Club mythique de Bamako, le parcours du Djoliba sous le règne de Karounga Keita dit KK a toujours été émaillé d’incidents qui ont terni l’image de l’équipe. En plus de ces déboires sur le plan interne avec les autres dirigeants, l’ex banquier s’est spécialisé dans la noyade des joueurs qu’il se charge de liquider sans aucun état d’âme.
Après avoir été arnaqués, spoliés et exploités par l’homme qu’ils considéraient comme un parent, les ex-pensionnaires de Hérémakono que sont Souleymane Dembélé et Amadou Diallo dit Docteur, ont décidé de lever le voile sur la vraie face d’un président controversé. Malgré le fait que son comportement ne surprend plus personne, KK ne cesse de ternir l’image de notre football en Afrique et dans le monde.
Après les cas de Drissa Diakité, Alfousseyni Keita et bien d’autres, KK vient de frapper de nouveau. Cette fois-ci, ses victimes se nomment Souleymane Dembélé et Amadou Diallo dit Docteur. L’homme aux multiples casquettes (agent, président de club et même parent des joueurs) se fiche éperdument du sort de ses joueurs qu’il livre au premier venu. Sa seule préoccupation demeure l’argent. Ses marchandises favorites sont les fils d’autrui, tant qu’ils peuvent lui rapporter quelque chose, même les miettes.
Pour cela, aucun coup fourré ne semble être de trop pour ce vieux de la vielle école. Pourvu qu’il ne retourne bredouille de ses aventures dans le lendemain pour les joueurs qu’il expédie à tour de bras.
Dans ce cas de figure, KK s’est livré à un abus de confiance non seulement du côté des joueurs, mais également du côté des dirigeants du FUS de Rabat. Dans son stratagème, il s’est pressé d’expédier ces deux joueurs au Maroc comme il en a le secret. Lors des négociations, il prend toujours le soin de dire à ces joueurs d’attendre dehors pour mieux monter son plan diabolique.
Dans le cas de Solo, il s’est adjugé l’ensemble des primes de signature qui s’élève à 120 milles euros. Malgré le fait que le joueur était sous contrat avec le Djoliba, une part de la prime devait lui revenir.
Concernant Docteur, le cas était différent, parce que n’étant pas lié au Djoliba par un contrat malgré le fait qu’il s’entraînait avec le club, KK serait allé faire croire aux dirigeants du FUS que ce dernier est sous contrat. Et ce, pour empocher tout comme dans le cas de solo, la totalité des primes de signature d’un joueur pourtant libre au moment des faits (75 milles euros).
Pour se donner un alibi, il est allé jusqu’à ficelé un semblant d’accord avec le club du FUS au nom du Djoliba sur le dos des deux joueurs.
Le temps jouant toujours à la faveur de la vérité, KK aurait été démasqué par les dirigeants du FUS qui auraient expliqué aux deux joueurs leur situation dans le club. Delà est parti les difficultés de nos joueurs au sein du FUS. Ainsi, le club marocain aurait commencé à violer les engagements qu’il a signés avec nos deux internationaux, d’autant plus que KK les avait ouvert la porte à travers un comportement peu honorable.
Sollicité pour intervenir au près du FUS, le président du Djoliba aurait commencé un jeu de cache-cache qui en disait long sur le piège qu’il avait tendu à Solo et Docteur. Quelle ingratitude ?
Depuis lors, nos deux internationaux auraient commencé à lever le pied pour n’avoir pas été mis dans leur droit. C’est grâce à cette situation qu’ils ont su qu’ils ont été arnaqués par l’homme à qui ils vouaient une confiance aveugle. Contraint par les dirigeants du FUS, KK effectua une dernière visite au Maroc, visite au cours de la quelle, il se serait caché aux deux joueurs qu’il a jeté en pâture. Surpris par Souleymane Dembélé dans une salle à Rabat, il aurait tenté de se cacher derrière un journal. Encore une zone d’ombre !
Sans régler le sort des deux joueurs, KK empocha encore une partie des primes de signature des deux joueurs pour regagner Bamako. Déconcertés au même titre que le FUS, Solo et Docteur ont décidé de ne plus jouer dans le flou. C’est dans ce contexte qu’ils ont débarqué à Bamako pour être dans leur droit.
Coincé par les deux victimes, KK les auraient embarqués dans un bureau pour les supplier de ne pas révéler l’affaire à la presse, et qu’il allait trouver une solution. Dans ce moment de panique, il aurait même pris le contact des parents de Solo et d’Amadou pour, dit-il des explications. Conseillé par des gens logés à la même enseigne que lui, il a profité de ce moment de répit pour peaufiner un plan macabre qui ne tient pas la route face à une analyse objective.
En plus, il a le kilo de traiter ses victimes d’analphabètes, après les avoir conduits à l’abattoir. Choqués et attristés par cette situation préjudiciable au Djoliba qui a toujours une place dans leurs cœurs, contrairement aux autres victimes qui selon KK s’élèvent à 150, Solo et Docteur entendent se battre par tous les moyens pour être dans leur droit. Pour cela, ils sollicitent l’appui de toute la famille du football malien, avant que l’affaire ne soit portée devant les juridictions.
En plus de ce cas, le problème des primes de la coupe CAF hante déjà Hérémakono. Certains joueurs seraient déjà dans la logique de prendre la saison en otage, si toute fois le vieux banquier ne réagi pas dans un bref délai. C’est dire donc que les jours à venir s’annoncent très difficile à Hérémakono.
KK ET LA PRESSE
Dans son show médiatique de diversion, KK déjà très mal en point pour avoir joué toutes ses cartes, s’en est pris ouvertement à certains organes qui ont eu le courage de dire la vérité. Pour notre part, le vieux vampire aux 150 victimes a osé nous accusés d’être des journaux de 2ème division. En réponse, nous lui disons que nous préférons être en 2ème division et même en national plus tôt que d’être malhonnête au point de voler ceux qui ont l’âge de notre petit fils.
Pour sa gouverne, nous préférons jouer en CFA, s’il s’agit de défendre la bonne cause. Car il est trop facile de détourner le fruit de toute une vie d’un jeune joueur en usant des astuces d’un vieux briscard dont la vie ne tient qu’à cela. Pourquoi faire tant de mal sans se soucier de Dieu ? N’est-il pas temps pour les parents des joueurs victimes de se regrouper pour réclamer le droit de leurs enfants ? Telle sont les questions que nous allons répondre dans nos futures parutions. rn
A suivre…
Alphonse Maïga
Dans une situation pareille, il appartient à l’Etat de protéger des griffes d’un multirécidiviste notoire de la trempe de Karounga Keita.
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