L’assemblée générale ordinaire s’est tenue le 15 juin 2019 au stade du 26 Mars. Les textes qui avaient été rejetés dans un 1er temps ont finalement été adoptés. Ce dénouement heureux traduit la bonne foi des responsables du Collectif des ligues, clubs et associations majoritaires, auquel la ligue de Kidal appartient.
Le Collectif, bien qu’il ait raison sur toute la ligne avec la Sentence du 15 Novembre 2018, a accepté et fait une énorme concession en laissant les clubs jouer illégalement en Ligue 1, pour sauver le football malien. Mais l’autre argument utilisé par le ministre des sports, ayant constaté le blocage, pour convaincre les deux parties, a été d’apporter la preuve que, faute d’accord, la FIFA déciderait, dès le lendemain, de suspendre le Mali de la prochaine CAN en Egypte (et cet argument a été confirmé par l’Ivoirien Jacques Anouma), qui était dans la salle.
Face à une telle situation, qui aurait fortement nui aux jeunes footballeurs qui se sont brillamment qualifiés sur les pelouses vertes et pour notre pays dont le Collectif a grand souci, mais surtout, en grande partie, en raison de leur patriotisme et leur dédicace au développement du football malien, les dirigeants du Collectif, ayant vu à leurs pieds les envoyés des plus grandes autorités de ce pays, qu’ils respectent profondément, ont, après un entretien, donné leur accord pour voter néanmoins les nouveaux textes pleins d’incohérences, à charge pour le CONOR de les corriger plus tard.
Le Collectif a donné son accord pour laisser aussi les clubs, illégalement promus en première division, jouer dans le prochain championnat de ligue 1 Orange. Par ailleurs, le Collectif a requis que les 9 clubs champions des régions participent à la prochaine AG, qui élira un nouveau C.E au mois d’août 2019. Ce nouveau comité exécutif organisera le nouveau championnat et réglera toutes les autres questions restées en suspens pour le moment.
La ligue de Kidal était représentée par son président Abeta, le 2ème vice-président Abouness, le secrétaire général Tamou, et ATAR CLUB par Sidi Mohamed Ag Attya.
Il faut ajouter que tous les acteurs du football malien, sans exception, ont fait preuve de compromis avec un sens élevé de la responsabilité. Le clan de Bavieux pouvait également tout bloquer, mais il n’a rien fait de tel. C’est le football malien qui gagne !
Le CONOR et le ministre des sports peuvent être fiers d’avoir permis la réussite de cette assemblée ordinaire grâce à leur implication.
Apprenti informateur
Crise au sein du football
Coaching gagnant du ministre Touré
Depuis ce 15 juin 2019, la météo annonce un temps clément pour le football malien. Oui, durant 4 ans, un ciel lourd pesait sur la gouvernance du sport roi au Mali. L’Accord de Genève, ou plutôt ce «gentleman’s agreement» retrouvé, à l’actif de l’ensemble des acteurs, surtout en reconnaissance des résultats acquis sur le terrain par les jeunes, doit permettre à ceux qui ont en charge la destinée du foot malien, de glaner d’autres résultats.
En premier lieu, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Arouna Modibo Touré, qui aura fait un coaching gagnant pour la fin de cette crise. En cela, il en est convaincu. Et, en gentleman, suite à l’accord signé portant sur l’adoption de nouveaux statuts pour la Fémafoot, le ministre Touré a d’abord remercié le président de la République et le Premier ministre pour leur soutien. Il a ensuite félicité le CNOR pour le travail abattu et a surtout salué l’ensemble des délégués pour leur sens du Mali.
Avec un esprit fair-play, Arouna Modibo Touré est engagé à être présent auprès des acteurs pour une gouvernance efficace du foot malien, et surtout a accompagné les jeunes au nom du gouvernement pour d’autres résultats, pour plus de bonheur pour les amoureux du sport-roi au Mali. Et, oui, il s’agit du Mali.
Depuis 4 ans donc, le foot était en crise du fait de la passion de ceux-là qui se sont engagés au service de son management efficace. À ce niveau, personne n’est à blâmer, le foot c’est d’abord la passion. Laquelle trop affirmée allait porter un coup dur au sport roi au Mali. Durant quatre (04) ans, on jouait au Mali plus avec les textes que sur le terrain du foot. Heureusement que ceux qui portent le maillot au nom du Mali vivaient leur passion avec des résultats.
Ainsi, dans un climat de méfiance, de déficit d’écoute entre administrateurs du foot malien, par la participation à des compétitions internationales, les footballeurs honoraient le drapeau malien. C’est ce résultat, fruit de l’amour du foot par les jeunes, qui plaidera alors pour une forte mobilisation en vue d’assainir le secteur du football en mettant fin à la crise. Les autorités, les dirigeants, les acteurs et même les instances internationales, tous affirmaient leur peine face à cette situation.
Devenu, entre-temps, ministre de la Jeunesse et des Sports, il avait à cœur et inscrit à son agenda, la résolution de cette crise. Son sens de l’intérêt général, lui sera un atout incontestable, via la combinaison ou le concours d’un certain nombre de circonstances favorables, la crise est résolue avec l’adoption de nouveaux devant gérer le football. S’il c’est à mettre l’actif de tous, il engage tous à œuvrer pour plus de performances sportives. La participation du Mali à la CAN 2019 devra couronner ce résultat.
Mieux, Arouna Touré a mission maintenant de porter haut les Aigles. On l’en croit capable, sa proximité avec les acteurs est un de ses atouts. Oui, le ministre Touré est en passe de conforter l’espoir de voir la jeunesse aux affaires.
Noumouteni