Abdel Kader Maïga, Vice-président de l’AS Nianan de Koulikoro : «Nous ferons tout pour nous maintenir en Ligue1 Orange»

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En marge de l’Assemblée générale statutaire de la Ligue régionale de Koulikoro, nous nous sommes entretenus avec le 1er Vice-président de l’AS Nianan de Koulikoro, Abdel Kader Maïga. Cet homme qui déjà fait ses preuves avec l’AS Moribabougou en tant que président, revient sur le tournoi de montée et dévoile ses ambitions pour la saison prochaine.

 Le Prétoire : Après quatre années passées en ligue 2, le Nianan retrouve l’élite. Cela a-t-il été facile!

Abdel Kader Maïga : Après 24 ans en première division, ce n’est jamais facile d’évoluer en Ligue 2. Ces années passées en deuxième division nous ont permis de tirer un enseignement capital et de revoir la gestion de l’équipe. Il faut reconnaître qu’on était confronté à une question d’organisation et d’objectif. Nous avons compris qu’une réorganisation s’imposait en mettant en valeur les gosses de Koulikoro. Les résultats sont aujourd’hui tangibles. Le monde sportif a suivi avec un intérêt particulier le tournoi de montée à Koulikoro où le Nianan a fait un parcours sans faute avec trois victoires en autant de sorties avec huit buts inscrits contre zéro encaissé.

 Quel sont vos objectifs pour la saison prochaine ?    

La logique voudrait qu’on fasse tout pour se maintenir. C’est notre objectif principal et nous allons œuvrer dans ce sens. Pour la petite histoire, à Bamako, les gens nous chahutent en nous disant que le championnat a pris un coup avec la descente du Nianan. C’est pour dire aux clubs de Bamako qui avait peur de se déplacer à Koulikoro que nous revenons.

 Se maintenir en Ligue 1 demande des sacrifices. Avez-vous les moyens de vos ambitions ?

Les moyens ne viennent pas d’eux-mêmes. Il faut les créer. Nous avons eu les ressources pour faire fasse à la deuxième division. Donc, il n’y a pas de raison que nous ne faisions pas autant, même mieux, et faire rayonner le Nianan de Koulikoro au firmament du football malien.

Propos recueilli par Mamadou DIALLO «Mass»  

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