Affaire de primes des Aigles : L’amateurisme dans la gestion !

5
le ministre Housseini Amion Guindo dit Poulô
le ministre Housseini Amion Guindo dit Poulô

Le match amical des Aigles du Mali contre le Burkina (4-1) a marqué les esprits de nos compatriotes. Le motif principal était le paiement en retard des primes du nul du 6 septembre 2015 (1-1) des Aigles contre le Bénin, en 2e journée des éliminatoires de la CAN 2017.

En Afrique, ce sont généralement les Etats qui payent les dépenses liées à la prestation des équipes nationales de football. Une pratique qui a ses avantages (manque de moyen oblige), mais qui a montré aussi ses limites depuis belle lurette. L’écho des primes des Aigles a fait le tour du monde. Il s’agit de la somme d’un million de F CFA remontant du nul obtenu par les Aigles le 6 septembre 2015 à Cotonou (2e journée des Eliminatoires de la CAN 2017).

Oui, quelque part les joueurs ont raison. Quel est ce ministre ou administrateur malien qui acceptera de travailler pour le pays sans être payé ?

C’est vrai qu’en conférence de presse, jeudi 8 octobre 2015, le ministre des sports a averti l’opinion sur la situation des primes des Aigles du Mali. Il a fait savoir qu’il reste  258.450.000 Francs CFA de primes non payées (toutes disciplines confondues) et 28.600.000 Francs CFA pour l’ équipe nationale senior de football. Il avait donné aussi l’assurance que ces primes devaient être payées avant le math amical contre Burkina Faso, le vendredi 9 octobre 2015.

Sur la question de l’ostéopathe, celui-ci est non pris en compte par l’arrêté interministériel n°2015-1423/MS-MEF-SG du 22 mai 2015, fixant les taux des primes allouées aux sportifs de haut niveau et à leur encadrement technique.

D’autre part, boycotter un match amical à cause d’un million de F  CFA pour un footballeur professionnel est inimaginable. Par la même occasion, signalons que deux joueurs Maliens ont manqué à l’appel : Soumaïla Diakité et Djigui Diarra, tous gardiens de but, faute de visa pour rejoindre la sélection sur place en France.

Actuellement, c’est le ministère des Sports qui s’occupe des démarches de visas pour les Aigles. On a dû se contenter d’un seul gardien dans les cages : Oumar Sissoko.

Par ailleurs, Docteur Adama Sangaré a raté son vol aussi, faute de visa. Ce dernier avait sa place près de  l’équipe.

Si on veut que nos athlètes fassent de bons résultats, il faut les mettre dans de bonnes conditions.

A titre de rappel, il y avait un peu de bruit autour des primes des U-20, au cours du mondial U-20 de la catégorie. Enfin, il serait important que le ministère des sports anticipe la question des primes parfois pour éviter des bruits inutiles, trouver d’autres solutions intermédiaires en attendant le paiement du budget de l’Etat. En ce qui concerne la fédération malienne de football, elle doit veiller à la gestion du stock des équipements. Parce qu’on a vu les Aigles s’habiller par d’autres maillot autres que ceux portés à la CAN 2015. Ce qui n’est pas normal. On pouvait éviter ce cas précis. Aussi il faut saluer le patriotisme des joueurs. Car l’annulation de ce match par la faute des nôtres avait des conséquences incalculables. Alors Messieurs prenez les dispositions nécessaires dorénavant.

Yacouba TANGARA

Commentaires via Facebook :

5 COMMENTAIRES

  1. Le ministre des sports n’est pas le trésorier payeur général. Les joueurs sont payés par regroupement parce qu’ils refusent de donner des comptes bancaires pour éviter les impôts. Donc les primes du Bénin ne pouvait être payées qu’à l’occasion du regroupement passé. L’accord,c’était cela. Sinon ils ont reçu leur primes de sélection du Bénin au Bénin. Le trésor public ne pouvait pas savoir que le match du Bénin allait être un match nul.

  2. c pas de les rendre visite qui va résoudre le problème svp mais de les donner leurs primes mr le ministre

  3. c pas de les rendre visite qui va résoudre le problème svp mais de les donner leurs primes mer le ministre

Comments are closed.