Malgré tout, le désormais ex-président de la Commission des Finances de la fédération, Yéli Sissoko (remplacé désormais par Niamanto Sangaré, chargé de mission au Bureau du Vérificateur Général) ne cesse de mener une campagne d’intoxication sur la crédibilité de cette lettre.
Dans son courrier du 25 février, adressé aux “contestataires”, le Secrétaire général adjoint de la FIFA, Markus Kattner précise : “Nous avons bien reçu votre correspondance datée du 18 février 2015 concernant l’Assemblée Générale de la FEMAFOOT du 10 janvier 2015. Après avoir analysé les informations rapportées dans votre correspondance précitée, nous sommes dans l’obligation de vous informer que cette affaire semble présenter un caractère exclusivement interne qui ne tombe pas sous la compétence des organes de la FIFA. Par conséquent, et au vu de ce qui précède, la FIFA ne peut intervenir dans ce dossier. Finalement, nous attirons votre attention sur le fait que la FIFA ne communique, en règle générale, qu’à travers ses associations membres. C’est pourquoi nous vous serions reconnaissants de bien vouloir passer par la FEMAFOOT pour toute communication officielle à l’avenir”.
Malheureusement, certains médias ont carrément déformé le contenu de cette lettre, laissant croire que la FIFA se déclarait incompétente dans ce dossier de la crise du football malien en renvoyant les deux parties (FEMAFOOT et Contestataires) au Tribunal Arbitral du Sport. Ce qui est archi-faux. Ce dossier est désormais clos. En d’autres termes, la récréation est terminée. Il faut laisser le Comité exécutif faire son travail pour le bonheur du football malien.
A.B. HAÏDARA
Des vrais opportunistes
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