Une dizaine de dossiers de candidature ont été déposée sur le bureau de la Fédération malienne de football. Entre autres candidats on peut citer Jean Amadou Tigana, Raymond Domenech et Henri Michel.
C’est le sujet principal de discussions dans les grins en ce moment. Qui succédera à Alain Giresse à la tête des Aigles ? Plusieurs noms circulent et la Fédération malienne de football (Malifoot) enregistre chaque jour de nouvelles candidatures.
Dernières candidatures en date, celles de l’ancien sélectionneur de l’équipe de France Raymond Domenech et d’Henri Michel qu’on ne présente plus. Selon nos sources, plus d’une dizaine de dossiers se trouvent en ce moment sur le bureau de la fédération.
Certaines sources citent également le nom de l’ancien entraîneur des Eléphants de Côte d’Ivoire, François Zahoui limogé il y a quelques jours. Toutefois, un responsable de Malifoot que nous avons joint a indiqué que jusqu’à hier, le technicien ivoirien n’avait pas officiellement déposé sa candidature. Viendra, viendra pas, en tout cas François Zahoui est considéré par plusieurs sources comme l’un des favoris de la course à la succession d’Alain Giresse.
Mais le technicien ivoirien n’est pas le seul dont le nom revient régulièrement dans les discussions. Raymond Domenech et son compatriote Henri Michel sont également cités par les mêmes sources. « François Zahoui est le grand favori, mais si ce dernier ne postule pas, Domenech sera probablement le prochain entraîneur des Aigles », affirmait hier une source qui a requis l’anonymat.
Raymond Domenech est connu pour avoir dirigé l’équipe de France lors de l’Euro 2008 et la Coupe du monde 2010. Ancien joueur de l’Olympique lyonnais, son club formateur où il a côtoyé un autre ancien sélectionneur des Bleus, Aimé Jacquet, Domenech a commencé sa carrière d’entraîneur en 1985 au FC Mulhouse avec le statut d’entraîneur-joueur. Il devient entraîneur de l’Olympique lyonnais en 1988, appelé à ce poste par Jean-Michel Aulas. Le club est alors en deuxième division depuis cinq saisons.
En un an, Raymond Domenech fait remonter l’OL en première division en devenant champion de France de D2. À la fin de la saison 1990-1991, le club renoue avec l’Europe en terminant 5e du championnat de D1.
En 1993, le technicien intègre la direction technique nationale du football français et devient le sélectionneur de l’équipe de France Espoirs, où il prend la succession de Marc Bourrier. Avec ses joueurs, il est vainqueur à deux reprises du tournoi de Toulon et vainqueur du tournoi de Casablanca. En revanche, en six participations au championnat d’Europe Espoirs, il ne remporte qu’un titre de vice-champion d’Europe en 2002.
Sous sa direction, les Bleuets atteignent les quarts de finale des Jeux olympiques d’Atlanta en 1996. Mais il ne parvient à qualifier la sélection ni pour les jeux Olympiques de Sydney en 2000 ni pour ceux d’Athènes en 2004.
Déjà pressenti pour le poste en 2002, Raymond Domenech devient sélectionneur de l’équipe de France A le 12 juillet 2004. À la date de sa nomination, l’équipe de France était classée deuxième au classement mondial de la FIFA. Le technicien insistera à l’époque sur la nécessité de modifier de fond en comble le fonctionnement de l’équipe de France. « Ne rien changer, ne rien tenter conduirait à monter directement à l’échafaud.
Il faut changer les habitudes et donc il faut changer les gens. L’équipe de France n’appartient à personne », dira-t-il dans une interview accordée à nos confrères de L’Equipe. La prise de fonction de Domenech coïncide avec la retraite internationale de plusieurs joueurs cadres, anciens héros de la Coupe du monde 1998 et de l’Euro 2000 (Lilian Thuram, Bixente Lizarazu, Marcel Desailly, Zinedine Zidane). Raymond Domenech doit reconstruire la sélection tout en assurant la qualification pour la Coupe du monde 2006.
En 2008, après quinze années comme entraîneur des sélections nationales Espoirs puis A, Raymond Domenech a atteint les quarts de finale des Jeux olympiques, les demi-finales du championnat d’Europe Espoirs à trois reprises (une finale perdue) et la finale de la Coupe du monde.
Il est le deuxième entraîneur français à être parvenu en finale de Coupe du monde après Aimé Jacquet, le premier à qualifier l’équipe de France en matches de poule (sans qualification directe au titre de pays organisateur ou d’ancien vainqueur) pour trois grands championnats internationaux consécutifs (2006, 2008, 2010). Mais son palmarès ne comporte aucun titre, en dehors du Tournoi de Toulon.
A l’instar de Raymond Domenech, Henri Michel a également joué au plus haut niveau, avant de devenir entraîneur. L’histoire de ce technicien et le football commence à 17 ans, Henri Michel joue au SC Aix où il a été formé. En 1966, à 19 ans, il rejoint le club professionnel du FC Nantes, le seul club de Division 1 qu’il connaîtra.
Il signe son premier contrat professionnel. Henri Michel passe 16 années au FC Nantes. Il joue au poste de milieu défensif puis en fin de carrière au poste de libéro. Avec les Canaris, il dispute 532 matches et marque 95 buts. Il écrit un très beau palmarès avec le FC Nantes, l’un des grands clubs français de cette époque : 3 titres de champion de France, un titre de vainqueur de la coupe de France…
En 1982, il débute une longue carrière d’entraîneur. Henri Michel entraîne l’équipe de France espoir de 1982 à 1984 puis enchaînera en devenant le “coach” du Paris Saint Germain, du Cameroun, du Maroc, de la Tunisie, de la Côte d’Ivoire et de la Guinée Equatoriale. Le technicien français a également dirigé quelques clubs en Afrique : le Zamalek d’Egypte, le Raja Casablanca, Mamelodi Sundowns d’Afrique du Sud pour ne citer que ceux-ci.
Henri Michel connaît donc mieux l’Afrique que Raymond Domenech, mais ce détail ne constitue guère un avantage pour l’ancien joueur de Nantes et rien ne semble encore joué entre les deux Français.
Mais un autre candidat peut damer le pion aux deux anciens sélectionneurs des Bleus. Il s’agit du Franco-Malien Jean Amadou Tigana également en lice pour la succession de Giresse.
Il y a quelques années, l’ancien international français avait été sollicité par la Fédération malienne de football, mais ce dernier a décliné l’offre, avant de proposer Alain Moizan à l’instance dirigeante du football national. Comme Henri Michel, Tigana a également traîné sa bosse dans plusieurs pays dont l’Angleterre, la Chine et la France. Le dernier club du Franco-Malien est Shangaï.
Alors question : qui de ces trois techniciens ou de l’Ivoirien François Zahoui sera le prochain entraîneur des Aigles ? On devrait connaître la réponse dans quelques jours, après le match Mali-Algérie prévu ce dimanche à Ouagadougou au Burkina Faso.
Souleymane Bobo Tounkara
s’il vous plait épargner nous de votre esprit de futuriste alors qu’il y’a une urgence qui pointe au nez :le match contre l’Algerie du dimanche ,il faut se concentré sur ce match la d’abord et aprés on verra .Sinon on vas se deconcentret et apres avoir fait echec ,on fera recours a nos traditionnels calcul alors que pour le moment on a pleinement nos chance .Les algeriens sont entrain de tous mettre en oeuvre pour mettre le Mali K.O dès cette deuxiemme journée pour conforter leur avance et nous on pense a un futur selectionneur alors ci s’etait cela pourquoi n’avoir pas cherché avant de s’engager dans la compet!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!alors chers maliens ne perdons pas de vue nos objectifs du moment :l’algerie d’abord et puis…………….
Tous ces coaches sont bons le problème se situe au niveau de la fédé,même si on amène Mourinho sera le même cas il ne va pas avoir tous pouvoirs d’entraineur car on va lui imposé des choses regarde comment Giresse a démissionné soyons bref!
Moi j’opte pour Zahoui!!!
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