Assemblée générale élective de la fédération malienne d’athlétisme du 25 novembre prochain : La candidature d’Ami Kéïta validée et celle de Daouda Sogoba rejetée

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En prélude à la 20e session de l’Assemblée générale (prévue le samedi 25 novembre 2017), la Commission des Statuts et Règlements (nommée sur décision n° 017/17 du 15 septembre 2017 de la FMA) présidée par Me Modibo Sylla a procédé, le lundi 6 novembre 2017, à la proclamation des candidatures. Le fait marquant de cette proclamation est l’acceptation de la candidature de Mme Sangaré Aminata Kéita à la présidence et le rejet de celle de son challenger Daouda Sogoba. Ce qui suppose que Mme Sangaré sera ainsi la seule et unique candidate à ce poste.

Cette proclamation des candidatures était la suite du dépouillement des dossiers. Aux dires de Me Modibo Sylla (avocat près les Cours et Tribunaux du Mali) qui était accompagné de Kissima Sylla, Sidi Békaye Sidibé, Mme Diabaté Fatoumata Thiam, pour l’examen et la validation des dossiers de candidature, six critères ont été retenus. Pour le premier critère, le candidat ne doit pas être sous sanction de la Fédération (en application de la loi n° 2017-037 du 14 juillet 2017), 2e critère, la demande de candidature doit être soutenue par une Ligue. Les trois autres critères sont respectivement la fourniture d’un CV, d’un certificat de nationalité et d’un casier judiciaire.

Mais sur ces 6 critères, la Commission a décidé de retenir 4 critères pour l’acceptation du dossier de candidature : la demande de candidature, le CV, le certificat de nationalité et le Casier judiciaire. “A cause de la rédaction ambigüe de l’article 19 des Statuts et afin d’éviter un incident, la Commission a accepté les demandes tant individuelles que celles envoyées par les ligues. Au constat, tous les dossiers de tous les candidats ont été déposés dans le délai requis, à savoir la date du 25 août 2017. Par conséquent, pour ce critère, elles ont été déclarées recevables par la Commission qui a constaté la présence de la Décision n° 2017-0001207/Mtfp-Sg-Dnfpp-D1-3 du 14 septembre 2017 portant mise à disposition de Mme Sangaré Aminata Kéita au ministère de la Jeunesse et de la Construction citoyenne. Aussi, toutes les candidatures étaient soutenues par au moins une Ligue”, a tenu à préciser Me Modibo Sylla.

Les candidatures retenues

Au regard de l’article 17 des Statuts, il y avait à pourvoir 6 postes électifs : président, 1er vice-président, 2e vice-président, Trésorier général, Trésorier général adjoint, directeur technique national (Dtn). Après examen et analyse des dossiers, la Commission, à l’unanimité des membres présents, a décidé de valider les candidatures de 6 personnes aux 6 postes électifs. Il s’agit de Mme Sangaré Aminata Kéita au poste de président, du Contrôleur général de Police Zoumana Célestin Dembélé au poste de 1er vice-président, Oumar Faye au poste de 2e vice-président, Boubacar Faye au poste de Trésorier général, Mme Traoré Seynabou Diop au poste de Trésorier général adjoint et Sidy Amadou Yattara au poste de directeur technique national.

Les candidatures rejetées

Les candidatures rejetées sont celles de Daouda Sogoba (qui postulait au poste de président) qui, selon Me Modibo Sylla, n’a pas fourni de Casier judiciaire; Mohamed Alassane (pour le poste de 1er vice-président) qui est agent au ministère des Sports; Assagaye B. Maïga (pour le poste de 1er vice-président), Bouya Ben Maouloud (candidat au poste de 2e vice-président),  Mme Konaté Fatoumata Mallé,  Mme Nana Kadidja Sidibé (candidates au poste de Trésorier général) et Ousmane Koké Mariko (pour le poste de Dtn) n’ont fourni que la demande individuelle.

Dans sa conclusion, la Commission a recommandé la non prise en compte de la sanction du Dtn Mohamed Alassane pour vice de forme dans la procédure ayant abouti à ladite sanction, d’autant plus que selon l’article 47 des Statuts, celui-ci devait être entendu pour sa défense par la Commission avant la prise de sanction contre lui. Ce qui n’a pas été le cas. Pour la Commission, la sanction en cause doit demeurer sans effet. Elle a aussi préconisé la suppression dans l’article 19 de la phrase “Toutefois, l’assemblée prévue à cet effet peut décider en plénière d’un consensus autour des postes électifs” ; par ailleurs supprimer le mot “plusieurs” dans l’article 19 et le remplacer par ” qu’à un seul ” : une même personne ne peut postuler qu’à un seul poste électif pour le même mandat ; ensuite et toujours relativement à l’article 19 des Statuts, ajouter ” casier judiciaire datant de moins de 3 mois ” et enfin ajouter encore à l’article 19 : “l’appel à candidature doit se faire deux mois avant la date limite de dépôt des candidatures”.

Me Modibo Sylla a indiqué que les candidats recalés seront informés du rejet de leur candidature.

Siaka DOUMBIA

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