Après avoir été remis dans ses petits souliers par le TAS suite à sa demande de report de l’assemblée générale élective : Le fameux Inspecteur général de Police, Boubacar M’Baba Diarra demande pardon à la FIFA et à Hammadoun Kolado Cissé

Depuis l’annonce de la tenue de l’assemblée générale élective de la fédération malienne de football les 5 et 6 Octobre 2013 à Mopti, un prétendu candidat s’est fait tristement connaitre au monde footballistique  malien à traversa ces humiliations successives et qui ont fini par agacer les instances internationales du football mondial plus particulièrement le Tribunal Arbitral de Sport(TAS). Boubacar M’Baba Diarra dont il est question, un Officier général de Police de surcroit Inspecteur général, vient d’être remis dans ses petits souliers par le TAS, c’est à dire la Cour suprême du football mondial au sujet de sa demande de report de l’assemblée générale élective de la FEMAFOOT prévue les 5 et 6 Octobre 2013 à Mopti.

Confondant certainement les statuts et règlements de la Police National et ceux de la fédération malienne de football,  le pauvre officier général de police vient une fois de subir une 3e humiliation qui ressemble en n’en pas douter une malédiction irréversible. En effet après avoir été débouté de sa première saisine de tenir une assemblée générale extraordinaire  le 11 juillet 2013 ; après s’être vu catégoriquement  refuser la mise en place d’un bureau transitoire (du 11 juillet au 5 Octobre 2013) à sa deuxième saisine ; Boubacar M’Baba Diarra  vient une fois de plus de se faire humilier  de nouveau par le TAS  suite à une troisième saisine portant sur une demande de report de l’assemblée générale élective de la fédération malienne de football des 5 et 6 Octobre 2013 à Mopti. Conséquence de cet acte irresponsable et irréfléchi, l’Inspecteur général de police est condamné à attendre à Bamako jusqu’à ca à la tombée définitive de la décision de la cour suprême du football mondial qui est attendue d’ici 6 à 7 mois. Entre temps on saura tenu l’assemblée générale élective où on connaitra le nom du futur président de la fédération pour un nouveau mandat de quatre ans.

Comment en est-on arrivé là ?

Le 5 juillet dernier le secrétaire général de la fédération malienne de football avait lancé un appel à candidature par écrit pour le renouvellement du comité exécutif conformément à l’article 49 des statuts en vigueur. C’est ainsi qu’Hammadoun Kolado Cissé (l’homme par qui aujourd’hui on assiste à toutes sortes de convoitises pour la présidence), Boukary Sidibé et Boubacar M’Baba Diarra ont décidé de postuler pour la présidence. Ainsi conformément à l’article 50, ces dossiers sont examinés par la commission électorale mise en place par l’assemblée générale ordinaire de la FEMAFOOT. Après examen la commission électorale a ainsi validé la candidature d’Hammadoun Kolado Cissé et invalidé  celles de Kolon et Baba. Aussitôt ces deux  saisissent la commission Recours. Et là, Kolon obtient gain en voyant sa candidature validée, tandis que celle de Baba Diarra fut  rejetée.

Qui sème le vent, récolte la poussière 

En tant qu’Inspecteur général de Police en fonction assermenté et au lieu de se plier aux décisions règlementaires de la commission de Recours dont les décisions rendues sont définitives et contraignantes (ne serait-ce que par  respect aux lois du pays) comme l’ont fait les 25 candidats à la présidentielle du 28 juillet 2013 lors du premier tour  et comme l’a fait Soumaila Cissé le 11 Août 2013 lors du deuxième tour en respectant la décision de la cour constitutionnelle du Mali dont  il se réfère lui-même sans saisir l’ONU , Baba Diarra a choisi la déraison du bras de fer uniquement pour ternir l’image du Mali aux yeux du monde entier  au moment où le pays s’apprêtait à sortir d’une crise aigue dû à une guerre  sans merci et imposée par les Djihadistes et des terroristes de tout acabit. La question que tout le monde au Mali se pose comment un Officier général de Police assermenté  de surcroit Inspecteur général soucieux de la belle image du pays dont l’existence a été menacée, se permet de vouloir ternir  encore l’image du pays au motif  tout simplement que la présidence d’une association sportive fut-il le football doit lui revenir coûte que coûte et peu les voies et moyens utilisés. Au lieu d’apporter ses expériences apprises dans les écoles de police Française aux volontaires policiers qui sur le front au Nord du Pays, au lieu d’assister les différents commissariats de police pour endiguer la criminalité de plus en plus croissante dans la ville de Bamako et environ,  le Haut gradé de la police nationale était en train de se battre dans les salons climatisés de la capitale à travers des réunions clandestines  pour devenir président de la fédération d’une association sportive. Comme pour se moquer du serment de policier, Baba Diarra accepte sans gêne de devenir le chef de fil d’un collectif d’agitateurs aigris et enragés  contre le  les intérêts du football malien et surtout contre Hammadoun Kolado Cissé dont son seul tort est d’offrir  la joie et le bonheur aux amateurs du ballon rond depuis son arrivée à la présidence de la FEMAFOOT il y a seulement quatre ans. Et il depuis il ne se passe aucun jour sans qu’on entende des insanités et des impuretés  dans certaines presses réquisitionnées pour la circonstance sans foi et sans vertu. Comment comprendre Baba Diarra qui se vante à chacune de ses interviews d’être un homme de paix, d’unité et un rassembleur en ayant un cœur rempli de mépris et de haine comme  ceux du MNLA, du MUJAO et d’Ansardine qui ont écorché et terni l’image du pays du 17 janvier 2012 au 11 janvier 2013.Malgré tous les dénigrements, les diffamations calomnieuses et mensongères, les intoxications, les déstabilisations de toutes sortes, les insultes racistes contre Hammadoun Kolado Cissé, l’homme est resté digne et égal à lui-même car croyant en Dieu. C’est ainsi que le natif de Djenné et Baba Diarra avaient signé un pacte d’engagement et de bonne conduite  pour maintenir la sérénité et la tranquillité au sein du football malien, on assiste à une volte-face de cet  officier général de police car ayant été toujours mal conseillé par son entourage constitué de certaines  minables. Toujours dans sa logique d’apaisement et conformément au souhait  exprimé par la FIFA et en violation de la décision règlementaire de la commission Recours, Hammadoun Kolado Baourou Cissé en commun accord avec Boukary Sidibé, a accepté que la candidature de Baba soit validée. Mais c’était mal connaitre l’orgueil et la suffisance de l’entourage de ce flic hors du commun. Au lieu de remercier Dieu et le natif de Djenné pour l’savoir ouvert le chemin de l’assemblée générale prévue à Mopti les 5 et 6 Octobre 2013 se croyait  plus fort  et refuse de tenir la main tendue de celui qui fait la fierté du football malien depuis 2009. Pour faire croire aux amateurs du ballon rond qu’il maitrise parfaitement les textes de la FIFA, Baba  Diarra saisit le TAS pour demander le report de l’assemblée générale élective. Mais hélas pour notre Inspecteur général, il boira le calice jusqu’à la lie car le Tribunal Arbitral de Sport sa rejeté cette demande et ordonné le respect strict la date des 5 et 6 Octobre 2013. Aussitôt le président de la fédération fut informé de cette nouvelle donne provoquée par le candidat du collectif. Mais c’est que Baba ignore c’est qu’Hammadoun Kolado Cissé a demandé au TAS de suivre la procédure normale  qui prend 6 à 7 mois contrairement à la procédure accélérée qui prend 20 jours. Ce dont le TAS  a accepté car le dernier mot revient au président en exercice de la fédération.  En attendant que le tribunal vide ce dossier, la fédération aura tenu  le renouvellement de son comité exécutif où l’on connaitra le nom du futur président pour un nouveau mandat de quatre ans. C’est dire qu’à l’état actuel,  il sera question pour les délégués  de choisir entre Hammadoun Kolado Cissé et Boukary Sidibé à moins que Baba Diarra présente ses excuses à la FIFA et au natif de Djenné en vue de bénéficier leur clémence afin qu’il participe soit retenu comme candidat. Sinon l’inspecteur général de la «peau lisse » pardon de la police peut dire adieu à ses ambitions fédérales ne serait-ce que  pour cette année 2013.

Que vaut finalement l’honneur de l’homme ?

A quelques jours des assises du renouvellement du comité exécutif de la fédération malienne de football, Boubacar M’Baba Diarra, candidat déclaré pour la présidence de la FEMAFOOT  continue de s’offrir en spectacle tous les jours en se ridiculisant aux yeux des amateurs du ballon rond. En refusant la main tendue et bénigne des deux candidats officiels  qui sont tombés d’accord pour qu’il participe à la course, Baba Diarra a préféré saisir TAS tout en oubliant que c’est le président de la fédération qui a le dernier mot sur le choix de la procédure. Ayant  été informé que c’est la procédure normale qui a été retenue M. Diarra dans une correspondance (dont nous avons reçu une copie)  adressée au puissant président de la fédération malienne de football  Hammadoun Kolado Cissé, demande une solution à l’amiable qui s’apparente à une clémence. Comme cela ne suffisait pas, Baba Diarra et Sékou Diogo Keita (un des acolytes de l’Inspecteur général) ont passé toute la journée du Mercredi dernier à prier Gaoussou M’Pa Sylla (membre de la commission électorale et qu’ils avaient traité de tous les péchés d’Israël), pour qu’il intervienne en leur faveur auprès surtout du natif de Djenné. Et si le ridicule pouvait tuer encore au Mali ?

Selon nos informations, Boubacar Baba Diarra a écrit encore à la FIFA pour reconnaitre qu’il est allé trop loin dans son soit disant bras de fer avec  Kola Cissé, la force tranquille du football malien. Du coup il a demandé pardon à la FIFA et à Hammadoun Kolado Cissé pour que sa candidature soit validée cette fin de semaine.  Aussitôt le président de la fédération a été informé de cette nouvelle lettre demande clémence de celui qui croit maitriser les statuts du football mondial. Pour en finir de bon, le puissant  président de la fédération a convoqué Baba Diarra et son staff au siège de la fédération  jeudi dernier. Va t-il  répondre à cette convocation ?  Doit-on croire à la parole de l’homme fut-il un officier général de la police ? Va t-il arrêter le lynchage médiatique contre le  natif de Djenné. Peut-on faire confiance pour  n’avoir jamais respecté sa parole donnée ?  Une chose est sûre et certaine Boubacar M’Baba Diarra  qui sa perdu à jamais  toute crédibilité, toute dignité et tout honneur sur la scène footballistique pour avoir accepté d’être manipuler par certaines personnes minables qui ont le même sage que ses enfants. Qu’il soit accepté ou pas comme candidat à la présidence, on retiendra de lui que c’est un homme qui n’a aucun pouvoir de décision et qui se laisse honteusement  guider par des opportunistes, des aigris et des  revanchards de tout acabit.

Hamadi        

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