A l’arrivée du sélectionneur national, Jean François Jodar à la tête des Aigles, le Mali se trouvait dans une situation de désespoir total quant à son sort dans les éliminations pour Ghana 2008. Et les Maliens doutaient de l’expérience du technicien français qu’ils ne connaissaient certainement pas. Vu ses résultats, on ne dira pas qu’il est le meilleur de tous ceux qui l’ont précédé, mais il ne cesse de faire notre affaire depuis son arrivée. L’Aigle était incapable de soulever un poussin à plus forte raison un Epervier. Ce n’était pas une question de bon effectif ou de logistiques. Loin s’en faut. Son effectif figure parmi les meilleurs du continent ainsi que les moyens techniques et matériels sportifs dont notre compatriote et PDG d’Airness gratifie l’équipe nationale depuis un certain temps.
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Mais alors, que leur arrivait-il pour ne pas faire de bon résultat ?
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Chacun y va de son commentaire sur les mauvais résultats des Aigles: encadrement piteux, incompréhension et mésentente entre les joueurs. Peut-être que tous ces défauts existaient, mais il faut reconnaître que le réalisme a en tous cas toujours fait défaut à l’action finale. Jamais un adversaire n’a aussi dominé les Aigles que les Eperviers au Stade Kégué le 12 octobre à Lomé : alors, peut-on parler de malchance ? Certains ne font pas grande confiance à l’équipe nationale au vu des prestations de certains de ses éléments jouant dans les championnats européens. Bien que le match contre le Togo et les précédents nous prouvent le contraire. Avec cette victoire au Togo, les Maliens peuvent-ils enfin espérer que la malédiction qui pesait sur leur football a pris fin? On peut l’espérer.
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Mais l’arbre ne doit pas cacher la forêt : bien que les nôtres aient arraché la victoire à Lomé, nous devons redoubler d’efforts pour redresser les maladresses constatées au cours de ces éliminatoires.
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Youssouf Coulibaly
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