La classe Confucius du Lycée Askia Maohmed, installée au Mali depuis plusieurs années grâce à la coopération sino-malienne, continue avec sa politique de vulgarisation de la langue, la culture et la civilisation chinoise au niveau de l’enseignement secondaire.
Les élèves et l’ensemble du personnel enseignant du complexe scolaire Oumar Bah, partenaire de la Classe Confucius au Lycée Askia Mohamed de Bamako, ont fait une immersion dans la culture de l’empire du milieu levant, à travers le Kundfu-Wushu. Faisant un exposé sur cette discipline sportive très célèbre, grâce au cinéma, l’inspecteur de l’éducation et spécialiste de la civilisation chinoise, Fayera Sissoko n’a tari pas d’éloges et d’évoquer les vertus de la pratique de ces arts martiaux. Popularisés sous le nom de kung-fu ou boxes chinoises, selon lui, ils aussi désignés par wushu et ont été développés en Chine au fil des siècles.
A l’en croire, le terme ‘’Kung-fu’’, nom donné aux arts martiaux chinois par l’Occident, a fait son introduction en Europe dans les années 1970. Ce spécialiste de la civilisation chinoise soutient que le Kungfu vient de l’américain, a été vulgarisé grâce au célèbre artiste martial, star de cinéma et icône culturelle pour les chinois, BRUCEE LEE pour le reste du monde. Toujours selon ses explications, cet américain de parents chinois né dans le quartier ‘’chinatown’’ de San Francisco a contribué largement au rayonnement de la culture chinoise à travers le cinéma.
Dans notre pays, indique Fayéra Sissoko, les termes couramment utilisés à savoir : Kungfu, Kungfu-wushu désignent le même et seul art martial ‘’ WUSHU’’, qui est d’actualité en Chine. « Il signifie la «maîtrise», le «peaufinement» ou la «possession d’un métier». Ce terme désignait l’homme de métier qui par un apprentissage auprès d’un maître acquérait cultures, techniques et savoir-faire. «Fu» sert à désigner les techniques comme contenu », précise le conférencier.
S’agissant des valeurs du Kungfu-Wushu, il poursuit qu’il véhicule des valeurs fondamentales qui s’imbriquent les unes dans les autres pour édifier une formation morale. « Les centres d’enseignement du wushu sont alors de véritables écoles, où l’on dispense la substance de l’éthique du wushu qui comprend les concepts de la bienveillance, le respect, l’humilité, la droiture, l’éthique, la loyauté et le courage », a-t-il insisté. Ajoutant que l’artiste martial doit faire preuve de ces qualités dans sa vie sociale, aussi bien dans l’enseignement et l’apprentissage que dans l’exécution des arts-martiaux.
Les explications du spécialiste de la culture et la civilisation chinoise ont été succédées par quelques démonstrations des pas des arts martiaux par les membres de la Fédération Malienne de Kungfu-wushu et Shoudo. Une manière pour la Classe Confucius du lycée Askia de Bamako, qui était à la première délocalisation de ses activités, d’insister le public Malien à pratiquer le Kungfu-Wushu. Il serait un meilleur remède contre les maladies et conduirait le pratiquant à la sagesse comme susmentionnées dans les explications du conférencier. Les représentants de l’Académie d’Enseignements de Bamako Rive Droite, de l’Institut Confucius à l’Université des Sciences Humaines de Bamako ont loué ce projet.
Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net