace and Sport », Joël Bouzou ; le vice-ministre des sports du Venezuela, Alexander Vargas. Avec les moines de Shaolin, c’est l’expression de la concordance d’esprit entre confucianisme et olympisme comme culture de paix, de solidarité, de tolérance et de concorde. Notre CNO et son Académie nationale olympique se préparent à recevoir du 23 au 27 Mars 2016, l’Assemblée générale évaluative et la 2e session de l’association des académies nationales olympiques d’Afrique. Cela est à votre honneur Madame la Première Dame du Mali et vice-présidente des académies nationales olympiques africaines et à celui de notre pays, le Mali.

-Le troisième objectif est l’amélioration de la performance. Pour donner consistance à notre gouvernance le manuel de procédures administratives et financières est validé et mis en œuvre ; le personnel salarié et d’appui est impliqué dans le processus de prises de décisions et de  suivi ; une analyse fine de la capacité du personnel à améliorer les conditions de performances est opéré. Nous avons enfin incité à exploiter le réseau de communication et de savoir que représente internet.

Monsieur le Ministre des Sports

Chers Délégués

Illustres invités

Mesdames, Messieurs,

Le quadriennal se clôt au profit d’une période que nous voulons d’espérance. En effet, pour le président du CIO, Thomas Bach, l’enjeu du quadriennal qui commence est je cite « la poursuite avec énergie et détermination du renforcement du rôle du sport dans la société et la mise du sport au service de l’humanité » (fin de citation). Bien sur, il est aussi la recherche de la cohésion au sein du Mouvement Sportif National. Tout cela passe par la restauration des grands équilibres et l’instauration de la gouvernance légitime. Le dialogue sera le support de cette cohésion, le dialogue vrai et efficace qui reconnait la différence des opinions. La cohésion que nous appelons de tous nos vœux et qui est source de paix, suppose qu’un role central est accordé au comité olympique dans l’architecture juridique de notre sport. Nous voulions cela depuis et nous n’y sommes pas tout à fait. A présent il faut s’en donner les moyens, avec l’engagement de tous.

Mesdames, Messieurs,

2016 est une année olympique marquante avec les jeux olympiques d’été de Rio de Janeiro. A cette occasion le président du CIO nous enseigne, je cite « Les jeux olympiques constituent une période où les valeurs de tolérance, de solidarité et de paix prennent vie ; une période de célébration de l’humanité par la communauté internationale ; une source d’inspiration et la preuve qu’un monde meilleur et pacifique est possible » (fin de citation).

Enfin le nouveau quadriennal s’ouvrant sous de bons auspices, j’ai le bonheur de choisir pour la fin et pour la bonne bouche :

-Le renouvellement du contrat de sponsoring SOTELMA/MALITEL

-Les entretiens encourageants pour assurer l’attelage CNOSM/PMU-Mali

-l’acquisition d’un minibus de 26 places offert par le Gouvernement de la République au Mouvement Olympique.

Bonne et heureuse année 2016.

 

Les raisons de la réélection d’Habib Sissoko pour un 5e mandat 

 Nul n’est Prophète dans son pays ! C’est ce que dit l’adage. Une prétention que l’humilité de Habib Sissoko de nourrir. N’empêche qu’il est aujourd’hui un manager du sport et de l’Olympisme qui jouit de la confiance, de l’estime et du respect de ses pairs au Mali et en Afrique. En quatre mandats, il a sorti le Comité national olympique et sportif du Mali (CNOSM) de l’ombre pour le hisser au rand de référence africaine. «Habib ne manque pas d’atouts et de qualités pour être un grand dirigeant sportif. Comme un coureur de marathon, il sait attendre son heure. C’est quelqu’un qui n’aime pas sauter les étapes, donc forcer le destin». C’est l’analyse plutôt la confidence que nous avait faite un grand leader politique de ce pays dans les années 2000. «Mieux, c’est un rassembleur. Il tire sa force de l’unité et la cohésion autour de lui. Habib ne voit pas systématiquement les défauts de ses collaborateurs, mais il se focalise sur leur qualité, infime soit-elle, ce qu’ils peuvent apporter à l’atteinte des objectifs qui lui sont assignés. Cela est aujourd’hui une qualité rare dans le management du sport voire  dans la gouvernance de façon générale», avait-il ajouté en précisant, «c’est juste pour toi que je le dis». Nous ne trahissons pas un secret en rendant public cette révélation, car nous avons été enfin autorisé à le faire. Mieux, nous pensons que notre parrain de l’époque ne s’est pas trompé dans sa prédication parce que, aujourd’hui, Habib Sissoko est une référence dans le cercle des managers sportifs maliens et africains. Un homme humble, pieux, généreux et dévoué qui forge respect et estime de ses pairs. Un homme de conviction, d’une loyauté et de fidélité à toute épreuve. Un leader au destin tracé et au parcours exceptionnel qui incarne à lui seul les sept qualités du leadership.  Cet ancien judoka (ceinture noire) a une bonne mémoire et manifeste un véritable intérêt pour les gens ; il se distingue par une intégrité sans failles tout en étant un habile communicateur doté d’une réelle capacité à prendre des décisions aux moments opportuns. Il est aussi un responsable qui a la capacité d’obtenir le meilleur de ses collaborateurs sans les pousser à bout. Et, enfin, le président du CNOSM développe un enthousiasme naturel lui permettant de motiver son staff afin d’accomplir leurs tâches avec courage et l’assurance de voir son mérite reconnu à sa valeur. L’un des atouts du président H. Sissoko est qu’il a un véritable intérêt pour chaque collaborateur ou membre du Comité exécutif. Il œuvre à l’épanouissement socioprofessionnel de chacun d’eux. Ce qui, naturellement, crée un véritable désir de participation autour de lui. «Un leader ne peut réussir que par le succès individuel de chacun des membres de son équipe», a-t-il l’habitude de nous dire. Une profonde conviction qui explique en parti son brillant parcours de dirigeant sportif. Fidèle à sa légendaire humilité, Habib ne se tire jamais la couverture. Il partage chaque distinction avec le monde sportif malien ou africain. Des valeurs qui expliquent sans doute qu’Habib se soit sérieusement impliqué dans la prévention ou la résolution des crises qui ont menacé (hippisme) ou qui menace aujourd’hui encore la cohésion du mouvement sportif malien. Même si sa médiation n’est pas toujours comprise des apprentis sorciers, il ne renonce jamais à ce rôle d’un CNO (Comité national Olympique) tout en restant à cheval sur les valeurs cardinales de l’Olympisme.

Très attaché à l’unité de la famille du sport malien, il ne cesse d’exhorter les acteurs au respect scrupuleux des mandats électifs et de leur rappeler que «c’est par une démarche consensuelle que nous pourrons atteindre nos ambitions dans tous les domaines». Des qualités qui ont permis à El Hadj Habib Sissoko de se distinguer depuis des décennies comme une référence dans le cercle des dirigeants sportifs maliens et africains. Ainsi après avoir farouchement défendu les couleurs nationales du Mali en tant que judoka, notamment aux Jeux Olympiques de «Moscou 1980» (ex-URSS), ce «Ceinture noire» au calme olympien avait reçu à faire du judo la locomotive du sport malien dans les années 90-2000 avant de prendre les commandes du Comité National Olympique et Sportif  (CNOSM) en mars 2000.

Un immense défi, une lourde responsabilité pour un jeune dirigeant sportif pour qui sait que, déjà peu connu du public sportif malien, le CNOSM venait de voir son image écornée par le scandale de Salt Lake City (Utah/USA). En effet, en 1998, des membres du CIO sont accusés d’avoir pris des pots de vin de la part du Comité d’organisation de Salt Lake City pour obtenir les Jeux d’hiver de 2002). Et le Mali a été malencontreusement impliquée dans ce scandale. En quatre mandats, il a redonné au Mouvement olympique ses lettres de noblesse en terre malienne. Sous sa conduite, le CNOSM a écrit les plus belles pages de son histoire, s’est donné une image pour devenir un partenaire stratégique du gouvernement dans sa politique de développement des sports. Très humble et très ouvert Habib a mis à profit son premier mandat pour soigner l’image du Comité aux yeux des dirigeants et du public sportif. Et par la suite, il a su engager des reformes qui font aujourd’hui du CNO malien un exemple cité dans la grande famille olympique. Un comité crédible qui aussi retrouvé la confiance de ses partenaires comme le gouvernement malien, la Solidarité Olympique et aussi des sponsors comme Sotelma/Malitel qui vient de renouveler son engagement à soutenir le sport malien pour quatre ans. Aujourd’hui, c’est le PMU-Mali qui frappe à la porte. Certes, le CNOSM a gagné en prestige et en puissance, mais il n’a jamais tourné le dos à l’Etat, au ministère des Sports. Même si certains ministres voyaient d’un mauvais œil son influence dans le mouvement sportif, Habib et son équipe ont toujours privilégié la sauvegarde de bons rapports avec l’Etat. Et jamais, le président n’a encouragé une fédération à mener des activités en désaccord avec la tutelle institutionnelle. Et cela malgré que le Comité exécutif n’ait pas toujours bénéficié des avantages du statut d’utilité publique qui lui a été accordé le 1er avril 2009. «Les relations entre le CNOSM et l’Etat sont exemplaires. C’est aujourd’hui une référence en Afrique», a avoué l’Intendant Général Lassana Palenfo, président de l’Association des Comités Nationaux Olympiques d’Afrique (ACNOA) et parrain de la 6e édition de la «Nuit du Mérite Sportif» célébrée le 19 décembre 2015. Cet événement a été marqué par plusieurs témoignages saluant le leadership et les compétences du président du CNOSM. Une estime partagée par les responsables des CNO de la Zone II de l’ACNOA réunis à Bamako pour leur Assemblée générale tenue le même jour, 19 décembre 2015.Par la voix de Seydina Oumar Diagne, secrétaire général de cette organisation et du CNO du Sénégal, ils ont lu une motion de remerciements au gouvernement et au Comité olympique du Mali. Pour Seydina, Habib Sissoko qui préside aussi cette Zone II, «est un homme remarquable, une fierté du mouvement olympique et sportif malien et africain pour sa probité morale et son attachement à des valeurs universelles comme la fidélité et la loyauté dans l’amitié et la collaboration».Des qualités qui lui ont permis d’impulser une dynamique de progrès et une culture de l’excellence au CNOSM qui, selon M. Diagne, fait «la fierté du Mali et de l’Afrique» dans le mouvement olympique international. Déjà, ses pairs d’Afrique lui ont manifesté cette reconnaissance à plusieurs occasions. Ainsi lors du 28e séminaire de l’Association des comités olympiques d’Afrique (ACNOA), tenu du 16 au 18 novembre 2011 à Bamako, ils lui ont décerné un trophée pour services rendus dans la promotion de l’olympisme en Afrique et dans le monde. En octobre 2013, ce grand serviteur du sport et de l’olympisme avait élevé à l’Ordre de Mérite olympique du COA (Comité olympique algérien) en même temps que président Issa Hayatou de la Confédération africaine de football (CAF) et à Denis Masseglia, au président du Comité olympique français. Il y a deux ans à Rio de Janeiro (Brésil, du 26 au 31 août 2013), Habib avait été reconduit dans ses fonctions à l’Union africaine de judo (UAJ) et à la Fédération internationale de judo (FIJ) comme Directeur du développement. Et l’année 2016 s’annonce donc comme une année importante dans la carrière d’Habib Sissoko qui se prépare à briguer un nouveau mandat à la tête du CNOSM. Une bataille que l’humilité l’empêche de considérée comme gagnée d’avance. Et cela même s’il n’aura probablement en face aucun concurrent puisque sa compétence, son expérience et surtout son intégrité font l’unanimité. On se souvient par exemple qu’à la fin de l’Assemblée générale ordinaire CNOSM tenue le 15 août 2015, les participants lui avaient unanimement consacré une «Motion de soutien». Et cela en reconnaissance de la transparence dans sa gestion, de l’efficacité du leadership affirmé et assumé, donc de la qualité de l’immense travail qu’il ne cesse de réaliser pour le mieux être du Mouvement olympique malien et la performance du sport national. Que de chemin parcouru et de sacrifices consentis. Même si ce fut au prix fort. Oui, pour en arriver là, ce leader inné a dû sacrifier son temps, sa fortune et ménager des personnalités ainsi que des susceptibilités. Il lui a fallu circonscrire des crises, éviter les peaux de banane, accepter des compromis sans jamais céder à la compromission. Bref, faire preuve de leadership ! A 57 ans, la carrière d’El Hadj Habib Sissoko va prendre plus d’envergure et gagner en notoriété pour le bonheur de la famille olympique et sportive malienne voire africaine.

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