Antonio Souaré, président Horoya AC de Guinée : «Une grande expérience»

Séminariste et panéliste, Antonio Souaré, le président de Horoya AC de Guinée parle grosso modo des travaux et de la double confrontation avec les Mauritaniens de FC Nouadhibou.

Président nous sommes pratiquement  aux termes de l’épopée sud africaine, quel regard portez-vous sur cette  troisième édition du CHAN ?

Je vous remercie ! Il faut remercier la CAF (Confédération africaine de football) principalement M. Issa Hayatou qui a innové le football africain. Durant ces dix dernières années,   Hayatou a fait vraiment évoluer notre football au sommet mondial. Et cette troisième édition du CHAN m’a réconforté à plus d’un titre. Le CHAN, aujourd’hui, est médiatisé.  On ne sent pas de grande différence entre la CAN et le CHAN. Je crois que le CHAN  va peut-être inspirer les autres continents  à organiser aussi leur propre tournoi sans les professionnels parce que le football source de revenu. Il faut féliciter  le président de la CAF Docteur Issa Hayatou pour cette noble initiative.

Alors président, vous étiez aussi à un séminaire de haut niveau qui a regroupé les dirigeant des quarante meilleurs clubs africains du moment. Vous étiez non seulement participant mais également paneliste. Que retenez-vous de séminaire de deux jours ?

Ce séminaire a été pour moi une très grande expérience. C’est la première fois qu’on regroupe tous les présidents des meilleurs clubs en Afrique pour faire un séminaire afin de comprendre réellement comment gérer un club.   Toutes les Fédérations sont en train de faire un pas vers le futur en avant, c’est-à-dire passer à la ligue professionnelle, comment avoir la licence et comment gérer les contrats des joueurs. La plupart des séminaristes ne savaient pas comment gérer un club malgré leur  statut de président. Pour moi ça été une  très grande expérience. Au cours de ces travaux, on a  échangé les cartes de visite, c’est extraordinaire. Il faut soutenir cette action du président de la CAF Issa Hayatou qui ne cesse de moderniser le football africain.

On vous a vu en contact  avec beaucoup de présidents mais particulièrement avec Moïse Katumbi du Tout Puissant Mazembé et surtout Mme Celine Eko du Canon de Yaoundé, une dame. Qu’est- ce que vous  vous-êtes  principalement dits ?

Vous savez, les grands clubs se côtoient toujours, je connais le passé du Tout Puissant Mazembé  qui était l’ancien TP Englebert de Lumumbashi ; le Canon de Yaoundé avec Linconon. Le Horoya est aussi un grand d’Afrique. Si les grands d’Afrique se rencontrent automatiquement ils se rapprochent l’un de l’autre pour parler du passé, du présent et du futur. On s’est dit beaucoup de choses, échangé de joueurs et décidé d’entretenir nos en relations en organisant des matches amicaux et partagé nos expériences. Chacun des 40 pays présents dispose d’une politique de gestion.

Vous avez  parlé des joueurs principalement des  Maliens. Le président de TP Mazembé Katumbi vous a dit en aparté la signature de quelques joueurs maliens. Cela vous a mis mal à l’aise ou bien vous allez négocier avec lui concernant ces joueurs là ?

Non ! C’est la loi  du marché, je ne suis pas venu à temps. Le Malien le numéro 9 (NDLR : Lassine Diarra) m’a plu. On m’a fait savoir que le président Katumbi l’a enrôlé.  Il appartient maintenant au TP Mazembé. Nous cherchons un attaquant de ce profil.

Quelle est la clé du match de Ligue des champions contre FC Nouadhibou à Nouakchott ?

Notre objectif, c’est d’aller fait un résultat positif  à Nouakchott et récidiver au retour devant notre public. On vise la phase des poules. L’appétit vient en mangeant. Le Horoya est prêt et nous avons suffisamment de joueurs compétitifs pour affronter n’importe quelle équipe.

Par Baba Cissouma, envoyé spécial

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