Application stricte de la feuille de route de la FIFA : Les membres du CONOR envahis par les hackers du football malien

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Gérer les affaires courantes de la FEMAFOOT ; réviser, si nécessaire les statuts de la FEMAFOOT et assurer leur conformité avec les statuts, une exigence de la FIFA ;réviser, si nécessaire, les statuts des ligues régionales et assurer leur conformité avec les statuts de la FEMAFOOT ainsi qu’avec les statuts de la FIFA ; identifier les délégués légitimes à l’assemblée générale de la FEMAFOOT ; organiser l’élection d’un nouveau comité exécutif de la FEMAFOOT ; un audit judiciaire des comptes de la FEMAFOOT sera mené à bien dès que possible, voilà des points consignés dans la feuille de route remise le 14 janvier 2018 à la présidente du comité de normalisation installée le 10 janvier 2018 par la FIFA. Tout autre point ajouté à cette feuille de route de la FIFA n’est autre que pure invention ou de manipulation des membres du CONOR pour imposer leur pion à la tête de la fédération malienne de football ou pour faire plaisir à des personnes tapis dans l’ombre en échange d’une promotion ministérielle pour les uns et honorifique pour les autres.

Au lieu de faire exécuter la feuille de route de la FIFA du 14 janvier 2018 depuis près de deux mois, les membres du CONOR du football malien s’inventent en toute pièce leur feuille de route à travers deux décisions hors normes en violation flagrante des statuts et des règlements généraux de Mai 2011 en faisant monter deux clubs prétendus promus en ligue 1 et en voulant démarrer le championnat national 2017-2018 sans les préalables nécessaires comme le programme et le règlement spécial pour observation. Le drame aussi c’est que tous les clubs censés jouer n’ont pas obtenu leurs licences. Tout est parti de la lettre de reconnaissance et de félicitation de la présidente du Comité de normalisation  et qui fut adressée à deux clubs prétendus promus en ligue 1 et une annonce par voie de presse d’un prétendu démarrage du championnat national 2017-2018. Du coup les responsables du Collectif des clubs et ligues majoritaires ont véhément réagi contre ces deux décisions jugées insultantes et contraire aux statuts et règlements généraux de la fédération malienne de football de Mai 2011. Face à la polémique de plus en plus féroce et pour mieux comprendre tous les contours, la présidente a initié une rencontre avec les présidents et les secrétaires généraux des clubs et des ligues le 2 mars dernier à l’hôtel Olympique. D’ailleurs depuis leur installation le 14 janvier dernier  personne ne comprend pourquoi le comité de normalisation s’est embourbé dans un mutisme total en ne s’attaquant à aucun point des points inscrits à ses missions pourtant claires et limpides comme l’eau de roche jusqu’à vouloir s’inventer une autre feuille de route. Au lieu de s’expliquer sur cela, les membres du comité se croient tout permis  en voulant augmenter le nombre de clubs à 20 en ligue 1 suivi du démarrage du championnat. Ce qui est contraire à l’article 5 qui stipule « la saison officielle commence le premier (1er) et se termine le trente (30) octobre ; à l’article 68.1 qui stipule « le Comité exécutif organise chaque année les compétitions suivantes à savoir les championnats nationaux (…..) » et l’article 73.3 qui stipule « la décision d’augmenter ou de réduire le nombre des clubs n’est applicable qu’après un préavis d’un an » des règlements généraux de la fédération malienne de football adoptés les 21 et 22 Mai 2011. C’était mal mesurer le degré de protestation des légalistes du Collectif des clubs et ligues majoritaires qui ont décidé de ne plus se laisser faire. Face à la vague de protestation des ardents défenseurs des statuts et règlements généraux de la FEMAFOOT, la présidente du CONOR n’avait d’autre choix que de reculer en rencontrant les présidents et secrétaires généraux des clubs et des ligues pour en savoir davantage sur certains détails. Et elle a été bien servie par les légalistes du Collectif qui refusent tout arrangement ou toute médiation pour en avoir vécu les amères expériences passées contrairement au camp d’en face qui  souhaitait le consensus.

La présidente du CONOR, embobinée !

En analysant de près les débats et les échanges entre les membres du comité de normalisation (CONOR) et les présidents, secrétaires généraux et ligues, il ne fait aucun doute que la présidente semble être embobinée par les hackers du football malien nichés au siège de la fédération malienne de football et surtout par certains membres dudit comité plus précisément par Mahamadou Samaké dit Samdièman.  Et pour cause on n’a pas besoin d’aller dans une école de droit pour savoir que toute personne qui n’a pas qualité de d’exercer une fonction, les résultats issus de cette fonction sont nuls et de nul effet. Mieux tout ce qui a été fait hors délai ne doit plus être pris en compte. En effet l’article 68.1 des règlements généraux stipule que c’est le comité exécutif qui organise chaque année les championnats nationaux et cela dans un temps bien déterminé c’est-à-dire entre le 1er octobre et le 30 septembre (article 5) des règlements généraux. Or si on se réfère sur le cas des deux prétendus clubs promus pour la saison 2017-2018, il n’existait pas de comité exécutif depuis le 8 octobre 2017 et pire la montée en question a été organisée hors délai (à titre de rappel que cette fameuse montée a été organisée en décembre 2017 par des usurpateurs qui n’ont ni la qualité ni la compétence en témoigne l’annonce de la mise en place du CONOR le 20 décembre 2017). Autre comble dans cette affaire de montée les équipes participantes à cette montée n’étaient pas encore déclarées championnes de leurs ligues en violation flagrante de l’article 74.2 qui stipule « seules les équipes championnes de la saison en cours doivent participer à la montée en ligue 1 ». Le comble dans cette affaire de montée certains clubs ont été envoyés par des ligues illégales et illégitimes. Une chose est claire à la faveur de cette rencontre les observateurs avertis ont compris que la présidente du CONOR semble être seule contre les quatre autres si on réfère de leurs interventions qui ne reposent sur aucun texte régissant le football malien. Et ce qui a surpris l’assistance, c’est lorsque Samdièman a voulu défendre l’indéfendable en faisant croire qu’un règlement spécial est au dessus des règlements généraux et des statuts. Or il doit comprendre qu’au moment de la prétendue montée en ligue 1, il n’y avait pas de comité exécutif. Si cela  avait existé, le CONOR ne serait jamais en place. Aussi contrairement aux informations véhiculées par ci par là, l’ancien président du Stade Malien de Bamako est au courant et informé à temps réel de toutes les décisions prises par la présidente. Et cela a été dit lors de cette rencontre par le vice-président, Me Mamadou Gaoussou Diarra et confirmé par la présidente Mme Daou Fatoumata Guindo.  On retiendra surtout que certains partisans de Bavieux Touré ont été humiliés par la présidente du Conor suite à leurs arguments fallacieux et sans fondement  sur aucun texte régissant la FEMAFOOT dans le seul but de la faire plier pour jouer le championnat à 20 clubs. Une chose est aussi claire comme l’a dit Modibo Coulibaly, le comité que dirige Mme Daou Fatoumata Guindo n’est là pour une médiation mais pour une normalisation en appliquant strictement les textes qui régissent le football malien. Et que toute décision non conforme aux textes est sujette de droit. Ce qui  sous-entend que le Collectif saisira la CAF, la Fifa et le TAS en cas de non respect des statuts de la FEMAFOOT contrairement à ce qu’un membre du CONOR a fait croire que la FIFA lui a dit que toutes les décisions du comité sont inattaquables par qui que ça soit au Mali. Selon nos informations plus de six  réunions se sont déroulées au domicile du vice-président sans que la présidente ne soit au courant et Samdièman est informé à temps réel. Selon nos informations  la présidente semble être seule contre les quatre autres membres certainement manipulés par certains hommes forts nichés dans les plus hautes sphères du pouvoir politique. La question qui se pose, Mme Daou Fatoumata Guindo va-t-elle céder à la pression des quatre membres  ou va-t-elle démissionner ?  Les prochains jours nous édifieront

Saïd

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3 COMMENTAIRES

  1. Mois je propose par contre de laisser le football et de consacrer nos efforts sur la situation sécuritaire du Pays. A travers les agissements des acteurs de ce sport on voit clairement que la lutte qu’ils mènent ne sert que leur intérêt personnel.

  2. Je propose au CONOR pour éviter un conflit entre les dirigeants des clubs d’ouvrir la saison sportive 2017-2018, le vendredi 23 Mars 2018 avec les 18 clubs de 1ère division et de convoquer à la veille du démarrage de la saison sportive 2017-2018, le collège électorale pour l’élection du Président de la FEMAFOOT, le 21 Avril 2018 à l’hôtel Laïco de l’Amitié en direct à la radio et à la télévision nationale.
    Le CONOR doit préciser dans sa lettre de convocation du collège électorale les électeurs autorisés à voter : les Présidents des 16 clubs de 1ère division de la saison sportive 2014-2015 et les Présidents des ligues de Football à l’exception des ligues de Ségou, Mopti et Kayes dont il y a litiges. Les 18 clubs qui devront prendre part au championnat national doivent écrire au CONOR pour transmission au sponsor officiel Orange Mali d’accepter de sponsoriser la saison sportive 2017-2018 avec 18 clubs au lieu de 16 clubs prévus dans les textes. Pour l’honneur du Mali et le bonheur du football Malien, démarrons le championnat professionnel Orange Mali de la saison sportive 2017-2018 avec 18 clubs, une poule unique et une fin du championnat prévu le Dimanche, 23 Décembre 2018.

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