Le technicien français est apparu très décontracté et ne semble pas avoir été affecté par le règlement de compte dont a été victime de la part de certains journaux gabonais. « Je connais l’origine de ces attaques et je connais les intentions des auteurs. Je n’ai jamais tenu les propos qu’on m’a prêtés ; ils ont fait ça pour déstabiliser l’équipe, mais c’est l’effet contraire qui s’est produit », a fustigé Alain Giresse. Mais le sélectionneur national ne s’attardera pas longtemps sur cette affaire qui a pollué l’atmosphère à 24h du match Gabon-Mali. Le plat de résistance de la rencontre était la demi-finale de la CAN contre la Côte d’Ivoire et sur ce sujet, Alain Giresse n’a esquivé aucune question. « La Côte d’Ivoire est le favori de la rencontre, ça c’est clair et nous en sommes conscients. Mais la seule vérité qui compte est celle du terrain. Nous avons préparé ce match comme les autres et nous ne nous présenterons pas en victimes expiatoires », dira Alain Giresse. Et lorsqu’un confrère étranger évoque les statistiques qui plaident largement en faveur de la Côte d’Ivoire, le sélectionneur national répond : « Je ne rentre pas dans ce genre de calculs. Il faut éviter d’aborder ce match avec le côté craintif. Je ne me soucie pas de statistiques, c’est la réalité du moment qui compte ». Y aura-t-il un plan anti-Drogba ? Là aussi, Alain Giresse sera on ne peut plus clair : « Je n’ai pas besoin de parler de Drogba à mes joueurs, ils le connaissent déjà. Mon rôle est de mettre en place une stratégie anti-Côte d’Ivoire. Il n y aura pas de plan spécial pour Drogba ».
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