Aïda Tiama, présidente de L’AFPAM : ” Nous voulons apporter notre pierre à l’édifice de la paix à travers la pratique des arts martiaux ”

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« Paix et réconciliation, quels rôles pour les femmes pratiquantes d’arts martiaux ». Tel était le thème de la conférence débat initiée par  l’Association des Femmes Pratiquantes des Arts Martiaux (AFPAM). C’était le samedi 22 février  2020, à l’ex CRES de Badalabougou, sous la présidence  de Maître Aïda  Tiama, présidente de l’association qui avait à ses côtés d’autres icones des arts martiaux et un parterre d’élèves.

Toutes en Kimonos, casquettes et tee-shirts peints à  l’effigie de l’AFPAM, l’événement s’est tenu dans un climat de convivialité.  Bref, rien a  été négligé pour la réussite  de cette conférence débat qui était placée sous le signe du lancement officiel des activités de l’AFPAM. Parmi les invités, figurent M. Abdoul Karim Dembélé, parrain de la cérémonie, Mme Sy Aminata Makou Traoré, ceinture noire 4ème dan de taekwondo et Mme  Coulibaly Fanta Diallo, ceinture noir 3ème dan d’aïkido qui ont rehaussé l’éclat de l’événement et d’autres professionnels en matière.

La présidente de l’AFPAM, Maître Aïda  Tiama, porteuse de plusieurs casquettes  a tout d’abord rappelé que son association a vu le jour le 31 décembre 2019 et regroupe 28 membres en son sein et deux commissions dont la commission technique et la commission de validation des bureaux locaux. Et d’ajouter que son objectif est de créer un cadre de promotion des femmes pratiquantes d’arts martiaux. Mais aussi de protéger celles-ci contre la marginalisation, le harcèlement sexuel et les violences de tout genre.

Dans son intervention, elle a levé le voile sur l’objectif de cette conférence débat qui vise d’une part, à aider les pratiquantes d’arts martiaux à sortir de l’anonymat et d’autre part, de contribuer à la promotion de la paix.  Selon elle, le thème  retenu  pour cette rencontre est d’actualité quand on sait que le pays traverse une situation qui n’est plus à démontrer. Face à cette situation  qui interpelle  tous, son association entend apporter sa pierre à  l’édifice de la paix et de la réconciliation nationale. Et cela, à travers les valeurs qui incarnent les arts martiaux dont le respect de l’autre et la maîtrise de soi. Et de conclure que ladite rencontre se tient en prélude à la journée nationale des arts martiaux féminins prévue pour le 28 mars avec comme thème : ‘’la participation de tous à la sécurité, gage de paix’’. Une occasion pour les pratiquantes d’arts martiaux de mettre en exergue leurs savoirs et leur savoir-faire à travers des activités scientifiques, sportives et socioculturelles en vue de renforcer la cohésion sociale.

À sa suite, Mme Sy Aminata Makou Traoré et Mme  Coulibaly Fanta Diallo, ont expliqué l’importance de la thématique et comment la mettre en œuvre.

Selon elles, la contribution des pratiquantes d’arts martiaux à la paix passe par la sensibilisation autour des valeurs qui incarnent les arts martiaux qui sont, entre autres, la tolérance, la maîtrise de soi, le respect de l’autre.

Adama Coulibaly

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