Malgré sa piètre prestation durant toute la phase de poule de la coupe de
L’espoir des nombreux maliens de voir une équipe malienne soulever la coupe CAF pour la seconde fois, après le Stade malien de Bamako, s’est littéralement fondu comme du beurre au soleil. En effet, si le Stade malien avait fait une très brillante prestation lors de l’édition de 2009, le Djoliba a été tout à fait le contraire en décevant tous les supporters. Au lieu d’une équipe compétitive, le Djoliba a été cette année une équipe méconnaissable et décevante sur toute la ligne : aucun titre national, encore moins la coupe CAF. Les supporters ont assisté impuissants à une équipe sans âme, inoffensive, amorphe, crispée et sans détermination. En six rencontres, le Djoliba a enregistré deux victoires, un nul et trois défaites pour quatre buts marqués et cinq encaissés. Et pourtant c’était un Djoliba, avec un effectif bien fourni, qui avait bien débuté la saison 2009- 2010. Mais au milieu du championnat national, l’équipe sombra dans de nombreuses crises qui la gangrenèrent considérablement. L’attaque est devenue inoffensive et la descente aux enfers commença pour l’équipe du Président Karounga Kéita. Engagée en ligue africaine des clubs champions, elle sera balayée par le Tout Puissant Masembé (0-2 et 0-3), après une courte victoire sur les Sénégalais du Jaraaf.
Reversé en coupe de
Après un nul prometteur à Niamey contre l’AS FAN pour sa première sortie en match de poule, le Djoliba aligna le bon et le moins bon pour finir 3ème de sa poule.
Le rêver d’imiter le Stade malien, vainqueur de l’édition de 2009, s’est donc envolé pour de nombreux maliens et supporters. Pire, la piètre prestation durant toute la phase finale a amené de nombreux observateurs du ballon rond à se poser la question si toutefois l’équipe de Hèrèmakono méritait une qualification en phase de poule. Ainsi, sur le plan national, contrairement aux matches du Stade malien de l’an passé, ceux du Djoliba se déroulement presque inaperçus ou du moins les maliens n’y accordaient pas trop d’importance.
Il est temps que nos équipes s’organisent pour faire des prestations honorables sur la scène africaine, à l’instar du Stade malien au cours de l’édition de 2009. Tous les maliens avaient suivi avec enthousiasme des belles prestations du stade malien avec des joueurs volontaires, courageux, combatifs, techniques et déterminés. Pour l’édition de 2010, c’était la morosité pure et simple avec le Djoliba, enlevant du coup toute envie de regarder les matches.
Moussa Diarra