Après l’échec des nombreuses tentatives de médiation entre les acteurs du football malien, menées par l’ancien Président de la transition, Pr Dioncounda Traoré, par le Comité national olympique, la Commission ad hoc, dirigée par l’ancien ministre des Sports et plusieurs autres initiatives, voici celle du Président de l’Assemblée nationale, Issaka Sidibé.
Va-t-il réussir? On le saura ce jeudi au cours d’une rencontre entre les deux parties à la crise. Cette rencontre est considérée comme l’ultime chance pour sauver notre sport-roi, longtemps plongé dans cette crise. D’où cette initiative du Président de l’Assemblée nationale qui a décidé de jouer son va-tout pour réconcilier les acteurs du football, divisés en deux blocs.
En effet, au cours d’une rencontre hier, qui a réuni les deux camps, le Président Issaka Sidibé a renvoyé les deux parties à réfléchir autour de trois points essentiels. Il s’agit du retour des clubs relégués en 2e division en Ligue 1, avec un accompagnement financier de l’Etat, le démarrage immédiat du championnat national, Ligue 1 et la reprise de l’élection des membres du bureau de la ligue de football du District de Bamako. A ces propositions, le Collectif des clubs et ligues «majoritaires» a ajouté un autre point, à savoir la levée des sanctions qui pèsent sur les présidents des clubs. Faut-il le rappeler, le bureau de l’Assemblée nationale avait déjà fait huit propositions aux deux protagonistes. Sur ces huit points, ce sont trois points sur lesquels ils vont réfléchir qui posent problèmes.
Au cours de cette rencontre, les représentants de la Fédération malienne de football ont observé un silence radio. En l’absence du président de la FEMAFOOT, en mission à l’extérieur du pays, aucun des responsables de l’instance du foot n’a daigné prendre la parole pour faire des clarifications. Que cache donc cette attitude des dirigeants de la FEMAFOOT?
Durant cette rencontre, des députés comme le premier Questeur de l’Assemblée nationale, Mamadou Diarrassouba, le 6e Vice-président, Bajan Ag Hamatou et le président du groupe parlementaire RPM, Moussa Tembiné, ont réaffirmé la reconnaissance du bureau dirigé par l’Inspecteur général de police, Baba Diarra. Ils ont également expliqué la pertinence de la démarche de la médiation de l’Assemblée nationale. Selon eux, ce n’est pas une immixtion dans les affaires du foot, mais ils sont plutôt animés par le souci de réconcilier les acteurs de notre sport-roi. Ils ont beaucoup sur la nécessité de mettre fin à cette crise qui risque de jouer contre les performances sportives de nos équipes nationales.
Pour ceux qui ne le savent pas, le Président de l’Assemblée nationale est un amoureux du ballon rond. C’est un ancien dirigeant sportif. Il a notamment été président de l’AS Real. C’est donc fort logiquement qu’il s’implique pour la résolution de cette crise.
Youssouf Diallo
Appliquer les décisions de justices concernant la résolution de la crise au sein de notre Football. c’est, singulièrement dans l’intérêt des jeunes footballeurs dont leur avenir est pris en otage par des gens qui nous ont déjà montrés toutes leurs limites en matières de la gestion du Football de ce pays.
En tant qu’observateur des deux équipes en conflit pour la FEMAFOOT nous constatons avec amertumes que l’équipe des frondeurs comprend en son sein des éléments qui ont toujours été associés à la gestion de la FEMAFOOT de près ou de loin mais sans succès à cause de la mauvaise gestion.
Ironie de l’histoire, ce sont ces mêmes individus qui donnent des leçons de bonne gouvernance aujourd’hui.
Ironie du sort sans eux (frondeurs) encore, notre football a atteint un niveau jamais égalé dans sa propre histoire.
C’est réjouissant que les gens à commencer par AN, commencent à comprendre que cette crise n’est que faux débat qui ne méritait pas toute cette attention de la part de la représentation Nationale. Il fallait tout simplement appliquer les décisions antérieures des instances qui avaient été saisies par les équipes en conflit.
Mais comme dit l’autre, il jamais tard pour bien faire. J’invite cependant AN à ne pas se laisser rouler dans la farine comme l’ont été les autres médiateurs, il faut aller tout droit au but. Ce faut problème a trop duré, faites en sort que plus jamais dans ce pays, on soit amené à torpiller nos propres lois et règlements pour satisfaire quelques individus.
La politique ne doit pas être mélange avéc le sport demander à l’Afrique du Sud le sanction qu’ils ont eux par la FIFA
Comments are closed.