ACNOA : A la recherche d’un nouveau souffle

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La 50èmesession du Comité exécutif de l’ACNOA doit permettre au sport africain de renforcer sa cohésion, résoudre la problématique de sa refondation et rehausser d’avantage le prestige des Jeux africains

L’ACNOA devient un instrument irremplaçable au service du développement de l’Olympisme et du sport à travers le continent. La 50èmesession du Comité exécutif de l’ACNOA que Bamako a eu l’honneur d’abriter en fin de semaine dernière, s’inscrivait dans la recherche du nouveau souffle dont le sport africain a besoin : renforcer sa cohésion, résoudre la problématique de sa refondation et rehausser d’avantage le prestige es Jeux africains.

L’Association des Comités nationaux olympique d’Afrique (ACNOA) a tenu les 3 et 4 février à l’Hôtel Salam, la 50ème session ordinaire de son comité exécutif. L’ouverture solennelle des travaux a été lancée par la Première Dame, Mme Keita Aminata Maiga, vice-présidente de l’Association des Académies nationales olympiques d’Afrique (AANOA), non moins présidente de l’Académie nationale olympique du Mali. Elle avait à ses cotés, le ministre des Sports, Housseini Amion Guindo, le président de l’ACNOA, l’intendant général Lassana Palenfo et le président du Comité national olympique du Mali, Habibou Sissoko.

Tout a commencé par l’observation d’une minute de silence à la mémoire de feu Karfala Kouyaté, chargé de mission au cabinet de la Première Dame, ainsi qu’aux victimes du Camp du MOC de Gao.

Cette session constitue l’avant dernière session statutaire du Comité exécutif de l’ACNOA pour son plan quadriennal 2013-2017. En effet, elle va consacrer d’importantes décisions par rapport au déroulement de l’élection des futurs membres du Comité exécutif de l’ACNOA. Elle servira également de cadre d’évaluation des performances des athlètes africains qui ont récemment brillé aux Jeux olympiques de Rio au Brésil, la meilleure sortie de tous les temps du continent africain en termes de médailles et de records.

Dans son mot de bienvenue, le président du Comité national olympique du Mali anoté que la tenue de cette session à Bamako est une marque de confiance et d’amitié envers le peuple malien et son CNO.Habibou Sissoko a déclaré qu’au Mali, la défense de la cause de l’olympisme est un engagement commun et global. Témoignent, selon lui, la grande compréhension de l’Etat manifestée par l’accompagnement efficace et constant du ministre des Sports, l’adhésion forte des responsables du mouvement sportif, la contribution financière soutenue des entreprises citoyennes comme la Sotema/Malitel et le PMU et surtout l’investissement de la première Dame, Mme Keita Aminata Maiga.

Aux dires du président du CNOSM, c’est pour affirmer la conscience d’une communauté de destin sportif africain que la première Dame du Mali, présidente de l’Académie nationale olympique du Maliet vice-présidente de l’Association des Académies nationales olympiques d’Afrique,a placé la solidarité au cœur de son action. « Alliant les exigences de l’étiquette et son engagement au service du sport, Mme Keita a su devenir la maman de la jeunesse, tout simplement », a-t-il magnifié.

Abondant dans le même sens, le ministre des Sports, Houseini Amion Guindo, a exprimé toute sa fierté d’accueillir cette 50ème session ordinaire de l’ACNOA. Cet honneur, soulignera-t-il, le Mali le doit non seulement à la solidarité de tous les membres du comité exécutif, mais aussi et surtout, à la confiance que le président de l’ACNOA n’a cessé d’accorder au Mali. Le ministre Guindo a réaffirmé la volonté inébranlable du Mali de renforcer la cohésion du mouvement sportif africain à travers la collaboration fructueuse avec toutes ses composantes, en particulier le mouvement olympique. La remise de deux distinctions à la Première Dame pour son engagement personnel et sa disponibilité permanente en matière de sports et de l’olympisme a mis  fin à la cérémonie d’ouverture.

Rappelons que l’ACNO est une organisation qui a pour objectif de défendre et promouvoir  les intérêts des Comités nationaux olympiques (CNO) et de soutenir leur mission de promouvoir les valeurs olympiques à travers le monde. Il favorise la conciliation entre les CNO et les gouvernements. Au cours des dernières décennies, le nombre de CNO reconnus par le Comité international olympique (CIO) et représentés par l’ACNO a atteint 206.

Daniel KOURIBA

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