La coupe d’Afrique de nations, Gabon 2017, a pris fin le 5 février dernier. Les regards sont désormais tournés vers les éliminatoires de la coupe du monde, Russie 2018 et de la CAN, Cameroun 2018. Le prochain match du Mali l’opposera au Gabon au mois de juin dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2019. Pour être de la fête au Cameroun, le Mali doit être premier du groupe C où figurent également, en plus du Gabon, le Burundi, le Djibouti ou le Soudan du Sud.
Pour l’heure, il est très difficile d’annoncer le nom de l’entraîneur qui va diriger les Aigles pendant les éliminatoires de la coupe du monde, Russie 2018 et de la CAN, Cameroun 2019. Selon toute vraisemblance, ce ne serait pas Alain Giresse. Interrogé sur l’avenir d’Alain Giresse à la tête des Aigles, juste après l’élimination du Mali de la CAN, le président de la Fédération malienne de football, Boubacar Baba Diarra a rétorqué qu’il n’est pas le seul à en décider et que la décision sera prise par le Comité exécutif. «Je fais partie d’un collège qui va prendre une décision. Nous allons évaluer le travail de l’entraîneur à la tête des Aigles. A l’issue de cette évaluation, une décision sera prise», a confié le président de la FEMAFOOT, Boubacar Baba Diarra.
Le contrat béton d’Alain Giresse, payé à 16 millions de francs CFA par mois, court jusqu’au 30 novembre 2017. C’est-à-dire à la fin des éliminatoires de la coupe du monde, Russie 2018. Après la déroute de la sélection nationale au Gabon, le public sportif malien réclame la démission du technicien français, mais l’ancien milieu de terrain des Girondins de Bordeaux est catégorique : il ne démissionnera pour rien au monde. Si le Mali souhaite donc se séparer de Giresse, il faudra donc résilier son contrat et payer les indemnités. Sous la pression du public, la FEMAFOOT veut rompre sa collaboration avec le technicien français, quitte à lui payer des indemnités conséquentes. Mais problème. Qui payera cette somme à Alain Giresse en cas de résiliation de contrat ? La fédération ou le ministère des Sports ? Les sélectionneurs nationaux sont payés par l’Etat. D’ordinaire, c’est donc le ministère des Sports qui doit payer les indemnités. Les choses sont donc compliquées quand on sait qu’une une sorte de guerre froide caractérise les rapports entre le Département des Sports et le comité exécutif de la FEMAFOOT. Dans ces conditions, le ministère des Sports va-t-il accepter de payer les indemnités à Alain Giresse ? Rien de moins sûr. En attendant, Alain Giresse est attendu très prochainement au Mali pour discuter de son avenir à la tête des Aigles successivement avec le président de la Fédération malienne de football, Boubacar Baba Diarra, puis le ministre des Sports, Housseïni Amion Guindo.
En cas de départ d’Alain Giresse, les responsables du football doivent tenter une expérience locale., c’est-à-dire nommer un entraîneur malien. Sélectionneur de l’équipe nationale locale, Djibril Dramé ferait bien l’affaire en tant que vainqueur de la Coupe de la confédération de la CAF en 2009 avec le Stade malien et de la coupe du Mali avec les Onze Créateurs de Niaréla, puis finaliste du championnat d’Afrique des nations, Rwanda 2016. Ou encore un duo Djibril Dramé-Mohamed Magassouba, actuel directeur national technique. Les solutions sur le plan local ne manquent pas. Il faut juste bien choisir.
La Redaction
Depuis le temps qu’ils en parlent …
Ce sera la Berezina avec Djibril Dramé ou Djibril Dramé + Magassouba.
Baba enterrera le football malien.
Le Président de la fédération est dans son business !il veut imposer les gens avec qui ,il est en relation affaires (voir la liste des équipes jeunes).
Il veut profiter du nom de Kanoute ! Mais pourquoi pas djilla ,etc….
Kanoute n’a pas plus de mérite que lui.
Fousseiny à quel titre???????
Pauvre Mali
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