Le nouveau sélectionneur des Aigles a dévoilé les grandes lignes de son programme au cours de sa première conférence de presse tenue le jeudi 26 juillet 2012 au siège de la Femafoot à Hamdallaye ACI 2000.
A 41 ans, Patrice Carteron est l’un des plus jeunes sélectionneurs nommés à la tête des Aigles. Dans son intervention, il a souligné qu’’il va donner le meilleur de lui-même. Son objectif, c’est de maintenir la progression de l’équipe après une demi-finale de la Can lors de la précédente édition. Patrice Carteron entend ainsi inscrire son nom dans l’histoire avec une première qualification des Aigles pour la Coupe du monde 2014.
L’ancien entraineur de l’As Cannes et de Dijon en France a martelé qu’’il va rester au Mali pour détecter de jeunes talents; mais aussi pour veiller à l’évolution des joueurs maliens à l’étranger. Du coup, il sera l’un des rares sélectionneurs qui a du cœur à apporter dans sa contribution au développement du football local.
Pour l’équipe nationale, ses critères de sélection s’articuleront sur la qualité aux niveaux collectif, technique et individuelle, afin de réaliser son chantier. Par ailleurs, le nouveau challenger affirme être heureux de prendre la tête des Aigles avec comme adjoint Vieux Pâté Diallo.
Pour se qualifier pour la Can 2013, le Mali doit éliminer le Botswana en aller et retour. A titre de rappel, ce pays a été le premier qualifié à la Can 2012 dans la même poule que la Tunisie et le Togo. Pour la Coupe du monde, c’est contre l’Algérie, le Rwanda et le Benin que les Aigles devront jouer. M. Carteron dit compter sur l’appuie de son entourage pour réussir sa mission.
Précisons que, malgré la crise qui secoue notre pays et la pression des supporteurs, Patrice Carteron a voulu venir pour montrer qu’on peut compter sur lui, contrairement à d’autres: «je n’ai pas peur de la pression; je voulais entrainer les Aigles du Mali».
Sur la question de son salaire, il affirme avoir refusé des offres nettement supérieures à celle du Mali pour dire que sa motivation c’est le challenge et non l’argent. En sommes, donnons la chance à M. Carteron car comme le dit un adage : «On n’achète pas un cheval par les traces de ses pattes».
Yacouba TANGARA.
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