«Une décision nulle et de nul effet ! » Selon les Intéressés
Une pluie de sanctions : Tidiani Niambélé et Mamadou Dipa Fané radiés à vie des activités du football; certains suspendus pour une durée de 10 ans : Salah Baby, Moussa Konaté Président, Yeli Sissoko, Boubacar Monzon Traoré, Abeta Ag Seydou, Cheick Kanté, Mamadou Sow, Aba Mahamane… Et d’autres pour 5 ans : Makan Keita dit Vieux, M’Pa Sylla Président Me Bassalifou Sylla, Moussa Bah… Bref, les décisions sont jugées trop sévères au regard des victimes. Cette assemblée générale s’est tenu malgré les injonctions du Ministre des sports Housseini Amion Guindo demandant son report compte tenu de la médiation, et l’audience du TAS en cours.
Une AG sur fond de crise s’est en effet tenue Samedi dernier à l’hôtel Olympe de Bamako à l’issue de laquelle certains acteurs du football ont été frappés par des sanctions allant de la suspension de 5 à 10 ans et à l’exclusion à vie de toutes les activités du football pour violation des articles 23.1 et suivants des statuts et règlement de la FEMAFOOT. Ces sanctions font suites à l’organisation de l’AG extraordinaire le 30 Aout 2015 à l’hôtel Mandé et qui a aboutie à la mise en place d’un bureau parallèle dirigé par Mamadou Dipa Fanè Président de l’UNAFOM.
L’Assemblée générale, a en outre, procédé à la présentation du rapport moral et financier, l’homologation des 16 clubs évoluant en ligue 1 et la descente des quatre clubs : Djoliba AC, CSK, COB, Avenir de Tombouctou cette saison. Elle a surtout décidé de l’exclusion à vie des activités du football de Tidiani Median Niambélé, Président du Djoliba AC, Mamadou Dipa Fanè Président de l’UNAFOM.
D’autres ont été suspendus pour une durée de 10 ans. Il s’agit de: Abeta Ag Seydou Président de la commission centrale du football de jeunes, Salah Baby 2ème vice-président de la FEMAFOOT, Moussa Konaté Président du COB, Yeli Sissoko membre du comité directeur du Djoliba AC, Boubacar Monzon Traoré Président de la ligue de Bamako, Cheick Kanté Président de la ligue de Kayes, Mamadou Sow Président de la ligue de Ségou, Amadou Touré président de la ligue de Gao.
Enfin ceux suspendus pour une durée de 5ans de toutes les activités de football sont: Makan Keita dit Vieux membre de la ligue de Bamako, M’Pa Sylla Président du CS Dougouwolofila Me Bassalifou Sylla membre du comité directeur du Djoliba AC, Moussa Bah entraineur de football, Moulaye Doucouré de l’AS Sabana, Modibo Coulibaly du Djoliba AC…
Du côté des frondeurs, l’on évoque une fuite en avant des membres de la FEMAFOOT en témoignent les propos d’un dirigeant sportif et un des frondeurs : «l’Assemblée générale de la FEMAFOOT peut certes sanctionner en cas de faute grave allant de la suspension à la radiation, mais celle-ci n’a pas qualité au regard de la représentativité des participants autrement dit des représentants légitimes des différentes ligues de football dont certains viennent d’être sanctionnés notamment les présidents des ligues de Ségou, Kayes, Gao, Tombouctou en plus de celui de Bamako. Aussi les quatre clubs promus en ligue I n’ont pas droit au vote car c’est cette même assemblée qui a entériné leur montée… Cette décision est nulle et de nul effet. Ils entendent faire valoir leur droit à travers les moyens légaux… La médiation étant en cours « personne ne nous détournera de l’essentiel».
Si des représentants de la FIFA, ont pris part à l’Assemblée Générale en question, le Ministre des sports Housseini Amion Guindo a brillé par son absence. Cela ne surprend guère quand on sait que ce dernier avait souhaité le report de la dite AG au regard de la médiation en cours initié par son département. Mais selon toute évidence, la confiance ne semble pas de mise entre les deux parties.
L’on s’interroge, en tout état de cause, à propos d’une éventuelle saisine du TAS pour régler cet autre différend. Les prochains jours nous en diront plus. Mais d’ores et déjà les frondeurs entendent monter au créneau dans les prochains jours pour apporter des précisions sur ses différentes décisions prises. Une conférence de presse est à l’ordre du jour.
Coulibaly
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Des journalistes pris à parti : Sidi Traoré de la Radio Djèkafo exclu de la salle !
Nombreux sont les journalistes qui n’ont pas eu accès à la salle pour la cérémonie d’ouverture. Raisons évoquées: des consignes données par les organisateurs. Et pourtant certains qui caressent la FEMAFFOT dans le sens des poils ont eu tous les privilèges. Sidi Traoré, journaliste à la radio Djekafo, a été pris à parti par le Président de la Commission medias Mafa Keita qui a failli faire recours aux forces de l’ordre pour le faire sortir de la salle. La seule raison est qu’il ne partage pas le même point de vue que lui. Il a fallu l’intervention de tous pour éviter le pire.
L’on ne connait jusque-là pas les raisons d’un tel comportement qui n’est pas digne de la FEMAFOOT.
La guerre désormais ouverte
Est-ce parce que la FEMAFOOT a rejeté d’un revers de main la proposition du département de tutelle relative au report de son Assemblée Générale que ce dernier a décidé de lui demander des comptes sur sa gestion financière ou, par contre, le Président Boubacar Baba Diarra flairait-il un coup fourré de la part du Ministre Guindo qu’il a, en réaction, décidé de faire le ménage ?
Dans une correspondance adressée au président de la FEMAFOOT et dont nous avons reçu copie, le Directeur National des Sports et de l’Education Physique, M. Mahamadou Y Sidibé, certainement avec la bénédiction du ministère des Sports en personne, invite, voire ordonne au Président de la FEMAFOOT de justifier sa gestion financière au plus tard, le vendredi 30 Octobre 2015. Ce, indique la correspondance, «afin d’assurer la prise en charge des prochaines compétitions de football». Autrement dit, l’Etat, à travers le ministère de tutelle, conditionne sa participation aux activités du bureau fédéral dirigé par Boubacar Baba Diarra aux réponses à ses requêtes.
Mais de quelles requêtes s’agit-il ? Selon les termes du document, le président de la FEMAFOOT doit faire la «situation des contributions des instances internationales liées à la préparation et à la participation du Mali à la Coupe d’Afrique des Nations Cadette de football, Niamey 2015 et à la phase finale de la coupe du monde junior de Football, Nouvelle-Zélande 2015; la situation des contributions et remboursements des compétitions internationales, au titre de l’année 2015; la situation des recettes des matches amicaux dans le cadre des préparations des équipes nationales au titre de l’année 2015; la situation financière liée aux panneaux publicitaires dans les stades lors des compétitions Internationales, au titre de l’année 2015; la situation des fonds alloués au football féminin, au titre de l’année 2015», etc.
Et dans un document annexe, le même département accuse vertement la FEMAFOOT de fraudes et de détournements, d’émission de «factures falsifiées par rapport à des billets d’avion adressées à la FIFA alors que le Ministère des Sports n’a pas émis de facture; de non reversement au ministère des Sports des montants avancés nonobstant le remboursement par la FIFA, dans le cadre des différents matches internationaux; de détournement des primes de victoires versées par le sponsor officiel, Orange-Mali, alors que lesdites primes ont été payées par le ministère; le détournement frauduleux au préjudice de l’Etat, de la somme de 43 millions sur un total de 76,8 millions F CFA (le contrat signé fixe le montant de 33,6 millions F CFA alors que le montant enregistré dans le compte comptable N° 70610000 17 est de 19.400.000 F CFA) l’émission d’une fausse facture de 3.600.000 F CFA censés dépensés dans le cadre de la préparation des Aigles à la CHAN 2014; de la surfacturation des prestations de la société EVOL SPORT (hébergement, restauration de l’Equipe Nationale, du détournement de la part de l’Etat sur la vente des billets dans le cadre des matches internationaux», etc. (Nous avions tenté, sans succès de joindre le Président Boubacar Baba Diarra).
Rappelons, en tout état de cause, que l’ultimatum du Ministère expirait moins de 24 heures seulement avant l’Assemblée Générale de la FEMAFOOT laquelle a pris de lourdes sanctions contre ceux-là qu’elle estime, à tort ou à raison, être les protégés du ministre Housseini Amion Guindo. La réponse du berger à la bergère? Du côté de Boubacar Baba Diarra, l’on soutient, en tout cas, que le ministère a choisi son camp. Ceci peut expliquerait donc cela.
A suivre
B.S. Diarra
LE MINISTRE N4A RIEN CHOISI DU TOUT JUSTIFI TOI SEULEMENT ET ON VERRA LES RESTE
TOI BABA TU NE RESPECTE PAS TON MINISTRE COMMENT VEUX TU QUE LES AUTRES TE RESPECTE CEST LE MONDE A LENVERS£
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