Le Stade malien a concédé le match nul contre l’Etoile Sportive du Sahel de la Tunisie (0-0) en troisième journée dans la poule A de la Coupe CAF. Ce résultat nul peut compromettre la chance de qualification du Stade malien vers les demi-finales.
La rencontre s’est disputée le samedi 16 août 2013 au Stade omnisports Modibo Keïta de Bamako.
Le match Stade malien/Etoile Sportive du Sahel avait un caractère vital pour le Stade malien. Le stade malien, battu dans les deux premières journées, par Saint George (0-2) et par le Club Sportif Sfaxien (1-2), devait renouer avec la victoire contre son adversaire du jour.
Mais l’équipe de Boukary Sidibé «Kolon», président du Stade malien, a péché devant les buts adverses en passant à côté de l’ouverture du score. Cependant, les Stadistes se sont procurés plusieurs occasions de buts : notamment par Mamadou Coulibaly (8e minute), Oumar Koné (25e minute), Cheick Mohamed Cherif Doumbia (31e et 72e minutes).
Les joueurs de Dénis Lavagne, entraineur de l’Etoile Sportive du sahel, ont préféré se retrancher derrière et procéder par des contre-attaques. Cela a rendu infructueux les assauts de Stadistes qui se sont parfois mélangé les pédales.
En dépit de l’entrée en jeu de Morimakan Koita et d’Abdoulaye Sissoko, le Stade malien n’a pas réussi à obtenir ses trois premiers points dans cette phase de poule.
A noter que mathématiquement, le Stade malien n’est pas hors course, mais est obligé désormais de gagner les trois prochaines rencontres de la phase retour.
Ils ont dit…
Jean Denis Lavagne, entraineur de l’Etoile Sportive du Sahel
On a été largement dominés par le Stade malien, mais on a bien résisté ; aujourd’hui, il y avait beaucoup de mes joueurs qui étaient en dessous de leur niveau. C’est un bon point important pour la suite de la compétition. C’est vrai que la chaleur et l’humidité et le terrain détrempé nous ont posé quelques problèmes mais on a fait ce qu’on a pu. Ce n’est pas qu’on a opté pour la défensive, c’est l’équipe malienne qui nous a obligés à jouer défensivement.
Nous, on aurait préféré attaquer plus mais on n’a pas encaissé de but grâce à notre gardien aussi, qui a été grand ce soir. Le Stade a une équipe qui a beaucoup de volonté, qui est allée nous chercher dans notre propre moitié de terrain. Elle s’est créée de belles occasions, surtout en deuxième période, malheureusement pour eux, ils sont tombés sur un grand gardien. Le stade est obligé de gagner à Sousse pour sortir de la poule. On verra une autre équipe d’Etoile au retour.
Pascal Janin, entraineur du Stade malien de Bamako
On avait besoin d’une victoire, on ne l’a pas obtenue mais je n’ai pas grand-chose à reprocher à mes joueurs. J’ai décidé de jouer 4-5-1, après j’ai fait entrer des joueurs à vocation offensive. Cela a été un plus mais n’a pas suffit pour marquer ce but. Là, il nous reste une chance infime mais voilà je ne peux pas reprocher beaucoup à mes joueurs. Ils avaient en face d’eux des joueurs d’expérience avec plus de qualité. J’ai senti mes joueurs volontaires, mais une fois de plus, sur le plan d’état d’esprit, je ne peux rien reprocher. On a un point après trois matchs, c’est très compliqué maintenant, car il nous faut des victoires à l’extérieur. Il faudrait le faire dès le prochain match. Mathématiquement c’est faisable. On va jouer le coup à fond.
Yacouba TANGARA
Il y a trop de contraste entre les résulta du stade sur le plan national et sur l’échiquier africain. Je pense qu’il faut revoir la valeur réelle de cette équipe. Les dirigeants ne rendent pas service à l’équipe de cette façon. Le joueurs a 95% n’ont pas le niveau, impossible d’apprécier l’entraîneur car l’équipe gagne même si elle joue mal. Des penalty refusé aux adversaire et accordé aux stades pour ne citée k cela. Il faut mettre l’argent pour s’attacher des services de grand joueurs et entraîneur et non pour déréguler le cour normal des rencontre ça se paie cash quand cela est impossible .
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