Aigles du Mali : Pourquoi ne pas jouer la carte des gardiens locaux ?

8

Le problème des gardiens de but des Aigles a toujours posé problème au sein des Aigles. Les portiers expatriés à qui ont  confiance des entraîneurs, passent dans la plupart des cas à côté du sujet. Comme ce fut le cas lors du dernier match des Aigles. Aujourd’hui la question est de savoir, pourquoi ne pas pas jouer la carte des gardiens locaux ? Djigui Diarra, Adama Keïta et Soumbeyla peuvent valablement defendre les buts de l’équipe nationale du Mali.

De la CAN de Yaoundé 72 à Tunis 94( retour sur la scène de notre footbal après vingt deux ans d’absence), le Mali a toujours eu de grands gardiens à l’image de Abdoulaye Fané, M’Baye élastique, Mamadou Keïta dit Capi, Sory Kourouma, Seydou Traoré dit Guatigui, Modibo Doumbia dit Modibo dix, Karamoko Diané, Ousmane Farota. Ces portiers ont vaillemment défendu leurs postes. En un moment où les primes de matches laissaient à désirer.Ce rappel des différentes générations de gardiens a pour but de démontrer que le statut local d’un gardien de but n’enlève en rien ses qualités. C’est seulement en 1994 que l’on découvre un portier expatrié, Karamoko Keïta, un jeune discipliné et pérti de talents qui secondait un local, Ousmane Farota( employé de banque). Entre temps,Ousmane Farota , Mahamadou Sidibé dit Maha ( l’un des héritiers de la génération de Tunis 94) ont tenté leurs chances dans le professionnalisme. A leur suite on decouvrira d’autres portiers , Mamadou Samassa , Oumar Sissoko. Au même moment le jeune gardien du Stade malien de Bamako, Soumbeyla Diakité poussait à côté et son  talent ne faitsait l’objet à l’époque d’aucune ambiguité. Appelé parfois à suppler  les portiers expatriés il a fini par s’imposer. Mais malgré tout les différents entraîneurs par complexe ou par manque de confiance s’accrochent toujours aux expatiés.or ces derniers ont plus que déçus surtout au stade du 26 Mars.

Pour parler de la dernière rencontre des Aigles contre la Côte d’Ivoire dans le cadre des éliminatoires de la coupe du monde, Alain Giresse a porté sa confiance sur le portier Oumar Sissoko. Mamadou Samassa ayant demandé plus de temps pour se consacrer à son équipe. Une fois de plus le jeune gardien a décu plus d’un. Sur les trois buts Ivoiriens, deux sont de sa faute. Et nul n’est sans savoir qu’il n’est pas ce genre de portier dont on a besoin : il est loin d’être un harangueur  et manque de tempérament, pour galvaniser ses partenaires. Bref il n’est pas rassurant . nous avons des informations selon lesquelles le jeune portier Oumar Sissoko était paniqué dans le car au moment où l’équipe se dirigeait vers le stade de la paix de Bouaké.

Mais que faire si l’entraîneur Alain Giresse le fait confiance. Et celui qui pouvait conseiller l’entraîneur des Aigles n’est d’autre que son adjoint sur le papier Amadou Pathé Vieux Diallo. Malheureusement celui-ci est figurant. Parce que apparenment Giresse a un autre adjoint qu’il consulte. Tout ceux ceux qui ont vu les images du match des Aigles contre les Elephants, ont vite compris que le coach consultait régulièrement son compatriote assis à côté de lui et non Pathé.

Aujourd’hui la question est de savoir pourquoi ne pas faire confiance aux gardiens locaux qui peuvent valablement  defendre   les buts des Aigles du Mali, à l’image de Djigui Diarra,  l’expérience et la grande maturité , de Adama Keïta du Djoliba AC, la grande forme et  Soumbeyla Diakité, l’expérience et la sagesse  . Voilà des portiers qui ont demontré tout au long de la saison une valeur certaine qui les autorise à nourrir de grandes ambitions. Surtout celui du Djoliba  Adama Keïta, qui durant la saison écoulée était au dessus du lot dans son équipe. Ses performances lors du carré d’as i ont évité au Djoliba une humiliation.  Il suffit  seulement de faire confiance à ces gardiens locaux . Et l’histoire a démontré que chaque fois que cela a été le cas  les locaux se sont imposés en faisant valoir valablement leurs talents.

Certes le championnat malien n’est pas comparable à la ligue un Française ou à la Bundesliga, mais le gardien Oumar Sissoko a prouvé toutes ses limites chaque fois qu’il a été appelé à l’équipe nationale. D’ailleurs les statistiques revèlent au sein de son club, que sur dix tirs cadrés, il n’a arrété le moindre.

Déjà que les échéances pointent à l’horizon, l’encadrement technique a encore l’opportunité de redresser la barre.

O.Roger Sissoko

Commentaires via Facebook :

8 COMMENTAIRES

  1. soumaila diakité n aurait pas encaissé les 2 buts ivoiriens.quand j ai su que c est oumar sissoko qui allait garder les buts je metais vraiment inquieté avant meme le match..

  2. ………….. SOUMAILA vient à peine de retrouver le plaisir de jouer avec le stade après son aventure à l’étranger peut filateur. Je crois que DJIGUI DIARRA (junior) et Samuel ( cadet) peuvent valablement être à al hauteur. Les 2 buts ivoiriens pouvaient être évités.

  3. je partage l analyse du journaliste. il est temps de faire confiance aux gardiend locaux

  4. les raisons principales des contres performances des aigles du Mali sont essentiellement liées à l’environnement mal sain qui les entoure (administratif, technique et autres); Ceci dit :
    – Sur le plan administratif, nos dirigeants manquent de sérieux et de clairvoyance laissant le plus souvent la gestion des affaires courantes à l’amateurisme et à la démagogie. Ceux ci se justifient par le choix des techniciens chargés d’encadrer nos différentes catégories d’équipes nationales. Tels sont les cas de Vieux Pathé DIALLO et MAHA qui ne peuvent rien apporter au football malien que désespoir et désillusion car ils n’ont aucune référence digne de ce nom.
    Il est temps de confier la direction des aigles aux techniciens locaux tels Djibril DRAME ou DOUGOUTUGUI qui ont prouvé par le passé qu’ils peuvent faire mieux.
    Le comportement de GIRESSE prouve à suffisance qu’il n’est pas Malien et que les mauvais résultats ne l’empêchent pas d’aller en France (son pays d’origine) sans venir s’expliquer devant le peuple malien auquel son salaire est redevable.
    – Sur le plan technique, le choix des joueurs se fait sur la base d’intérêt personnel des dirigeants et techniciens. Surtout le cas des expatriés qui acceptent de partager leur prime de match avec ceux qui se sont battus en faveur de leur convocation.
    Vous comprenez pourquoi les joueurs locaux ne sont pas les biens venus surtout les pauvres gardiens tels SOUMAILA, DJIGUI et Adama KEITA qui ne sont pas en mesure de partager leurs gains acquis à la sueur de leurs fronts.
    Voila en quelques détails les maux qui minent notre football et qui sont loin d’être résolus sans une implication active de la population.
    J’invite les uns et les autres à ne pas abandonner les pauvres aigles à leur propre sort car ils ne sont que des joueurs qui doivent jouer sur la pelouse; tout ceux qui se passent en amont et en aval ne leur engagent pas. Ceci dit que les maliens sortent nombreux et supporter les aigles le jour du match Mali-Gabon. Si le choix des joueurs n’est pas bon en cas de victoire ou défaite , le lendemain matin que tout le monde se retrouve devant la FEMAFOOT pour réclamer la démission de l’entraineur et de son staff immédiatement.
    Le football malien n’est pas maudit et ne manque pas de talents. Ne nous décourageons pas en laissant notre football entre les mains des opportunistes; recuperons ce qui nous appartient sans arrière pensé car personne ne viendra faire le Mali à notre place.

  5. 1 – C’est vrai l’analyse donne à réfléchir, reste aussi à poser la question,
    – qui se trouve derrière le choix de ses gardiens expatriés?
    – L’entraîneur ou la fédération? Tout les Maliens savent comment la Femafoot fonctione.
    – Pourquoi les gardiens expatriés sont-ils tous des fils de?

    2 – Sinon avec un regard retrospectif on constatera que M Soumaila Diakité a été toujours le gardien de but de M Giresse et de son successeur, précisément dans les 2 dernières éditions CAN en Afrique Centrale (Gabon / G.Equatoriale et encore G.Équatoriale) et pourquoi pas maintenant?

    3- Et d’après les résultats de nos Aiglons et Aiglonnets l’espoir est de mise pour savoir qu’avec un travail de fond au niveau national, le potentiel est là pour l’avenir, même avec un entraîneur national ou Africain. Il est temps d’oeuvrer à la promotion dans ce sens!

    • Je pense qu’il est grand temps de donner la chance à nos grands entraineurs qui sont surplace ici.

Comments are closed.