C’est dans un stade Modibo Keïta quasiment plein que le coup d’envoi du match Djoliba AC/Hearts of Oak d’Accra a été donné par le trio arbitral burundais dirigé par Thierry Nkurunziza. En dépit d’une première période riche en occasions de but, le sort du match a été scellé en seconde période. Les visiteurs sonnent la révolte en ouvrant le score par Gilbert Fiamenyo à la 55ème minute de jeu. Il a profité d’une mésentente entre le portier Adama Keïta et Ichaka Diarra, entré en cours de jeu à la place de Youssouf Traoré, blessé.
Sonnés à 5 mn de l’heure de jeu, les Rouges de Hèrèmakono tentent de sortir la tête sans resserrer les rangs derrière. Ainsi, ils ont encaissé un second but, inscrit par Paul Aquah. L’attaquant ghanéen a effectué un lob qui n’a laissé aucune chance au portier Djolibiste qui a ramassé le ballon dans ses filets pour la deuxième fois au cours de ce match. Les visiteurs ont été réduits à 10, suite à l’expulsion de Robin Gnague pour cumul de carton à la 70ème minute. A la 70ème minute, Mamadou Tounkara lancé aux abords de la surface de réparation adverse a été retenu par Abdoulaye Soulama, gardien de but de Hearts of Oak. L’arbitre central siffle logiquement penalty. Ichaka Diarra, fautif sur le premier but ghanéen, transforme la sentence à la 73ème minute de jeu pour la réduction du score. Le match connait son épilogue sur ce score de 2-1 au bénéfice des Hearts of Oak. Une chose qui complique le travail du Djoliba AC qui doit se rendre à Accra dans 2 semaines pour défier son adversaire du jour.
Ivan Minnaert, entraîneur du Djoliba AC ne désespère pas : « On n’a pas été réaliste devant les buts. Sinon on a bien circulé le ballon. Aussi s’ajoutent les petites erreurs de nos défenseurs. Par contre notre adversaire a marqué ses occasions. C’est le football, on peut faire mieux au retour. On va au Ghana pour gagner le retour et nous qualifier pour le prochain. Il nous faut 2 buts d’écart pour éliminer cette équipe. Je me base sur mon équipe pour espérer la qualification. On a dominé une bonne partie du match. Je ne pense pas qu’ils nous ont posé beaucoup de problème. On verra bien. Je vais essayer de tout faire pour décrocher un bon résultat. J’espère un 2-0 ou 3-1 pour nous».
Abdoulaye Soulama, gardien de but de Hearts of Oak ne dira pas le contraire : « c’est un match de football, tout peut arriver. On a gagné ici, le Djoliba AC peut nous battre chez nous aussi. Donc je pense que ça fait partie du football. Ce match s’est joué sur la combativité sur le ballon. L’équipe qui a gagné plus de duel a remporté le match. Nous allons garder notre sang froid lors du match retour ».
Yacouba TANGARA
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Sport et olympisme
Les Jeux Olympiques vivent dans l’imagination par leurs symboles et leurs traditions.
Pierre de Coubertin (1863-1937), le fondateur des jeux olympiques modernes comprit l’importance de l’émotion et de l’imagination comme outils éducatifs. Il intégra les sports à la culture dans l’organisation des jeux. Il créa les symboles et encouragea les cérémonies, la musique, la décoration. Ces expériences artistiques et culturelles rendent les Jeux différents des autres manifestations sportives et offrent une base pour des activités fondées sur les valeurs dans diverses matières des programmes scolaires, comme le sport et l’éducation physique.
Le saviez-vous ?
La devise Olympique est Citius, Altius, Fortius, qui en latin signifie plus vite, plus haut, plus fort.
La Flamme, torche olympique, symbolise la lutte pour la perfection et le combat pour la victoire. Elle représente aussi la paix et l’amitié. La traduction du flambeau remonte au Jeux de 1936 à Berlin et est demeurée depuis une coutume olympique. La torche est allumée aux rayons du soleil à Olympie, Grèce, et ensuite relayée de coureur en coureur jusqu’à la ville hôte. Là elle enflamme une vasque qui brûle toute la durée des Jeux et est éteinte lors de la cérémonie de clôture.
Y.T