Le sélectionneur national des Aigles du Mali, Alain Giresse et la Fédération Malienne de Football ne sont pas loin du divorce. En effet, le technicien français semble n’être pas prêt pour une nouvelle aventure avec les Aigles du Mali. Ce, à un mois du début des éliminatoires de la Coupe du Monde.
L’information a fait le tour de la capitale, hier mercredi, en début de journée lorsque Alain Giresse est intervenu sur plusieurs chaines internationales, notamment RFI et France 24. Le sélectionneur national des Aigles du Mali a exprimé son désaccord sur le contenu du contrat qui devrait être renouvelé avec la Fédération Malienne de Football. Dans la réalité, c’est le 31 mai prochain que le contrat de Giresse prend fin. Après une bonne prestation avec les Aigles du Mali lors de la CAN 2012 au Gabon et en Guinée Equatoriale où notre pays s’est classé troisième sur seize, la Fédération Malienne de Football était dans la bonne dynamique de renouveler le contrat de Giresse. Cela, afin que le technicien français puisse continuer avec les Aigles du Mali, notamment pour les éliminatoires de la Coupe du Monde et de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2013. C’est pourquoi, une proposition de contrat en bonne et due forme a été envoyée à Alain Giresse il y a un mois afin qu’il puisse y réfléchir. Malheureusement, selon nos informations, Giresse n’a pas réagi jusqu’à hier où il a choisi une chaîne étrangère pour s’exprimer. L’intervention du sélectionneur des Aigles a surpris beaucoup de membres du Comité exécutif de la Fédération Malienne de Football au moment où les deux parties sont en pleine négociation.
Selon nos informations, Giresse et Malifoot ne sont pas d’accord sur certains points. “Nous avons fait une proposition de contrat à Giresse pour qu’il l’étudie. Malheureusement, il a pris du temps pour nous répondre. Nous ne sommes pas d’accord sur deux points, sinon son salaire est maintenu. Nous avons demandé à Giresse de revoir l’encadrement médical qui était composé par essentiellement par des français. Ce qui coûtait très cher à la Fédération. Nous avons jugé nécessaire d’associer au moins des Maliens. Malheureusement, il n’a pas voulu. Autre point, ce sont ses frais de téléphone qui s’élèvent à 500 000 FCFA par mois. Nous lui avons proposé de lui remettre un téléphone avec facture dont la consommation sera payée par la Fédération au lieu de lui remettre l’argent en espèce. Giresse n’a pas voulu cette offre. Enfin, auparavant, Giresse s’occupait des médicaments de l’équipe qui coûtaient entre 5 à 6 millions de FCFA, nous voulons également mettre fin à cette pratique. Voilà les problèmes qui bloquent notre collaboration avec Giresse avec qui nous voulons continuer parce que nous avons besoin de lui” nous a confié, hier après-midi, un responsable de Malifoot.
En tout cas, pour Giresse, la rupture est consommée même s’il n’a pas rendu officiellement sa lettre de démission à la Fédération.
Alou B. HAIDARA
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Je pense que Mr Giresse doit comprendre que nous avons assez de problemes cette année pour mettre 500.000fCFA de credit pour le telephone et par mois.Aujourd’hui Mr Giresse est malien au même titre que nous autres maliens.
Pour le staff medical je trouve Mr Giresse a raison de garder son staff(on ne change pas une équipe qui gagne.
Mr Giresse pardon et continuons ensemble;c’est la famille.
Est qu’il n’y a pas autre chose. Sur RFI, il a été dit que la fédération malienne de foot veut gérer la sélection des joueurs. Pour le cas des médecins, je suis vraiment d’accord avec Giresse. La récupération des blessés à toujours été le problème de nos équipes lors des phases finales des CAN. Il 2 ans, Manfred Karl, le sélectionneur des Aigles à Yaoundé, disait qu’on avait refusé le recrutement des médecins étrangers.Mais que les médecins qui étaient avec lui n’ont pas pu récupérer 1 joueur sur 9 blessés, je cite entre autres Salif Keita, Cheick Fanta mady Diallo, Kolo National, Moke Diané.
Pour une première fois dans sa vie MALIFOOT a raison de proposer des medecins maliens en lieu et place des français. de toute façon Giresse est sur le point de quitter, laisser le partir. DJIBI DRAME et autres sont là.
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