“Nous avons enregistré un bilan très positif avec 8 médailles dont une d’or”
Les huitièmes Jeux de la Francophonie ont été clôturés le dimanche 30 juillet dernier, à Abidjan. Le Mali, représenté par 16 disciplines dont 8 disciplines sportives et 8 disciplines culturelles, a remporté 8 médailles dont 1 d’or. Au retour à Bamako, le chef de la délégation malienne, Amadou Diarra Yalcouyé, a animé une conférence de presse le vendredi 04 août dernier, au stade Ouézzin Coulibaly, pour faire le compte rendu de la participation du Mali. Il a précisé que le bilan de la participation du Mali est très positif.
Cette conférence de presse était animée par Amadou Diarra Yalcouyé, chef de la délégation malienne aux huitièmes jeux de la Francophonie, en présence d’Ibrahima Fomba, directeur de la Direction nationale des Sports et de l’Education physique et d’Oumar Katilé, directeur des Finances et du Matériel du ministère des Sports.
C’est sur la présentation des membres de la délégation que le chef de la délégation malienne aux huitièmes jeux de la Francophonie a entamé ses propos. Selon lui, la délégation malienne ayant pris part aux jeux était au nombre de 135 personnes dont des sportifs, des artistes, des journalistes et des cadres du ministère des Sports et celui de la Culture. Il a aussi expliqué que la mission qui lui était confiée est bien accomplie parce que le bilan est très positif. “Sur les 33 pays concurrents, le Mali occupe la 15ème place. Nous venons avec un bilan positif avec un record de 8 médailles dont une d’or, deux d’argent et cinq de bronze. Notre pays n’a jamais obtenu autant de médailles en participation aux Jeux de la Francophonie. Ces résultats ont été réalisés grâce à l’engagement de tous les membres de la délégation, mais aussi aux autorités politiques, qui n’ont ménagé aucun effort pour assurer une bonne participation de nos sportifs et artistes”, a-t-il précisé.
Des difficultés rencontrées
Le chef de la délégation malienne a souligné que des difficultés ont été rencontrées. “Lors de cette campagne, il y a eu des difficultés. On peut noter en premier lieu la disparition des œuvres d’art de nos artistes, qui ont été finalement retrouvés à la fin des Jeux au niveau des douanes ivoiriennes et cela grâce à l’engagement de notre ministre de la Culture. Il y a également eu des problèmes financiers pour la prise en charge de l’ensemble des journalistes présents. En dépit de leurs conditions difficiles de travail, ces journalistes ont relevé le défi de la communication. Il faut les saluer pour cela. Pour les prochaines éditions, nous allons tout faire pour corriger les insuffisances”, a-t-il expliqué, avant d’ajouter que le retour de la délégation malienne a été marqué par un événement malheureux entre Abidjan et Yamoussoukro. ” Au cours de ce trajet, l’un des bus de la délégation a dérapé dans un ravin. Et cela suite à une crevaison. Mais aucun membre de la délégation n’a été blessé lors de cet accident. Grace à l’assistance des autorités ivoiriennes, les passagers de ce bus sont retournés à Abidjan. Et c’est sur la base des recommandations de l’équipe de psychologues des Jeux que ces passagers ont regagné Bamako par avion”.
Pour le cas Djénébou Danté et Mamadou Chérif Dia, ces deux athlètes ont regagné Abidjan à leurs frais. Ces deux cas ont été expliqués par Ibrahim Fomba, directeur national des Sports et de l’Education physique. Selon ses dires, c’est à cause des problèmes internes au niveau de la Fédération malienne d’athlétisme que ces deux athlètes n’ont pas effectué le déplacement avec les autres membres de la délégation à Abidjan. “Les noms de ces deux athlètes ne figuraient pas sur la première liste qui nous a été envoyée. Mais leurs frais de voyage seront remboursés. Contrairement à certaines allégations, le remboursement de leurs frais a été décidé avant leur entrée en lice dans les compétitions à Abidjan”, a-t-il affirmé.
Quant au directeur des Finances et du Matériel, Oumar Katilé, il a souligné que le budget soumis au ministère des Finances pour la participation de la délégation malienne aux Jeux a été élaboré par deux options : A et B. L’option A prévoyait un voyage par avion avec un coût de 187 millions de Fcfa. L’option B prévoyait un voyage par bus avec coût de 147 millions de Fcfa. Et finalement, c’est l’option B qui a été validée. Il a aussi précisé que sur ce budget de 147 millions de Fcfa, le ministère des Finances a accordé seulement 106 millions de Fcfa pour cette option B.
Mahamadou TRAORE