Organisée du 24 au 27 juin par l’Association pour la promotion de la jeunesse et des sports (APJS), la 5ème édition du forum international sur le sport placé sous le thème « les enjeux du sport : développement, paix et cohésion sociale » et regroupant les différentes fédérations et associations sportives, a tenu toutes ses promesses.
Placée sous la présidence du Président de la transition chef de l’Etat, Colonel Assimi Goïta et parrainée par le ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne, Mossa Ag Attaher, la 5ème édition du forum international sur le sport tenu du 24 au 27 juin 2021, a regroupé à Bamako plusieurs fédérations nationales, associations sportives, clubs, centres et dojo autour du thème « Les enjeux du sport : développement, paix et cohésion sociale ».
Cette année, ce forum a été marqué par plusieurs activités telles que : les compétitions de basketball 3×3, Maracaña, un match gala, des arts martiaux, des expositions des fédérations et associations sportives, visite des stands, des panels sur différents thèmes, des formations, nuit des arts martiaux, flambeau de la paix dans la région de Koulikoro, le rendez-vous avec les enfants déplacés de Niamana.
Débutée par le défilé des fédérations et associations sportives, la cérémonie d’ouverture de ce forum le vendredi 24 juin au palais des sports Salamatou Maïga a été sanctionnée respectivement par les interventions du maire de la commune IV et de la coordonnatrice du forum international sur le sport (FIS), Mme Sy Aminata Makou Traoré.
Pour Mme Sy, le sport reste un levier important pour lequel on apprend au quotidien à tous les niveaux, traditionnel et religieux. Que l’objectif de ce forum est d’instaurer un cadre de réflexion, d’animations, et d’échanges sur les opportunités offertes par le sport dans le processus de croissance économique et sociale du Mali.
D’après elle, la FIS est un rendez-vous international du sport au Mali s’inscrivant dans le plan d’actions stratégiques de l’APJS ayant pour ambition de faciliter l’accès à une meilleure éducation, d’apporter des soins de qualité et favoriser une paix durable en vue de créer les conditions idéales au Mali pour l’atteinte des objectifs de développement durable des nations unies (ODD).
Après le discours émouvant de la coordonnatrice du FIS, le public a eu droit aux démonstrations des arts martiaux, suivies de l’intervention des différents partenaires du forum tels que l’OMS, UNESCO, UNICEF etc.
Le top départ de cette 5ème édition du FIS a été donné par le ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne, Mossa AG Attaher. Qui dira que ce forum est une belle initiative dans le contexte actuel où se trouve notre pays car il aborde le concept de la paix par le sport en évaluant les solutions dynamiques et novatrices à proposer aux acteurs en vue de faire du sport un véritable moteur de paix tant recherchée par tous les fils du Mali. C’est pourquoi, il a félicité les initiateurs du forum, notamment Mme Sy Aminata Makou Traoré.
Selon le ministre Ag Attaher, cette édition offrira plus de visibilité aux acteurs du mouvement sportif, notamment les fédérations et associations sportives. Cela en raison du fait qu’elle contribuera à la promotion des vertus du sport et fera découvrir la crédibilité et les innovations des jeunes dans les domaines du sport.
Lors des différentes compétitions, dans le tournoi de basketball 3×3 dont les finales ont été jouées au terrain Chaba de Lafiabougou, en dames, les rouges de Bamako ont eu raison sur l’équipe de la commune IV sur le score de 13-6. Du côté des hommes, le stade malien de Bamako s’est imposé 8-7 face à l’équipe de Faladié. Le match de gala, qui opposait les membres de l’APJS aux contingents Tchèques de la MINUSMA, a vu la victoire des militaires sur l’APJS (5-2).
A noter que, cette 5ème édition du forum international sur le sport a regroupée plusieurs cadres sportifs sur le plan national et international, dont des anciens sportifs, des experts panelistes, entre autres.
Par Safiatou Coulibaly
