Les dieux seraient-ils tombés sur la tête de l’équipe nationale ? Toujours est-il qu’après le forfait à la CAN 2012 d’un cadre ou un pilier du bastion défensif des Aigles, notamment Adama Coulibaly dit « Police » de l’A.J. Auxerre, c’est le sociétaire d’Odense (Danemark), Kalilou Traoré, qui en subit lui aussi le malheur.
Ces derniers temps, ce demi-mêlé à part entière des Aigles a fait toutes ses preuves pour la révolution du football national. Joueur engagé dans l’âme, cette nouvelle race de joueur est positivement perçue par le public sportif malien comme le remplaçant irrévocable de Djilla. Après avoir disputé tous les duels des Aigles, notamment lors des éliminatoires, l’espoir du jeune talent vient de subir un coup presque fatal. Toutefois, il serait imprudent de se prononcer sur sa participation à la CAN 2012.
Par ailleurs, le maestro latéral droit et sociétaire de l’OGC Nice, Drissa Diakité dit « Driballon », voit lui aussi ses chances s’amenuiser suite à sa blessure lors de la précédente journée de la Ligue I française. Pour l’heure, le médecin soigneur ne dit rien concernant la gravité de sa situation. A cela s’ajoute le cas d’Amadou Sidibé qui évolue lui aussi à Auxerre.
En tant que « rongeur » du côté gauche, Amadou Sidibé avait impressionné le monde sportif ces derniers temps. Très prompt dans ce couloir, l’international malien avait déjà gagné la confiance de son entraîneur. Toute chose qui lui a valu l’estime de ses coéquipiers d’Auxerre. Les blessures de ces joueurs viennent ainsi aggraver la situation de l’équipe nationale qui comptait pourtant « exploser » lors de la phase finale de la CAN2012. A quel saint et sain joueur faut-il alors se confier ?
Ces chocs (blessures) de joueurs sont un coup dur pour les Aigles, même si l’on sait qu’une équipe de football est une continuité. Cependant, les Aigles manquent aujourd’hui de joueurs cadres susceptibles de résister face à tout défi. Et quand on constate que le football malien était plongé dans une tourmente sans précédent… Toute chose qui rend l’équation difficile à résoudre. Quoi qu’il en soit, souhaitons que malgré les blessures de ces joueurs, il y ait plus de peur que de mal.
Miguel Touré