Mondial 2014 / Alain Giresse, “Algérie et Mali favoris, mais tout est possible”

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Le sélectionneur de l’équipe malienne de football, le Français Alain Giresse, a estimé samedi que le facteur surprise n’est pas à écarter dans le groupe H des éliminatoires de la Coupe du monde 2014, où figure l’Algérie, le Bénin et le Rwanda.


«Sur le papier, le Mali et l’Algérie sont les favoris en puissance, mais si l’on réfère à la dernier Coupe d’Afrique, le facteur surprise n’est pas à écarter. Le Bénin et le Rwanda, auront certainement leur mot à dire»
, a affirmé le coach des Aigles à la Radio Algérie internationale.

Les éliminatoires du Mondial 2014 prévu au Brésil, démarreront au début du mois de juin prochain. La sélection malienne entamera ce tour qualificatif en déplacement face au Bénin, alors que l’Algérie accueillera le Rwanda.

«Notre préparation en vue de ces éliminatoires a déjà démarré. Nous avons commencé à superviser nos futurs adversaires», a t-il ajouté, précisant que l’équipe est en pleine confiance, à la faveur de la 3e place décrochée à la CAN-2012, disputée au Gabon et Guinée équatoriale.

«Notre équipe est en pleine reconstruction. C’est une nouvelle génération qui promet beaucoup. Nous sommes sur la bonne voie, j’en suis persuadé». Appelé à évoquer l’équipe algérienne, Alain Giresse ne tari pas d’éloges sur les Verts.

«Il y’a de nouveaux joueurs qui sont en train de donner un nouveau souffle à l’Algérie, et notamment Feghouli (FC Valence), qui reste une valeur sûre. La dernière victoire à l’extérieur décrochée à Banjul face à la Gambie, est une preuve que cette équipe a du caractère et va revenir fort», a t-il souligné, non sans qualifié le sélectionneur national, Vahid Halilhodzic, d’un «vrai meneur d’hommes».

La sélection nationale, donnera la réplique aux Maliens, probablement le 9 juin prochain à Bamako, en match comptant pour la 2e journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2014.

Source: dzfoot.com, 18/03/2012

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7 COMMENTAIRES

  1. La Gangrène de la corruption : Le soulèvement populaire de mars 1991 découlait, essentiellement, de l’exaspération du peuple malien face à l’enrichissement illicite et à l’impunité dont jouissaient une minorité de privilégiés. ” Kokadjè ” ou ” laver jusqu’à la propreté ” était l’un des slogans des manifestations. Qu’en est-il aujourd’hui? Ils attendaient du changement survenu la création d’emplois afin que les revenus ainsi acquis leur permettent de contribuer à l’éducation de leurs enfants, d’accéder aux soins de santé, au logement et à l’eau potable. Gérer de manière transparente et responsable, les sommes qui ont été injectées dans l’économie malienne depuis l’avènement de la Troisième République aurait, dans une large mesure, atténué le dénuement matériel, la faim, la maladie et l’envie d’émigrer. Malheureusement pour le peuple malien, les finances publiques constituent le butin dont la convoitise est au cœur du jeu politique. Le choix ou la répartition des postes ministériels, entre les partis au sein du gouvernement , donne lieu à des débats houleux et souvent explosifs, précisément parce que la conquête du pouvoir, au lieu d’être motivée par un idéal de société, rime avec l’accès facile aux deniers publics. Aucun(e) Malien(ne) ne se trompe plus sur la marchandisation de la vie politique et du système judiciaire. La Banque mondiale qui fait partie du problème dans la mesure où elle prêche le tout-marché souligne ce qui suit : ” … La corruption au Mali est systémique et pernicieuse en raison du système de clientélisme politique, qui fait que les postes officiels sont attribués à ceux qui produisent des rentes pour leur patron, pour le parti politique ou pour eux-mêmes. Les carences des systèmes de contrôle permettent aux agents de l’Etat de voler des biens et des fonds, ou de monnayer l’influence de l’Etat. ” Démocratie, Etat de droit, lutte contre la pauvreté sont visiblement des vœux pieux d’autant plus que l’enrichissement illicite demeure impunie: Bien que la loi prévoie des sanctions, les représentants de la Banque ont eu connaissance de cas où la malversation n’a pas été sanctionnée. Les rapports du Contrôle général d’Etat citaient des actes illicites qui n’ont jamais été punis, bien que les rapports aient été remis à la présidence et transmis aux ministères pour qu’ils y donnent la suite voulue…”La corruption est, en fait inhérente au modèle économique dominant qui nous est imposé par les puissants de ce monde. ” Entrez dans le marché et enrichissez-vous individuellement “, semblent avoir compris les Malien(ne)s et plus précisément le monde des affaires et de la politique qui sont liés.

  2. les rebelles seront bientot ecrases comme des cafards,et notre election et nos match auront bel et bien lieu 👿 , peut etre meme a gao ou kidal. 👿

    • Démerdez vous avec Ag Iyad d’abord avant de penser a Bamako vu que vous êtes allergique a l’eau !!la pluie seulement sans arme vous fera reculez!! bande de vagabons

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