5ème championnat national de natation : Où est passé l’argent des nageurs de Bamako?

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La 5e édition du championnat national de natation qui a bien eu lieu comme prévu à Kayes le 26 novembre dernier, a enregistré la participation de 43 nageurs dont 21 de Bamako, 22 des régions de Kayes, de Sikasso, de Gao, de Ségou, de Mopti, de Tombouctou, de Kidal et de Gao.

Il était convenu que chaque nageur bamakois devait percevoir la somme de 20.000 FCFA comme argent de poche. Mais, à leur grande surprise, le président de la Fédération malienne de natation, Mamourou Boiré, n’a  donné que 2000 FCFA. Quand les nageurs ont protesté, on leur a promis le paiement du reliquat une fois arrivés à Kayes. Une promesse qui n’a pas été tenue. Car, jusqu’à la fin du tournoi, ils n’ont pas touché la somme promise qui est d’ailleurs un droit acquis. En dépit de tout cela, les nageurs du district de Bamako ont remporté la coupe avec le maximum de médailles sous le mauvais climat qui prévalait au sein de la fédération lors de ce déplacement. Pourtant, les régionaux auraient touché leurs sommes dans la main du président Mamourou qui a prévenu ces derniers de ne pas dévoiler aux 21 nageurs Bamakois le montant perçu. 

A la fin du championnat, les joueurs qui voulaient avoir la prime ne l’ont pas reçu et ont boudé le car du président avec leurs coupes. Ils ont pris en charge leurs frais de retour sur Bamako. En principe, le nom de la Fédération malienne de natation n’est pas cité comme exemple en matière de gestion et le 5e championnat n’est qu’une illustration de plus de la part des dirigeants de cette discipline dont le nombre de pratiquants ne cesse de s’accroitre jour après jour. Et cela par la mauvaise gestion des affaires du président Mamourou Boiré président et ces collaborateurs de la Fédération malienne de natation qui n’a donné.

Qu’à cela ne tienne à l’issus de ce 5e championnat Bamako qui était représenté par 5 clubs en occurrence l’USFAS, l’AS Commune II, Aka Club et Djidon s’est emparé de la première place devant Kayes 2e et Gao 3e.

Yacouba S. Tangara

Championnat national de Boxe :

L’USFAS se taille la part du lion avec 8 médailles d’or

Placée sous la présidence du ministre de la Jeunesse et des Sports, Djiguiba Kéita, la phase finale du championnat national de boxe a eu lieu le samedi 26 novembre dernier à la Maison des jeunes de Bamako. Sur les 10 combats inscrits à l’ordre du jour de cette finale du championnat national de boxe, l’USFAS s’est taillée la part du lion en remportant 8 médailles d’or sur 10. C’était en présence du champion mondial de boxe de 1999 à New York, notre compatriote, Tidiani Sidibé.

Ce championnat qui marque la fin des activités 2010-2011 de la Fédération nationale de boxe de note pays, a enregistré au total 25 combats dont 10 à la finale. En plus du district de Bamako (Usfas, 10 boxeurs, As réal 7 boxeurs, Club Pierre Diakité 2 boxeurs), les combattants sont venus de Kayes (3 boxeurs), Sikasso (5 boxeurs), Ségou (3 boxeurs), Mopti, Gao et Parie (1 boxeurs franco-malien venu spécialement pour championnat, Kassa Baradji). Ils ont combattu dans 10 catégories différentes à savoir, le poids mi-mouche 49 kg, le poids mouche 52 kg, le poids coq 56 kg, le poids léger 60 kg, le poids super léger 64 kg, le poids welter 69 kg, le poids moyen 75 kg, le poids mi-lourd 81 kg, le poids lourd 91 kg et le poids super lourd plus 91 kg.

Les médaillés d’or de ces différentes catégories sont respectivement, Mohamed Adjawakoye de l’Usfas, Djakaridja Diarra de l’Usfas, Sotigui Sidibé de l’Usfas, Daouda Adjawakoye de l’Usfas, Massa Guilavogui de l’Usfas (il a représenté le Mali aux jeux Africains en Algérie en 2007), Daouda Traoré de l’Usfas, Mohamed K Sodogodo de l’Usfas, Moussa Konaté dit Mogopuissant de l’Usfas, Guy Mor de l’As réal, et Ousmane B Haidara de Ségou.

Aux termes des 10 combats de la phase finale de ce championnat national, il y a eu 2 cahots, Siaka Diallo du Tata de Sikasso mis en cahot à la deuxième reprise du combat par Daouda Traoré de l’Usfas et Mohamed Condé du Club Pierre Diakité de Bamako mis en cahot au même que le premier par Daouda Adjawakoye de l’Usfas. Sans la participation d’aucune femme.

Il faut regretter le fait que les différents champions n’ont pas eu de diplômes de participation, ni de médailles (or, argent et bronze) encore moins, de primes de participation. Pire, les combattants utilisent les mêmes protège-dents alors qu’ils ont rares les combattants qui descendent du tapis sans être blessés à sang. Une situation qui expose les combattants à des infections du VIH-Sida.

Bintou Danioko 

  

 

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