L’élimination précoce du Stade malien de Bamako, pourtant tenant du titre, en Coupe de
En effet, jusqu’à la dernière journée de cette compétition nationale, ils étaient encore sur une pente glissante. Il fallait alors à tout prix empocher les trois points de cette journée, tout en espérant sur une défaite ou un nul du Djoliba AC, pour remporter le titre de champion du Mali. Ce, pari, ils ont réussi à le gagner et, pour la 13è fois dans l’histoire du football malien, ils ont enlevé le sacre. Un sacre qui vient à point nommé étant donné qu’il contribuera à renforcer la cohésion entre dirigeants, encadreurs, joueurs et supporters de cette formation sportive de la capitale.
On se rappelle encore qu’après de bons services rendus au club, le désormais ex-président, Mahamadou Samaké alias SAM, avait décidé de passer le tablier à Boukary Sidibé dit Kolon (1er vice-président de
Mais, après l’élimination précoce du Stade malien de Bamako en Coupe CAF et aussi en Coupe du Mali, les débuts de la présidence de Kolon s’annonçaient sous de mauvais augures. D’autant que c’est après la campagne africaine que le limogeage de l’entraîneur des pensionnaires de Sotuba, Djibril Dramé, est intervenu. Il fallait donc se battre sur plusieurs plans en recrutant d’abord un entraîneur capable d’huiler la machine des locataires de Sotuba et leur permettre de retrouver leurs lettres de noblesse d’antan. La seconde équation à résoudre concernait le recrutement d’un entraîneur-adjoint de l’équipe. Puis, il fallait s’attaquer «au plat de résistance», c’est-à-dire carburer dur avec son staff pour sauver la saison de son club. Sur ce dernier point, il a réussi en remportant le titre de champion de la saison sportive 2009-2010. Un succès qui le sauve, car on sait que les supporters de nos clubs ne supportent pas de faux pas. Aussi nouvellement élu qu’un président soit, les supporters ne tolèreront jamais ses débuts ratés.
C’est pourquoi, Aguibou Bah, vice-président du Stade malien de Bamako, non moins président de
Certes, le minimum a été réussi en cette année 2010. Il reste maintenant à faire face à l’avenir, étant donné qu’avec ce sacre, il faudra non seulement au Stade malien de Bamako défendre son titre l’année prochaine sur le plan national tout en prétendant à
Bruno Loma