Le Mali a remporté une médaille d’argent en « création numérique » avec le jeune Boubacar Bablé Draba. Les marionnettes géantes avec la compagnie « Nama » sont qualifiés pour la finale. Le groupe Lévi Sagara est qualifié pour les demi-finales.
A 72 heures de la fin des 8e Jeux de la Francophonie qui se tient à Abidjan, le Mali en attente de plusieurs résultats au niveau des disciplines culturelles a d’ores et déjà remporté une médaille d’argent dans la catégorie « création numérique ». Boubacar Bablé Draba est arrivé deuxième à la finale de la compétition sur la création numérique et s’est vu attribué la médaille d’argent des VIIIèmes Jeux de la Francophonie qui se déroulent à Abidjan depuis vendredi. La médaille d’or est quant à elle revenue à la représentante du Canada, Sabrina Matté, tandis que la médaille de bronze a été remportée par le Québécois Clément Hugues. Sur 16 candidats au départ, cinq se sont qualifiés pour la finale qui s’est déroulé mardi nuit.
Dans la catégorie des marionnettes géantes, le Mali est rentré dans la danse mardi 25 juillet. Coaché par le jeune Yacouba Magassouba les marionnettes de la compagnie « Nama » ont fait forte sensation chez le public abidjanais. Avec ses 4 marionnettes géantes, les jeunes danseurs ont affronté trois autres pays : le Cameroun, le Canada, et les marionnettes de « l’académie ivoire marionnettes ». Le jury présidé par notre compatriote Yaya Coulibaly a départagé les vingt groupes des 20 pays. Au finish, la compagnie « Nama » de Yacouba Magassouba a été retenu parmi les cinq finalistes.
Sur les berges de la lagune Ebrié, au Palais de la Culture de Treichville, le groupe Sagara s’est produit lundi dernier dans la salle Ernesto Djédjé. Accompagné d’instrumentistes jeunes, mais très talentueux, Levis à travers trois champs bien rythmés a exposé un pan de la grande et riche culture musicale malienne. Musique tradi-moderne avec un style assez particulier le groupe Levis Sagara a plu aux spectateurs qui ont fait le plein de la salle. Le public ne s’est pas contenter d’assister au spectacle, quand l’orchestre a joué le rythme dogon, des dizaines de jeunes ont esquissé des pas de danse. Le jeune artiste s’est qualifié pour les demi-finales.
Dans la catégorie « conte », le représentant malien Salif Berthé connu sous le sobriquet de « l’oiseau conteur » ne sait pas fait conter. Il a conté une histoire portant sur le thème « la vérité ». Avec sa guitare sèche, l’oiseau conteur a amené les spectateurs loin de la salle en les faisant atterrir dans le monde des animaux. Très applaudi, Salif faisait parti des conteurs qui ont séduit le public, mais le jury auquel notre compatriote Adama Traoré, président de Acte Sept est membre a décidé autrement. Au finish, l’oiseau conteur n’a pas été retenu parmi les cinq finalistes. Qu’à cela ne tienne, le représentant du Mali a reçu les encouragements du public.
Dans la catégorie des arts visuels, les tableaux d’arts envoyés par DHL et arrivés à Abidjan depuis le 18 mai qui s’étaient égarés ont été finalement retrouvés mercredi 25 juillet. Du coup, les œuvres de Mariam Ibrahim Maïga de la Galerie Tim’Art dans la discipline « Peinture », Eli Dit Apilou Kodio dans la discipline « Sculpture/Installation » et Moussa Kalapo dans la discipline « photographie » ont pu être exposé à la Bibliothèque nationale.
En plus de célébrer les athlètes et les artistes les plus talentueux de la Francophonie, les Jeux de cette année, qui se déroulent sous le thème : Solidarité, Diversité et Excellence, ont pour but de renforcer la cohésion nationale et le développement en Côte d’Ivoire.
Amadou Sidibé
Envoyé spécial