Souvenez-vous dans notre dernière livraison, que nous avons rappelé les faits qui ont marqué la défaite de M. Sékouba Diogo Kéïta et son équipe face au président sortant de la ligue de football de Bamako District, M. Boiubacar Monzon Traoré qui a été réélu avec 11 voix contre 10 au premier qui s’est plaint devant la Commission Centrale de Recours de la Fédération Malienne de Football (FEMAFOOT). Depuis lors, les conclusions n’arrivent pas à être rendues publiques parce que les limiers de cette structure ne sont pas habiletés à trancher ce genre de conflit. « Et s’ils le font, cela créer un précédent fâcheux au sein de l’instance dirigeante de notre football et même à la FIFA », indique un professionnel dus ecteur. Notre enquête.
Déposée au près de la Commission Centrale des Recours de la FEMAFOOT, la saisine directe de M. Sékouba Diogo Kéïta, « au lieu de faire savoir à celui-ci son incompétence à trancher ce genre de litige, s’est permis d’instruire le dossier », remarque un membre de la ligue de football de Bamako District. « Si cela s’avère vrai, il y a lieu de constater que els avocats Me Mamadou Coulibaly (président de la Commission) et Me Boubèye Maïga, prouver de ce pas, leur incompétence notoire puisque leurs attributions ne leur permet pas de juger une telle affaire », a martelé cet autre dirigeant de club. (Voir la lettre de la ligue de Bamako).
En réalité, les textes de la FIFA, connaissent en recours les affaires disciplinaires non définitivement jugées. L’article 89- alinéa1, 2,3 et 4 de la FIFA fixe les attributions des membres de la Commission de recours. En clair il stipule ainsi ceci : « la Commission Centrale de Recours se compose d’un Président, d’un vice-président et du nombre de membres requis. Son Président et son vice-président doivent être de formation juridique.
Le fonctionnement de la commission est régi par le code disciplinaire de la FEMAFOOT. La commission siège en présence de trois membres au moins. La Commission Centrale de Recours connaît des recours interjetés contre les décisions de la Commission Centrale de Discipline et autres Commissions ou Organes que les règlements ne déclarent pas définitives. Les décisions rendues par la Commission sont définitives et contraignantes ».
« Toute contestation relative aux opérations de vote est immédiatement tranchée par l’Assemblée Générale. La décision est prise à la majorité absolue des membres présents et n’est susceptible d’aucun recours »
Mieux, les mêmes textes de la FIFA stipulent au niveau des Organes juridictionnels et mesures disciplinaires à l’article 60 rappelle certes l’article 89 et aussi à l’alinéa 2 précise que : « le fonctionnement de la Commission est régi par le code disciplinaire de la FIFA. Elle siège en présence de trois membres au moins. Le cas échéant, le président de la commission peut trancher seul ». L’alinéa 4 précise aussi que « les décisions de la Commission de Recours sont définitives et contraignantes pour toutes les parties intéressées, sous réserve d’un recours auprès du TAS ». L’article 39 du règlement de la ligue de football de Bamako District indique qu’en matière d’opérations électorales : « L’élection a lieu au scrutin de liste et à bulletin secret. Pour être déclaré élu, la liste doit accueillir la majorité absolue (50% plus 1) des suffrages valablement exprimés. Si aucune liste n’a pu réunir la majorité requise, il est organisé immédiatement un second tour entre les deux (02) listes ayant obtenu les plus grands nombres de voix.
Toute contestation relative aux opérations de vote est immédiatement tranchée par l’Assemblée Générale. La décision est prise à la majorité absolue des membres présents et n’est susceptible d’aucun recours ». No comment !
C’est fort de ces dispositions que « si les membres de la Commission Centrale de Recours, se fourvoient, ils doivent immédiatement démissionner. Ceux qui ont déclenché cette affaire l’ont fait avec légèreté parce que le football est régi par des textes. Pour quoi les agitations de ces mauvais perdants ? », s’interroge un dirigeant de club qui a requit l’anonymat. « A l’origine, il ya ceux qui pensent qu’ils sont maîtres du monde et ce croient tout permis et qui vont jusqu’à combattre le président de la FEMAFOOT à qui ils doivent leurs places », martèle un supporter d’un grand club de Bamako. « En réalité, ces gens-là, n’ont jamais fait mystère de leur volonté d’être à la place du roi. En clair, ils n’ont jamais mesuré l’ampleur de la tâche. Ils ont du chemin à faire et pourront pas actuellement diriger notre football. La preuve, les résultats médiocres de notre football auxquels nous assistons sans compter les querelles byzantines appuyées par un déficit de gestion criard de notre football au lieu de travailler convenablement !», martèle cet autre supporter. Pour cet autre interlocuteur, il s’interroge en ces termes : « Manque d’expérience, carence de la gestion de notre football. Faut-il être sorcier pour savoir si en assistant à une Assemblée Générale, toutes les décisions qui sont prises l’ont été de façon consensuelle. On ne peut pas dans ce cas, mettre en cause sa propre décision puisqu’ayant participé au débat ? Ils pensaient gagner. Ils ont perdu et ne sont pas courageux de reconnaître leur défaite et veulent nous entraîner dans des débats de caniveaux. Cela de façon puérile et nauséabonde. Pour nous, les élections sont belles et bien terminées. Il appartient au nouveau bureau de s’atteler au travail ».
Voilà qui est clair. Il reste à savoir si la Commission va oser transgresser ces dispositions de la FIFA, de la FEMAFOOT et même de la ligue de Bamako ?
Wait and see !
Bokari Dicko
Le Président de la ligue de football du District de Bamako écrit au SEGAL de la FEMAFOOT
Une mise en garde on ne peut plus claire
Dans cette lettre n°62/LFB/2010-2011 en date du03 août 2011, le nouveau président, M. Boubacar Monzon Traoré, qui rempile pour la seconde fois consécutive, précise en des termes clairs les raisons pour les quelles la Commission Centrale de Recours n’est pas habilitée à trancher le différend qui se pose présentement après sa belle victoire sur le camp de M. Sékouba Diogo Kéïta. Lisez plutôt in extenso la lettre qui a cueilli à froid le camp adverse et même les membres de la Commission Centrale de Recours.
« Monsieur le Secétaire Général, nous avons bien pris note que vous avez reçu un appel émanant de M. Sékouba Diogo Kéïta ainsi que M. Sékou MAciré Sylla et de Nouhoum Diakité agissant en leurs noms personnels.
Suite à la tenue de l’Assemblée Générale ordinaire de la ligue de football de Bamako du 24 juillet 2011. Nous sommes cependant à plus d’un titre surpris de votre volonté d’instruire ce recours pour els raisons suivantes : 1- Au terme de l’Asssemblée Générale souveraine à la quelle ont pris part toutes les parties, l’élection a eu lieu au scrutin de liste et à bulletin secret comme le stipule l’article 39.1. Après délibération de la commission d’investiture et proclamation des résultats, par celle-ci, l’Assemblée n’enregistrera aucune contestation des participants. Aussi, les résultats acquièrent l’autorité de la chose jugée. En effet, l’article 39.3 des statuts de la ligue, prévoit que « toute constatation relative aux opérations de vote est immédiatement tranchée par l’Assemblée Générale. La décision est prise à la majorité des membres présents et n’est susceptible d’aucun recours ».
2- Par ailleurs, vous nous apprenez que cet appel est interjeté auprès de la Commission de Recours de la FEMAFOOT. Vous savez sans nul doute que cette Commission est incompétente pour connaître pareil cas. En effet, l’article 89.3 des statuts de la FEMAFOOT stipule : « La commission Centrale de Recours connaît des recours interjetés contre les décisions de la Commission Centrale de Discipline et autres Commissions ou organes que les règlements ne déclarent pas définitives ». Vous noterez que els organes de la FEMAFOOT, article 21.1 des statuts de la FEMAFOOT sont : a) l’Assemblée Générale, organe législatif et instance suprême ; b) le Comité exécutif, organe exécutif ; c) les Commissions permanentes et ad hoc qui ont pour fonction de Conseiller et d’assister le Comité Exécutif dans l’exercice de ses fonctions. Leurs attributions principales, leurs compositions et leurs fonctionnements sont fixés dans les présents statuts et/ou dans ses règlements spécifiques ; d) le Secrétariat Général, organe administratif ; e) les organes juridictionnels que sont la Commission de discipline et la Commission de recours ».
Vous conviendrez avec nous, que les attributions de la Commission de recours sont définies clairement tant bien par les textes de la FIFA, article 60 alinéa 3 que ceux de la FEMAFOOT suscités.
En conséquence qu’il plaise donc à cette Commission de se déclarer de pleins droits incompétente. Le droit sera ainsi dit.
Sentiments sportifs ».
Bamako, le 03 août 2011
Le secrétaire Général
Sékou Traoré
Communiqué de presse de la ligue de football de Bamako District
L’An deux mille onze, le six août s’est tenu à son siège, la première réunion du bureau de la ligue de football de Bamako avec pour ordre du jour : 1)- Compte-rendu de l’Assemblée Générale du 24/07/2011 ; 2) – Homologation de matches ; 3) – Correspondances et Divers.
Après avoir fait un compte-rendu fidèle de l’Assemblée Générale, le Président M. Boubacar Monzon Traoré, a éclairé le bureau par rapport à l’appel en annulation d’élection interjeté par le candidat Sékou Diogo Kéïta. Ainsi, il a été noté qu’il fut signifié au Secrétaire Général de la FEMAFOOT : 1- un tel recours est irrecevable au regard du caractère souverain de l’Assemblée Générale. En effet, l’article 39.3 des statuts de la ligue dit en substance : « Toute contestation relative aux opérations de vote est immédiatement tranchée par l’Assemblée Générale. La décision est prise à la majorité absolue des membres présents et n’est susceptible d’aucun recours ».
2- Au demeurant, la commission de recours saisie est incompétente pour connaître un tel recours. L’article 60 des statuts de la FIFA et 89.3 des statuts de la FEMAFOOT relatifs aux attributions de la Commission Centrale de Recours stipule : « la Commission Centrale de Recours connaît des recours interjetés contre les décisions de la commission de discipline que els règlements ne déclarent pas définitives ». Donc toute décision qu’elle serait amené à prendre dans cette affaire serait nulle et de nul effet.
Il fut ensuite procédé à la lecture de la composition du bureau dont liste ci- jointe.
Le bureau procéda à l’homologation des matches : – Finale de la coupe SOGETRA-minime ; finale de la coupe Capitole Transit-cadet ; finale de la coupe Mali line – junior.
Après lecture des diverses correspondances, ont suivi les questions diverses. La séance fut levée à 12h25.
Bamako, le 06 Août 2011
Secrétaire Général
Sékou Traoré
Composition du bureau de la ligue de football de Bamako District
Il faut remarquer que c’est la première fois dans l’histoire de la ligue, qu’une femme intègre le bureau. Et Mme Fatou Camara est une professionnelles du football féminin qu’elle fait de son affaire.
Bon vent !
1. Président : Boubacar Monnzon Traoré
2. 1er vice président : Dr Seydou Sow
3. 2ème vice président : Kassoum Coulibaly
4. 3èmr vice président : Makan Kéïta dit Vieux
5. 4ème vice président : Souleymane Magassouba
6. Commission des litiges : Me mamadou Tounkara
7. Commission de discipline : Yaya Sidibé
8. Commission des questions juridiques et du statut du joueur : Me Mamadou Traoré
9. Commission de l’éthique et du fair play : Amadou Bamba
10. Commission des arbitres : Checikiné Mohamed Lagdef Diarra
11. Commission de médecine sportive : Dr Bagna Baby
12. Commission du football féminin : Mme Traoré Fatou Camara
13. Commission du football amateur : Moussa Diallo dit Douglas
14. Commission des jeunes : Modibo Z. Coulibaly
15. Commission de sponsoring du marketing et de la télé : Sidy Dembélé
16. Commission de futsal et Beach soccer : Modibo Coulibaly
17. Commission médias : Ousmane Traoré dit Man
18. Commission d’Organisation : Hassan Cissé
19. Commission de sécurité : Commissaire Divisionnaire Moussa Camara dit Bernard
20. Commission technique et du développement : Mamadou Coulibaly
21. Commission des Finances : Boua Coulibaly
22. Commission football corporatif : Mahamoud haîdara
23. Commission sociale : Mamadouu Traoré dit Crosso
Secrétaire Général : Sékou Traoré
Secrétaire Général adjoint : Mamadou Berthé
Dans les coulisses
Le candidat M’Bouillé Konaté siège à la réunion de la Commission Centrale des Recours
C’est qu’indiquent nos sources qui précisent que ce candidat qui était sur la liste de Sékouba Diogo Kéïta, aurait bel et bien siégé à la réunion de la Commission Centrale des Recours. Dans ce cas comment peut-il être juge et partie ? Une vraie anomalie, voire une illégalité criarde qui disqualifie davantage cette fameuse Commission.
Le président d’un District brise des vitres de la FEMAFOOT
Encore cet homme qui a été vidé de la salle de délibération ddes 17 mandataires le 24 juillet dernier qui se distingue encore la semaine dernière lorsque el Président de la FEMAFOOT, M. Hammadoun Kola Cissé leur a fait savoir qu’il n’envoiera pas la décision de la Commission Centrale des Recours aux gars de Boubacar Monzon Traoré pour leur signifier l’annulation de l’élection du 24 juillet dernier au motif que les membres de CCR ne sont pas compétents à trancher le « litige » survenu lors de l’élection des membres de la ligue de Bamako. Envoyera-t-on la facture à ce président pour réparation lui qui est tant fricqué ?
Comment des confrères ont été informés de la décision de la Commission ?
Selon des sources généralement bien informées, c’est à travers un courrier de DHL en provenance de Paris que « le scoop » leur a été livré. Seulement, les amateurs du sport roi se demandent comment les décisions prises à Bamako sont communiquées à partir de Paris ? Et au frais de qui ? Et par qui ?
Les commanditaires
Selon certaines sources, les commanditaires de la candidature de Sékou Diogo Kéïta pensent que cet homme est candidat par défaut estimant qu’il fait tout sauf un bon Président ne sahcant même pas s’exprimer au demeurant. Mais n’ayant pas trouvé d’autre cheval de bataille que lui,, il a été choisi. Tirant à terre, car leur poulain a toujours été un mauvais perdant. En guise de rappel, l’affaire de Salif Kéïta alias Domingo reste encore dans les mémoires.
Rassemblés par BT et Ardo
A Propos du verdict de la Commission Centrale des Recours
Le niet cinglant du Président de la FEMAFOOT
Le couperet est tombé le 11 août dernier par voix d’une certaine presse. De façon non officielle, les membres de la Commission Centrales des Recours de la FEMAFOOT et en présence de M. M’Bouillé Konaté, candidat sur la liste de Sékouba Diogo Kéïta, vient d’annuler l’élection du bureau du président sortant de la ligue de Bamako District, M. Boubacar Monzon Traoré. Cela à la surprise générale des connaisseurs des textes. C’est fort de cette faute grave que le Président de la FEMAFOOT, l’imperturbable Hammadoun Kola Cissé a convoqué avant son voyage sur Accra les membres de son bureau pour leur signifier qu’il n’est pas d’accord avec la décision de la Commission Centrale des Recours qui est nulle et non avenue. Un niet cinglant qui a aussitôt provoqué l’ire de certains présidents qui n’ont pas hésité à le manifester. Notre enquête.
La question qui brûle les lèvres des spécialistes du sport roi au Mali en ces moments-ci, est de savoir depuis quand a-t-on vu le délibéré d’avocats membres de la Commission Centrale des recours, publié dans la presse avant que cela soit officialisé ? « Une fuite en avant de nos avocats qui indique une fuite en avant que leur décision est nulle et sans effet et qui sera notifiée à tous els intéressés à la diligence du Secrétariat Général de la FEMAFOOT qui ne s’est jamais exécuté et n’a pas daigné tomber dans a même erreur que nos avocats de la CCR qui ignorent le contenu et l’étendue de leurs attributions. S’ils sont indépendants pour statuer dans leur domaine de compétence qui est essentiellement de recours disciplinaire, ici, ils ne peuvent pas s’autosaisir n’importe qu’elle affaire», martèle un observateur avisé.
Ignorance du recours
Il faut que nos avocats sachent ce que c’est qu’une Assemblée Générale et qu’est ce que c’est que els statuts ?
A prime à bord, les statuts ce sont des etxtes ou un ensemble des textes qui fixent les garanties fondamentales accordées à une collectivité et qui déterminent ses règles de fonctionnement. Et ceux de la ligue prévoient dans son article 1er relatif à sa création ceci : « Il est crée entre els clubs amateurs et de District de footbal de Bamako qui adhèrent aux présents statuts, une association dénommée : ligue de football de Bamako ». Quant à l’autre article 15-1 des mêmes stauts, celui-ci prévoit que les organes de la ligue sont : – l’assemblée Générale qui est l’organe législatif et l’instance suprême. L’article 15-2 indique que « les organes seront soit élus, soit désignés par la ligue elle-même, sans influence extérieure et conformément aux procédures décrites dans les présents statuts ». L’article 39-3 dit que » toute contestation sera immédiatement tranchée en Assemblée Générale en dernier recours… ». Dans ce cas, précise un spécialiste, le dossier des plaignants est irrecevable, encore moins que la Commission centrales des Recours qui est incompétente puisse s’en saisir ». C’est ce que le Président Kola, garant du respect des textes régissant notre football a compris et s’est assumé. En effet, au terme de l’article 53 de la FEMAFOOT alinéa 1, il est dit que : « président représente légalement la FEMAFOOT ». L’article 53 alinéa 2 précise qu’il « est notamment responsable de la mise en œuvre des décisions de l’AG de la FEMAFOOT mais également du contrôle du fonctionnement efficace des organes de la FEMAFOOT, contrôle également des travaux du Secrétariat Général ».
Ce que doit faire Kola…
Après cette grave décision des membres de la CCR, il doit els révoquer pour faute grave comme lui permet l’article 87-4 car ces gens-là ont commisdans la gestion de cette affaire des fautes graves : – primo ne méconnaissance totale des textes régissants notre football. En effet, s’ils connaissent les textes de la FIFA, de la FEMAFOOT et de la ligue de Bamako, ils se seraient déclarés incompétents pour connaître un tel dossier qui au demeurant est irrecevable de tout autre organe de la Fédération Malienne de Football. Car, les décisions de la ligue relatives à leur AG, sont prises en dernier recours et non susceptibles d’appel.
Secundo, les décisions d’une Commission de la FEMAFOOT ou d’un organe sont notifiées à la diligence du Secrétariat Général comme els limiers de la CCR se sont permis et l’ont précisés selon des sources officieuses non autorisées.
Enfin, nos sources indiquent que le président de la FEMAFOOT, garant de la bonne exécution des textes régissant le football, n’a pas voulu suivre une telle faute. C’est pour cela qu’aujourd’hui indiquent nos sources, nous allons vers une AG extraordinaire qui permettra de bien clarifier les choses car selon certains présidents de clubs, le vrai problème n’est pas Kola mais la composition de son bureau où l’entourent trop de néophytes ignorants tout des textes et pratiques du football. Il s’agit comme nous confient bien de professionnels du secteur, des gens aux dents longues et aiguisées qui n’ont que de rêve d’être roi à la place du roi. Et mieux, à peine arrivée, ils veulent dans ce milieu prendre le contrôle. Ce au mépris de tous els codes de bonne conduite et de respect mutuel qui a caractérisé notre football.
A quoi assistons-nous aujourd’hui ?
Pour ce spécialiste du football outré, pense que nous assistons à » des dirigeants qui sont prêts à faire des coups de poing tels des vandales, entre irresponsabilité et proférant même des injures graves tout en incitant les supporters à la violence. Voilà de quoi le sport roi est malade dans notre pays. Et voilà pourquoi, nous en pouvons plus participer aux derbys d’antan qui se déroulaient en toute sportivité. Quoi de plus ridicule et de plus risible que de voir de soit disant sportifs assistés à une AG de bout en bout allant jusqu’à voter et ne pas reconnaître le verdict des urnes ! ».
Le vrai verdict
A en croire nos informations, le vrai verdict est celui sorti des urnes le 24 juillet dernier en présence du clan Sékouba Diogo Kéïta. « Et c’est cela l’exercice de la démocratie. Et toute agitation de quelque forme que ce soit est vaine et infantile. Assuérement, certains ont besoin de grandir et de murir pour prétendre à diriger notre football. Ils en sont la plaie actuellement des maux dont souffre de notre sport roi. Espérons qu’ils en guériront et sauront donner le temps pour apprendre et prétendre nous diriger », a averti un membre du clan Boubacar Monzon Traoré.
« Et l’émission de notre confrère d’une radio privée qui a la côte à cause de ses analyses futées, est édifiant sur la dérive vers la quelle ces nouveaux arrivants dans la cour des grands veulent nous entrainer », poursuit notre interlocuteur.
Cette guéguerre des responsables du football au Mali opposant des professionnels et des délits d’initiés comme martèlent certains, verra bientôt son épilogue.
Bokari Dicko